Après les banques, le secteur financier non bancaire va-t-il subir de lourdes pertes ?
La vulnérabilité des établissements financiers non bancaires (assurances, fonds de pensions et fonds d’investissements) s’est accrue ces dernières années, au point de générer un risque systémique, c’est-à-dire qui pèse sur l’ensemble du secteur, au moment précis où les banques centrales resserrent leur politique monétaire. Pour le dire vite – ou moins vite en vous abonnant à Finance & Tic – en remontant leur principal taux directeur, les banquiers centraux espèrent tarir la création monétaire, c’est-à-dire l’octroi de prêts bancaires, en en augmentant le coût, ce qui est in fine censé réduire la consommation à crédit des ménages et l’investissement des firmes et donc, en bout de chaîne, l’activité économique et, ô miracle, les tensions inflationnistes !
Sauf qu’il y a des dommages collatéraux à agir ainsi, notamment sur le « shadow banking », ce secteur financier non bancaire, plus spéculatif car moins réglementé (notamment en termes de liquidités disponibles et d’exposition au risque) et dont l’activité, qui pèse tout de même la moitié du secteur financier, pâtit de ce « quantitative tightening » : la « finance de l’ombre » possède en effet (très souvent) une part importante des dettes publiques mondiales (ainsi en va-t-il de Blackrock avec la dette française…), et finit donc par avoir toutes les peines du monde à refourguer ses vieilles obligations décotées sur un marché secondaire où trônent désormais, en tête de gondole, des titres de dettes offrant de bien meilleurs rendements long terme. A vos baromètres, la pression va monter !
Ce contenu est réservé aux abonnés
Pour profiter pleinement de l'ensemble de nos contenus, nous vous proposons de découvrir nos offres d'abonnement.
L’inflation monétaire est un instrument politique tout comme l’est le sanitaire covidien, la religion écolo-climatique, l’invasion migratoire et la délinquance qui en découle pour orienter les veaux vers leur destination finale.
Simple rappel.
Une arme politique…
“La fin de l’abondance”… Ce slogan récent d’Emmanuel Macron est aussi le titre d’un livre écrit par les époux Ehrlich en 1974 (“The end of Affluence”). Il y prédisait des pénuries effroyables avant 1985 qui, bien sûr, ne se sont jamais réalisés. Pour mémoire, Paul Ehrlich est ce malthusien auteur du célèbre ouvrage “La bombe P” en français (“P” comme Population) en 1968.
En 1977, les époux Ehrlich ont aussi coécrit avec John Holdren (futur conseiller scientifique du président Obama) un ouvrage de 1000 pages intitulé “Ecoscience: Population, Ressources, Environnement” qui semble préconiser des mesures totalitaires pour freiner la croissance démographique. Dans un but noble, bien sûr : assurer une qualité de vie élevée à tous et préserver l’environnement…
Je trouve fascisnant ces entrepreneurs (Gates pour ne pas le citer) qui promeuvent et se réjouissent de l’extermination de leurs clients.
Quand on a trait une vache jusqu’à la dernière goutte, on la réforme