Les atermoiements du groupe EELV autour d’un énième projet de loi consacré à la culpabilisation de la France au prétexte de son rôle dans la guerre d’Algérie (événements de 1961) sont révélateurs. Surtout, bien sûr, de l’état de déréliction politique du prétendu « écologisme » – mais pas seulement.
Renvoyés dimanche à la préparation de leurs salades de quinoa par les électeurs finlandais exaspérés par la gauchiste fanatique Sanna Marin, les « écologistes » risquent fort de disparaître assez vite du paysage politique européen.
Ne serait-ce que parce qu’ils ne font même plus semblant d’être écologistes : convertis en l’espace de 24h du pacifisme le plus extrême à un bellicisme à faire pâlir les faucons de la Maison Blanche, ils ont ainsi contribué à priver l’Europe de gaz, et militent aujourd’hui pour une énergie nucléaire dont les insuffisances actuelles relèvent, elles aussi, en partie de leur (ir)responsabilité.
Car eux-mêmes n’arrivent pas à se décider : veut-on être « vert » et soigner ses « bilans carbones », ou bien « rose » et combattre la culture du viol russe ? C’est a priori cette même hésitation que manifeste le groupe EELV au Palais Bourbon, surpris à lorgner sur le fonds de commerce victimaire des Algériens de France.
Rêves algériens d’EELV : le chant du cygne rose-vert
En se crêpant le chignon quant à l’opportunité de sacrifier un précieux temps de parole à la présentation de ce texte dénué de toute chance d’adoption, les bayadères de Yannick Jadot montrent avant tout l’étendue de leur désarroi. Tant il est clair que c’est à LFI, et non à iels, que Macron, en décidant de cliver l’opinion sur la question des retraites, a choisi de faire la courte échelle.
D’autant plus que la stratégie de recyclage envisagée est des plus boiteuses : caresser le ressentiment algérien pour mieux exalter les sentiments du gauchisme bourgeois antinational, Renaissance s’en charge déjà. Personne ne réussira à concurrencer Macron sur le terrain de l’Antifrance.
A EELV, les plus raisonnables sont donc, finalement, ceux qui – grâce au racket des collèges électoraux – ne rêvent plus que de réussir, in extremis, à taxer la NUPES de quelques prébendes sénatoriales, en guise de pré-retraites généreusement financées par notre pognon de dingue. Quand les choses redeviennent sérieuses, les intermittents du spectacle ont intérêt à se diriger discrètement vers la porte de sortie.
Pathétiques petits bourgeois socialo.
Ils ne savent plus où trouver des électeurs.