Fonds Marianne : savourons le match Schiappa – Hidalgo, par Modeste Schwartz

Ce mardi, Anne Hidalgo a porté plainte contre X pour « détournement de fonds publics et abus de confiance » dans l’affaire de l’utilisation du Fonds Marianne. Mais après tout, depuis, au plus tard, son passage dans Playboy, Marlène Schiappa doit être habituée au X…

Je porte plainte aujourd'hui contre X auprès de la procureure de la République de Paris pour détournement de fonds publics et abus de confiance. Toute la lumière doit être faite sur l'utilisation du #FondsMarianne.https://t.co/fnOfKM50vV

— Anne Hidalgo (@Anne_Hidalgo) April 18, 2023

Réagissant à cette nouvelle, Schiappa a botté en touche, estimant ne pas avoir à apporter d’explications à propos de fonds « gérés (…) par une administration indépendante ». La Macronie semble en effet être complètement indépendante de ses propres décisions, des électeurs, de la « foule» des « factieux »… et de Bruxelles ? Et de Davos ? Evitons les mots qui fâchent.

Une chose est sure : Schiappa et la commission chargée d’attribuer les fonds sont bel et bien indépendants de la réalité du peuple français, et tout spécialement de celle de la famille de Samuel Paty, qui trouve qu’on abuse vaguement du sang versé par son fils.

Fashion-victime contre Playmate : Hidalgo, jalouse de Schiappa ?

La maire de Paris, qui a dû divulguer ses notes de frais extravagantes, serait-elle jalouse des bourrelets de la République ? Il est vrai que dans le genre MILF, Hidalgo – même sapée dans ses robes payées par le contribuable parisien – aurait fait une meilleure une de Playboy. Comme elle assume mieux son âge que Schiappa n’assume ses imperfections, les éditeurs du magazine de charme auraient au moins pu s’économiser pas mal de frais de Photoshop.

Pour défendre sa politique de dépenses vestimentaires, le cabinet d’Hidalgo avait argué du fait qu’elle réutilise ses habits, dans l’esprit de décroissance verte de la Mairie de Paris. Marlène, pour se défendre, pourrait faire de même : après tout, les « fact-checkers » et autres organes de propagande pro-Renaissance financés par le Fonds Marianne seront probablement réutilisés eux aussi à chaque élection ou nouvelle opération davosienne de la Macronie.

Les femmes, surtout féministes 2.0 et, plus encore, les femmes de la Macronie ne sont jamais coupables de rien. Reste donc à trouver un bouc-émissaire. D’ordinaire, le mâle blanc fournit un candidat idéal, mais la tendance change depuis le virage de com’ « droitisant » pris par Darmanin, Le Maire et Macron. Mohamed Sifaoui, premier nom à avoir fuité dans les médias concernant cette affaire, semble néanmoins modérément enthousiaste à l’idée de servir, en plein Ramadan, de dindon halal à la farce zemmouro-macronienne.