Après les bottines d’A. Hidalgo et les sacs à main des échanges houleux entre M. Schiappa et I. Rome, c’est le tour des vieilles robes de Nana Mouskouri, que cette dernière, parrainée par Brigitte, va mettre aux enchères « pour sauver l’hôpital public ».

La Macronie étant presque exclusivement constituée de personnages que leurs costumes tiennent debout, il n’est, finalement, pas si surprenant que sa débandade prenne la forme d’une gigantesque brocante-friperie. La Macronie est une vente privée, dont les « pièces jaunes » de Bernadette Chirac n’offraient encore qu’une pâle préfiguration.
Devant cet étalage de vieilles peaux et de soies fanées qui s’affichent dans le Figaro, pour autant, on est pris de vertige dès qu’on se demande vers quels nouveaux prodiges cette nouvelle ( ?) technique de gouvernement risque encore de nous mener.
Comme La République En Marche, devenu Renaissance, change de nom plus souvent que de chemise, l’ANPE devenu Pôle Emploi devenu France Travail sera-t-elle refinancée par la revente des slips de Stéphane Bern ? A défaut d’énergie à prix compétitif, le Reichsminister Le Maire compte-t-il baser la relance industrielle sur le recyclage des préservatifs usagés de Gérald « l’effort de lepéniser » Darmanin ?
Brigitteland : à peuple sénile, économie vintage
Sous ces exagérations irrévérencieuses, j’invite l’honorable lecteur à ne pas sous-estimer la profondeur du propos. Car, en laissant la France se désindustrialiser, l’UMPS (dont la Macronie n’est qu’une queue de comète) l’a de facto renvoyée à l’Ancien Régime, c’est-à-dire à l’économie du luxe. Le projet de positionnement de l’hexagone dans le cadre du Great Reset, c’est pas Stellantis, mais LVMH : un rôle comparable à celui qui avait, au sein de feu le Bloc socialiste, échu à des pays comme la Hongrie ou la Géorgie.
Or, une fois qu’on a englouti son confit et sa boutanche de rouge, le luxe, c’est certes du savoir-faire, mais aussi et surtout : de la patine. A défaut de pouvoir vivre de ce qu’on fait, on vit de ce qu’on a été : tourisme au château, le général De Gaulle que tout le monde adore depuis qu’il a eu le bon goût de clamser, et ces robes dont la valorisation repose avant tout sur le fait qu’elles ont été portées par Nana Mouskouri à l’époque où sa voix, pas encore chevrotante, lui servait à autre chose qu’à faire reluire Brigitte dans le Figaro.
Comprendre la situation commence par revoir The Ghostwritter de Polanski, pas à suivre les âneries de Faits et Documents et autres Profession-Gendarme sur le sexe des… anges…
Si on se fout pas mal du sexe des Anges, par contre, pas de celui du diable qui peut prendre plusieurs visages pour nous induire en erreur sans en avoir l’air ! Entre une vieille fripée pédocriminelle et un vieux trans pédocriminel, s’il n’y a que le sexe qui change, l’influence sur les plus perméables, lui peut avoir bien des conséquences dramatiques. Par exemple, doter un pays jadis reconnu pour ses qualités morales, devenu un véritable cloaque malfaisant, d’un Président psychopathe, pervers, narcissique, mythomane et menteur de surcroit.
Caustique à souhait!
La neutralisation de la France en tant que puissance économique et politique mondiale est acté. En remplacement une élite frivole, superficielle et people devant des gueux ignares et soumis qui ne diffèrera en aucun cas d’une république bananière du tiers-monde et son dictateur en lunette Ray-Ban, uniforme décoré comme un sapin de noel, compte en suisse et patrimoine immobilier grandiôse correspondant en partie à la dette à payer par les autochtones par dépossession territoriale et misère à consommer perpétuellement.
Une pandémie mondiale en quelque sorte.
La corruption ne peut entrainer aucune élévation de quoi que ce soit Nos gouvernants ne satisfont que leur appétit du fric . ce sont “ces valeurs” cotées en bourse dont nos gouvernants se rassasient et nous rebattent les oreilles .
Une médiocratie dont le poupon le plus rose , juvénile et n’inspirant aucune jalousie a été installé à l’économie qu’il détruit avec l’enthousiasme des néophytes .