Pendant que des manifestants occupent le siège parisien de LVMH, J. Attali prophétise, comme tout bon marxiste de Saint-Germain des Prés, la « crise terminale du capitalisme ». Sont-ils vraiment sur la même longueur d’ondes ?
Incarnation de ce capitalisme de connivence syndiqué par Davos qui – de façon, depuis 3 ans, publique et déclarée – se propose d’écraser la classe moyenne, LVMH occupe dans le paysage de la France grand-réinitialisée la place qui est celle de Black Rock dans le paysage mondial.
Il est donc bien naturel que l’un et l’autre s’attirent l’animosité de masses démocratiques qu’elles se proposent explicitement de réduire à une sorte de néo-servage – pour leur bien, ces masses de gueux étant notoirement homophobes et climato-sceptiques, donc indignes de toute responsabilité politique.
On serait donc tenté de résumer le sentiment populaire en rappelant l’un des dictons favoris de Staline : chaque problème a un nom et une adresse. Située, en l’occurrence, sur l’avenue Montaigne.
Et voilà bien ce qui dérange le volubile J. Attali, courtisan coutumier desdites adresses. Il s’efforce donc de brouiller les cartes, comme tous les marxistes du monde le font depuis un siècle et demi : en diluant cette responsabilité concrète de l’oligarchie kleptocrate dans la critique d’un « capitalisme » abstrait – critique qui ne peut déboucher que sur de nouvelles tentatives de dékoulakisation, c’est-à-dire d’anéantissement de la classe moyenne blanche.
Comme vous ne posséderez rien, vous louerez tout aux amis d’Attali
L’avantage d’Attali, c’est que, chez lui, le bobard ne cache pas trop son jeu. Comment doit-on réformer ce méchant capitalisme ? En expropriant les empoisonneurs de Big Pharma ? En nationalisant ou brisant les monopoles ? Que nenni ! Il faudra – nous prévient le hibou dans son prêche d’hier – « une réorientation radicale de l’économie mondiale vers un mode de développement nouveau, avec un tout autre rapport à la propriété des biens de consommation et du logement ».
Il faudra, en d’autres termes, que ces gueux qui encombrent en ce moment le siège de LVMH de leurs gueules édentées deviennent locataires des appartements, des véhicules et même des moyens de paiement dont, de nos jours, ils sont encore bien trop souvent les propriétaires. Ce qui, en les rendant instantanément expulsables et expropriables, tendra, bien entendu, à leur faire passer l’envie d’aller déranger les amis philanthropes de monsieur Attali dans leurs bureaux de l’avenue Montaigne.
« un tout autre rapport à la propriété des biens de consommation et du logement.. »
La propriété, soit elle est, soit elle n’est pas. Si c’est “nouveau”, c’est qu’elle ne sera plus.
Réalisation du vieux rêve des socialistes fabiens opposés au droit de propriété (sauf pour eux mêmes, naturellement).
Mais le vieux hibou anticipe peut-être trop. Déjà qu’il avait prédit que l’euro n’existerait plus à la fin 2012…
NB: Le jour où les caciques socialo dans la ouate menacés par la foule, les poules auront des dents. ???????? INTOUCHABLES les socialo, responsables pas coupables, pass VIP Camp du bien. Chaque 70 ans la gÔÔÔÔÔÔÔÔÔÔche retourne sa veste et balance 1 des siens, Laval en 45. Exception qui confirme la règle. brizitte &son mari font très gaffe, attali. grhollande, fabius, jupé, gagnent plus que Bolloré, sans forcer.
*seront menacés
Excellent ! Comme d’hab.
Le pb est que ce vieux schnock avait prévu Mikron. Ça, c’est bcp plus gênant.
Ce qui est assez fascinant en somme, c’est que ces élites restent convaincues que le monde qu’elles sont en train de façonner, sera formidable à vivre pour elles. Elles devraient méditer les propos de Frank Herbert: “La question n’est pas de savoir a terme qui survivra, mais quelle sera la qualité de vie de ceux qui survivront.”
Limpide.
Tellement vrai que ça fait mal
C’est amusant de voir ces gens qui ont voté, quelle horreur et damnation mis le bulletin de i’autre dans la fente, il se fout de cette plèbe qui fait son job afln d’assouvir une dictature tranquille, ie Medef est aux anges les syndicats et la Nupes font du bon boulot.
Même pas propriétaire de nôtre personne. Nous en avons eu un acompte dans le prétexte covidien.