L’info de la semaine – Nouvelle monnaie débloquée : l’UNICOIN. L’« Unité monétaire universelle » – ou « Unicoin » pour les intimes de l’agenda monétaire mondialiste – vient d’être lancée ! Cette « monnaie numérique de banque centrale internationale » – laquelle banque n’existe pas, même si la BRI, la Banque des Règlements Internationaux, dont le siège est à Bâle, joue bel et bien, à certains égards, ce rôle – a été conçue pour fonctionner en conjonction avec toutes les monnaies nationales existantes. C’est le FMI qui a annoncé le lancement officiel de cette « CBDC internationale », laquelle renforce ainsi la souveraineté monétaire des banques centrales participantes et rejoint les recommandations politiques impulsées par le FMI en matière de cryptomonnaies.
Que penser d’une telle annonce ? Combien de Français, des tours de guet du 93 aux tiroirs-caisses des commerçants de Navarre, ont vraiment percuté que cet avènement sonne(rait) le glas de toute vie privée financière, la « banque centrale internationale » étant désormais en mesure de suivre pratiquement en temps réel tout ce que vous achetez et vendez, et même de programmer l’autodestruction de votre épargne ? De même, tout récalcitrant, qu’il soit non injecté ou amateur de casserolades anti-présidentielles, pourra être ostracisé du système monétaire d’un claquement de doigts et ce, de façon permanente. Enfin, pour qu’un tel système ait vraiment du poids, les espèces et autres formes de paiement que la MNBC devront être progressivement supprimées. Le retour du cash en Italie et en Suède démontre cependant que les peuples européens rechignent et se rebiffent : au pays du Great Reset monétaire, rien n’est donc encore acquis, bien au contraire !
Le chiffre de la semaine
5e, le rang de la Russie dans le dernier classement des puissances mondiales
La question se pose régulièrement : quelles nations règnent en 2023 sur l’ordre mondial ?
Le trio des plus grandes puissances militaires du monde est constitué, sans grande surprise, des États-Unis, de la Russie et de la Chine. Ces grandes puissances mondiales se distinguent par le nombre d’ogives nucléaires qu’elles possèdent mais aussi par le parc de soldats actifs dans leurs rangs. Les États-Unis restent en tête du classement des plus grandes puissances mondiales, tant en termes d’hommes (1,4 million de soldats actifs et 440 000 réservistes) que de budget (770 Mds $). L’avance technologique, en revanche, est au bénéfice des Russes.
Mais, quand on croise PIB et puissance militaire (classement Global FirePower – SIPRI), le Japon est sur la plus petite marche du podium, talonnée par l’Inde et, n’en déplaise à Bruno Lumière©, par la Russie, qui ressort donc au 5ème rang des puissances mondiales !
Si l’Allemagne, la France et le Royaume-Uni sont encore aujourd’hui les plus grandes puissances européennes, rivaliser avec les Etats-Unis et la Chine leur est devenu inatteignable. Le PIB de l’Union Européenne (soit des 27) s’élève en effet à 14 500 Mds $, soit près de 10 000 Mds $ de moins que les États-Unis. Le nouvel ordre mondial, dont nous parlons ce mois-ci dans le numéro 29 de Finance & Tic, est donc bel et bien là, mais il est dominé par les BRICS, que surplombe le trio des « RIC » : alors, vous êtes plutôt « maudit soit Poutine ! » ou bien « Modi – Xi – Poutine » ?
La déclaration de la semaine
« Il faut sortir de la politique du chéquier. »
Bruno Lumière©
Les Français bénéficieront à leurs propres frais encore plusieurs mois d’un prix de l’électricité subventionné par l’Etat. Bruno Lumière© souhaite en effet maintenir le célébrissime « bouclier tarifaire » sur l’électricité jusqu’à début 2025, car le gouvernement estime que l’inflation énergétique est encore trop forte. Sur le gaz, en revanche, il va bel et bien s’arrêter cette année, puisque son cours semble être revenu à un niveau acceptable, même si cette accalmie est nécessairement très conjoncturelle, ce dont le Gouvernement ne se soucie guère. Un chèque après l’autre !
Ayant estimé en septembre dernier la facture des boucliers à 24 Mds €, Bercy n’a donc rien trouvé de mieux que d’en prolonger 50%, ce qui laisse augurer une nouvelle dépense d’environ 10,5 Mds € pour 2023, soit guère moins que le (très discutable) déficit du régime des retraites. Entre temps, ces 24 Mds € sont même devenus 30. Mais, c’est pô grave, Gaby (Attal) est déjà millionnaire. Car il travaille, lui. A vos chèques !
L’actif de la semaine
Cryptos : se conformer aux règles en vigueur.
Nouvelle réglementation pour les cryptos, annoncée depuis plusieurs années, le règlement MiCA (Markets in Crypto-Assets) et l’encadrement des transferts de fonds en crypto viennent d’entrer en vigueur. Le Parlement européen a ainsi mis fin à deux ans de débats sur le sujet redoutablement complexe de l’harmonisation de la réglementation du secteur des cryptoactifs en Europe.
Ce cadre impose donc de nouvelles obligations aux acteurs de cette jungle cryptomonétaire, à commencer par les plateformes d’achat et de vente des cryptomonnaies, les fameux « exchanges » dont FTX a défrayé la chronique l’automne dernier. Pour opérer leurs services à l’échelle de l’UE, ces entreprises devront désormais avoir un agrément obligatoire auprès d’une autorité nationale compétente. Pour l’obtenir, les acteurs devront notamment disposer d’un bureau en Europe et répondre à certaines exigences en matière de sécurité des actifs et des fonds des clients, de réserve en devises auprès d’une banque, de procédures de connaissance des clients (KYC), de règles de gouvernance, etc.
Dimanche 30/04, justement, nous consacrerons, à votre demande, notre 21ème dossier à la règlementation des cryptos, et notamment aux règles fiscales qui pèsent sur leurs détenteurs, que ce soient des particuliers ou des entreprises.
Retrouvez tous nos dossiers bimensuels de sécession patrimoniale en cliquant sur « Dossiers téléchargeables » :
- le N°1 sur les différentes classes d’actifs anti-stagflation ;
- le N°2 sur l’or-investissement ;
- le N°3 sur les métaux blancs ;
- le N°4 sur les matières premières ;
- le N°5 sur l’art-investissement ;
- le N°6 sur le non coté (PME-PMI) ;
- le N°7 sur les devises étrangères ;
- le N°8 sur les actions françaises ;
- le N°9 sur les cryptoactifs ;
- le N°10 sur les obligations souveraines étrangères ;
- le N°11 sur l’assurance-vie ;
- le N°12 sur l’entreposage physique de l’or ;
- le N°13 sur la nature-investissement (vignoble, forêt, bétail) ;
- un hors-série faisant la rétrospective des dossiers 2022 ;
- le N°14 sur les SCPI.
- le N°15 sur la pierre et l’immobilier alternatif ;
- le N°16 sur la défiscalisation immobilière ;
- le N°17 sur la débancarisation en cryptos ;
- le N°18 sur la gestion en bon père de famille et l’optimisation successorale ;
- le N°19 sur le désendettement et l’épargne bancaire ;
- le N°20 sur l’opportunité d’acheter des actions Air Liquide.
Le dossier N°21, à paraître le 30/04, traitera de la fiscalité des cryptos.
Fiscalité des cryptos.
La spoliation par les voleurs de l’Etat ne peut s’exercer que par le biais d’entreprises intermédiaires de change.
Les cryptos, en particulier le protocole Bitcoin, ont été créés pour échapper à la coercition des hommes de l’Etat.
Le seul moyen d’y échapper est de se faire payer en cryptos et d’oublier les plateformes d’échange.
Qu’attend l’Etat pour subventionner la production de crypto par les ménages comme il subventionne la production d’électricité par ces mêmes ménage. L’un dans l’autre, c’est toujours produire de la valeur, utlie par destination.
Pour les hommes de l’Etat, la monnaie représente la clé du contrôle absolu. Leur outil : les banques centrales.
Les cryptos banques centrales signifiant l’asservissement absolu.
A l’opposé, le protocole Bitcoin, réseau pair à pair , totalement décentalisé, sans dirigeant sur qui faire pression (cas du réseau Ethereum), représente une menace pour l’oligarchie.
Le protocole Bitcoin a été créé uniquement à la fin de nous permettre d’échapper à la coercition des hommes de l’Etat par Satochi Yakamoto.
Mettre sur pied une monnaie parallèle à l’Euro a valu 4 mois de trou au capitaine Juving Brunet. Il l’a fait en connaissance de cause, en sachant pertinemment que la monnaie est la clé de voute de tout le système.
Tout le reste, c’est du vent.
Donc pas de crypto comme solution… de plus avoir un actif numérique ce n’est pas très pratique
Lutter contre le système en ayant besoin d’être relié aux infrastructures du système (internet, électricité etc) je n’ai jamais compris en quoi c’était la panacée
Si quelqu’un voit cela sous cet angle ou sous un autre je suis à l’écoute
Le ‘Franc libre’ de Juving Brunet était adossé sur des billets comme support principal. Et il a commis l’erreur de parler de monnaie à l’échelle nationale (au lieu de monnaie ‘associative’).
Comme les banques centrales ont légalement le monopole de l’émission de billets (ce qui est un abus de pouvoir, mais puisque les moutons l’acceptent, pourquoi ce gêner !).
Donc le motif pour incacérer Juving Brunet était tout trouvé.
Le Bitcoin présente l’avantage imparable de reposer sur un système pair à pair décentralisé, dispersé dans le monde entier. Donc, impossible pour les voyous de l’Etat d’interdire ce moyen d’échange, comme c’était le cas auparavant, avec un système reposant sur un seul serveur.
C’est le même principe pour le navigateur ‘Tor’.
Impossible aux pourritures de l’État de censurer les sites auquel l’utilisateur veut accéder.
Comme le dit très justement Éric Verhaeghe, l’Histoire n’est qu’un rapport de forces.
Un ‘actif numérique ‘ est au contraire très pratique parce qu’il peut circuler sur la Terre entière.
Et c’est justement un des éléments qui donne sa valeur à une monnaie : l’étendue de la zone où elle a cours.
Et un simple smartphone suffit pour échanger des bitcoins.
Pas besoin de justifier d’un revenu pour ouvrir un compte.
En Afrique, par exemple, tout le monde a un smartphone. Un pays comme le Nigeria est beaucoup plus en avance dans l’usage des cryptos décentralisées que la France.
Fitch vient d’abaisser la note de la France. Ca va bien se passer.
AA à AA- c’est quoi l’impact ?
En principe: moins de confiance, donc une hausse des taux d’intérêt, donc moins d’investissements , moins de crédits et un coût des dettes privée et publique relevés : donc moins de croissance économique . L’argent allant se placer sur des monnaies ou actifs plus sûrs
-3 000 MDS DE DETTES + PLUS DE 4 000 MDS DE DETTES “HORS BILAN” DITE DETTE NOIRE =
7 000 MDS DE DETTES TOTALES
-QUANT AUX DEFICITS ,ILS SONT APPELES AU VU DE LA HAUSSE DES TAUX A VOIR LA CHARGE DE LA DETTE (LES INTERETS) A S’ENVOLER DANGEREUSEMENT .
-A CE MAGNIFIQUE PALMARES IL NOUS FAUT INTEGRER UNE MAUVAISE NOUVELLE : L’INQUIETUDE
DE L’AGENCE DE NOTATION FICHT SUR LES DETTES QUI ABAISSE SA NOTE DE AA à AA-!
C’EST UNE MAUVAISE NOUVELLE POUR LES EMPRUNTS SACHANT QUE LA FRANCE DOIT EMPRUNTER ENCORE CETTE ANNEE 273 MILLIARDS.
LA FRANCE ,LANTERNE ROUGE DE L’EUROPE ..MAIS DE QUELLE EUROPE ?
Comment peut-on subventionner l’electricité ?
Si quelquechose relève du service public, dans le sens
ou l’accessebilité au service devrait être garantie par l’Etat,
ça classe peut être dans le top 3. (Après l’eau).
L’Etat s’auto-subventionne quelquepart… il subventionne ses propres
prérogatives et responsabilitées au lieu des les assumer.
Bien sûr, sur le papier, ou en droit, on dira que c’est inexact, mais dans les faits ?
C’est le niveau zéro de la politique, il n’y a même plus de politique.