La presse française s’étant transformée en une déclinaison thématique de 50 nuances de Pravda, les brèves de la présente série vont, de plus en plus souvent, ressembler à des exercices de traduction, en français de 2019, du verbiage qui a pris le pouvoir en mars 2020 (quand « peste noire » a officiellement grand-remplacé grippe). Nouvel exemple : France Info nous parle de la dernière production des studios Pixar.
« Longtemps considéré comme la crème de la crème de l’animation, Pixar a alterné ces dernières années le bon et le moins bon (…) Depuis (…) 2017, le studio racheté par Disney a même vu trois de ses films privés de sorties au cinéma (…) avant de signer un échec intergalactique avec Buzz l’éclair en 2022. Propulsé sous les feux des projecteurs en tant que film de clôture du 76e Festival de Cannes, Elémentaire est donc particulièrement attendu au tournant avant sa sortie en salle le 21 juin 2023. »
Traduction :
Ayant cédé, comme le reste d’Hollywood, aux sirènes de la secte woke, Pixar s’est spécialisé dans les saloperies idéologiques invendables et n’a plus fait d’entrées depuis 2017. Raison de plus pour faire une pub d’enfer au prochain bide potentiel !
Soft-power K-Pop et traite des blanche
Car cette fois, bien entendu, c’est tout différent :
« L’histoire se déroule à Element City, une ville où cohabitent des personnages incarnant le feu, l’eau, la terre et l’air, malgré certaines incompatibilités naturelles. Flam, une jeune femme au tempérament de feu, (…) rencontre Flack, un garçon ‘aquatique’. Une connexion s’établit alors entre les deux éléments antagonistes, qui vont rapidement développer des sentiments l’un pour l’autre. »
D’après les affiches, Flam et Flack ont l’air d’appartenir aux deux sexes existants et opposés – crime de pensée dont le réalisateur se dédouane en mettant en avant son origine non-blanche :
« Le réalisateur d’origine coréenne a également injecté une partie de son histoire personnelle dans son film pour transmettre un message aux valeurs universelles. »
Il est vrai que les hommes coréens vivant en Europe – généralement pleins aux as et bénéficiant de l’adoration que la jeunesse blanche a développée pour la bouillie sonore sous-hollywoodienne connue sous le nom de K-Pop – sont discriminés, comme on peut s’en convaincre chaque soir dans les rues de Budapest, en les regardant souffrir au bras de blondes aux yeux bleus.
« L’histoire se déroule à ELEMENT CITY, une ville où cohabitent des personnages incarnant le feu, l’eau, la terre et l’air, malgré certaines incompatibilités naturelles… »
Modeste ! Je remarque quelques lacunes ! “Element city” représente en arrière plan la Corée dont le drapeau national comprend les 4 éléments “le feu, l’eau, la terre et l’air”. autour du Taijitu (symbole du yin yang). https://fr.wikipedia.org/wiki/Taijitu
https://fr.wikipedia.org/wiki/Drapeau_de_la_Cor%C3%A9e_du_Sud
Malgré les critiques, continue de prendre les chemins de terre pour nous informer d’une autre façon.