Débat européen sur les relations avec la Chine : Emmanuel Macron a relancé un débat sur l’autonomie stratégique européenne à l’occasion de son récent voyage en Chine. Et depuis lors un débat est engagé, qui fait rage, en interne, en vue de l’adoption d’un nouveau document sur les relations entre l’Union Européenne et la Chine, 4 ans après celui de 2019.
Le détail des prises de positions est un peu fastidieux. Mentionnons les prises de positions d’Ursula von der Leyen, Josep Borrell et Charles Michel, qui témoignent d’une division jusque dans le personnel des institutions supranationales. Au niveau des chefs d’Etat et de gouvernement on prendra note de la tentative de conciliation des points de vue par le président tchèque Pietr Pavel. Mais ce sont les hésitations du gouvernement italien quant au renouvellement de la participation au « Nouvelles Routes de la Soie » (« One Belt. One Road ») qui retiennent le plus l’attention – Madame Meloni essayant visiblement de faire monter les enchères entre les Etats-Unis et la Chine pour accroître la marge de manœuvre de la diplomatie italienne – une attitude qui n’est pas sans risque, à première vue mais qui témoigne du calcul de la présidente du Conseil des ministres italien que l’Union arrivera, au Conseil européen de juin, avec une position intermédiaire, ni pro-chinoise ni anti-chinoise. (On notera que la Grande-Bretagne elle-même, bien que sortie de l’UE, semble se diriger vers une position de compromis envers la Chine)
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Bjr Mr Husson
Vos articles sont parfaitement clairs, compréhensible pour “un monteur de parpaings”. Comme d’habitude !
A contrario, ceux de Mr Modeste sont difficilement compréhensibles, voir même ——— toujours bien sur, pour “un monteur de parpaings”
J’aurai du faire des études !!!!
mais non Mr Poitevin, je suis ingénieur grandes écoles et je ne comprend plus rien aux divagations de ce monsieur “modeste”!!!
je suis trés étonné que Monsieur Verghaert ne réagisse pas aux nombreux messages qui tentent de l’alerter sur la dérive mentale de l’un de ses éditorialistes !
Merci pour cette clairvoyante analyse. Ce trio parait bien être celui des leaders de l’avenir du monde à 30 ans, chacun dans son jus culturel.
Il n’ont pas peur du CO2, élément tellement utile à la vie sous toutes ses formes et notamment végétale, et à la régulation des vents atmosphériques entre jour et nuit.
Ils n’ont pas peur de rectifier les frontières pour préserver la paix entre peuples différents et voisins car
Ils ont vécu la colonisation cruelle et ont acté les avantages de la décolonisation.