En pleine gorafisation accélérée de la presse, les publications financières conservent le minimum de sérieux qu’elles doivent à leur lectorat aisé. C’est le cas du World Wealth Report du cabinet Capgemini.
On y apprend d’abord que le « nombre de personnes fortunées dans le monde, définies par Capgemini par les personnes dont l’argent disponible hors résidence principale dépasse le million de dollars, a reculé de 3,3 % en 2022 à 21,7 millions de personnes » – soit (même en décomptant leur démographie catastrophique) au moins un demi-million de losers rincés, parmi lesquels il est statistiquement impossible de ne pas trouver de nombreux complices (au moins par passivité) du Great Reset de Klaus Schwab.
Vous savez désormais quoi répondre au prochain mélenchonien à poil dru qui vous parlera du « mauvais mondialisme » comme une inévitable conséquence du « capitalisme » et de « l’avidité » des riches : opinion qui ne découle d’aucune observation du réel, mais simplement de l’incapacité à comprendre la nature de cette théologie sans dieu qu’est le logiciel progressiste.
Fin du Capitalisme, ou fin des Blancs ?
Le détail de cette hécatombe est encore plus révélateur : c’est le recul des indices boursiers qui en explique une grande partie. En d’autres termes : l’euthanasie de l’actionnariat (shareholder capitalism), destiné, selon les vœux de Schwab, à se faire grand-remplacer par les parties prenantes (stakeholder capitalism) – cache-sexe d’une structure de pouvoir néo-bolchévique constituée de la poignée d’oligarques qui cotisent au WEF, flanqués de quelques syndicats aux ordres et des femmes blanches du ramassis vendu sous le nom de « société civile ».
Mais, si tous ces actionnaires (même Bernard Arnault ! – d’où le « souverainisme européen » d’Emmanuel 1er) s’appauvrissent, il doit bien y avoir des gens qui s’enrichissent ? Effectivement : pendant que les riches d’Amérique du Nord et d’Europe (les riches blancs) sont décimés, ceux d’Afrique, d’Amérique latine et du Moyen-Orient (l’Occident pigmenté) sont de plus en plus nombreux « à la faveur de performances solides dans les secteurs pétroliers et gaziers ».
Traduction : pendant que les Blancs acceptent avec enthousiasme de disparaître « pour sauver la Planète », le reste de la fameuse planète ne croit pas un instant à la fin des énergies fossiles et autres fables délirantes générées par la descente d’organes progressistes de Davos. Et se reconnaît donc le droit de vivre.
cela fait plaisir à lire !
Pas mieux!
Ce n’est pas parce que des gens s’appauvrissent que d’autres s’enrichissent nécessairement. Contrairement à ce que nous raconte cet économiste improvisé qu’est Karl Marx.
Il n’est de richesses que celles que les hommes créent.
Encore faut-il que le mécanisme vertueux de création de richesses, épargne, investissement, profit, ne soit pas grippé, voire détruit par les malfrats légaux de l’Etat via le fiscalisme et les réglementations.
La seule question à se poser : comment se protéger de cette mafia qui a réussi ?
Excellent ! En particulier, la dernière phrase est collector. Un chef d’œuvre !
BRAVO MODESTE.
Klaus avait donc vu juste: vous ne posséderez rien! Ça commence en haut. Or si une chose ruisselle comme il faut c’est la débine. ???? Remember black Tuesday 1929.