La question de l’efficacité de l’ONU est depuis longtemps posée. La montée en puissance des BRICS, couplée avec le rôle grandissant du G20 face à un G7 de moins en moins représentatif, menace l’existence même de l’institution onusienne. Le poids des Américains, leur influence – pour ne pas dire la pression exercée sur un certain nombre de pays – ont profondément dénaturé l’action de l’ONU, laquelle semble être désormais incapable de trouver des compromis face aux conflits ou aux menaces de guerre. Les États-Unis sentent bien que leur pouvoir risque de leur échapper, d’où le projet de l’Administration Biden visant à réformer le Conseil de sécurité. Mais pour cela, Washington devra négocier avec Moscou. Le fera-t-il ?
Cet article publié en russe par le site vz.ru n’engage pas la ligne éditoriale du Courrier.
Les États-Unis ont leurs propres idées sur la façon de réformer l’instrument clé de la coopération internationale : le Conseil de sécurité de l’ONU. Mais quels changements veut accomplir Washington ? Pourquoi a-t-il inévitablement besoin du soutien de la Russie ? Et dans quels autres domaines les États-Unis ont-ils un besoin urgent de l’aide de la Russie ?
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J’adooore le titre! Seule la Russie pourra sauver les usa de l’effondrement ! Excellent…merci de m’avoir fait rire!????????????
Je vous retourne le compliment à la puissance mille.
Les USA disposent de deux solutions politiques qui seront peut-être plus des problèmes que des solutions, il n’empêche que des échappatoires existent avec Trump et Kennedy.
Les néocons vont tout faire pour qu’aucun gouvernement en faveur de la paix puisse voir le jour, ce qui pose un grave risque de crise politique intérieure voire de conflit civil, mais aussi un grave risque de politique étrangère d’une Amérique qui veut garder son hégémonie alors que celle-ci est d’ores et déjà perdue au profit des BRICS et du monde multipolaire.
La déclaration universelle des droits de l’homme dans une société civile pose bien les bases démocratiques de la constitution de la nation dans laquelle ils évoluent. Le préambule de la charte de l’ONU manque cruellement d’une déclaration équivalente pour les nations constituées dans la société des nations : elle pourrait s’appeler “déclaration des droits des peuples à disposer d’eux-mêmes”.
La seule proposition actuelle d’organisation mondiale des nations est une dictature Souabe unipolaire ou totalitaire sous l’autoritée d’un chef de guerre unique, le président des USA.
Cela ne peut tenir, le temps présent est propice à ce que toutes les grandes nations anciennes ou dominantes, que cette domination soit militaire, diplomatique ou philosophique, reconnaissent le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes.