Ceux qui cherchent encore à interpréter le Spectacle oligarchique de notre époque en termes moraux et idéologiques voudraient s’imaginer Musk et Macron comme des ennemis. Sont-ils amis ? Les propos élogieux que le premier a récemment tenus sur le second sont surtout là pour nous rappeler qu’ils font le même métier.
Sortant de la lecture de la biographie de « l’historienne de l’art » Catherine Millet – long récit lassant d’années entières de partouzes –, un lecteur un peu naïf s’indignait à haute voix : « On se demande bien quand elle travaille ?! ».
On peut, de même, avoir de la sympathie pour tel ou tel coup d’éclat libertarien de Musk : racheter Twitter, y interdire le mot « cisgenre », provoquer Zuckerberg en duel – le tout étant de ne pas oublier que ces coups d’éclat sont l’objet d’activité principal de l’entreprise spéculative Elon Musk : il n’a pas plus inventé Twitter que le libertarianisme ou que l’inutile voiture électrique.
Musk est juste un Mozart (pour le coup : un vrai) de la spéculation boursière, vivant littéralement de coups de com’. Comme le mari de Brigitte, donc – à ceci près que ce dernier arnaque, non pas des actionnaires, mais des électeurs.
Elon et Manu : des cotes qui se kiffent
Il y a donc probablement une sorte de sincérité paradoxale dans les éloges adressés par la rock star de Tesla à la vedette du penser printemps (« Je sais que tout le monde ne l’aime pas autant mais moi, je l’aime bien. ») – alors même qu’entre eux, la question de la sincérité a autant de sens qu’entre deux actrices porno qui se font des mamours lesbiens pour exciter le chaland.
Il est vrai que la com’ muskienne trouve plus à s’appuyer sur la com’ macronienne que sur celle d’un Scholz qui, à gabarit pourtant égal (comprendre : rachitique), n’arriverait peut-être même pas à fasciner un parterre de puceaux en descendant cul-sec un soda vaguement alcoolisé.
Qu’elles se présentent comme « historienne de l’art » (qui a écrit quoi, à part le récit de ses parties de jambes en l’air ?), « magnat industriel » (du véhicule non-rentable, carburant au snobisme) ou « président » (d’un pays non-souverain et surendetté), Mmes Millet, Musk et Macron font en réalité le même métier – qui se trouve être le plus vieux du monde…
Musk, malgré qu’il soit l’homme le plus riche du monde et a été assez doué pour le devenir, n’est malgré tout qu’un homme et peut être aussi l’idiot utile ou pas de la malfaisance mondiale.
La carrière de la business woman Catherine M. : une perpétuelle OPA sur l’ὀπή (= “trou”).
Comme l’a bien dit Alain Minkowski.
non, le plus vieux métier du monde est le renseignement : car pour aller voir celles auxquelles vous pensez, encore faut-il savoir où !
Je crois que Macron n’arrive pas à la cheville de Musk, ses usines construisent une tesla en 10heures là où Volkswagen met 20heures, ses lanceurs de satellites coûtent le tiers des autres lanceurs, le rachat de Twitter est une bouffée d’oxygène dans les médias majoritairement toxiques ( sauf CdS, sud radio et Fsoir) c’est un grand industriel, un grand marchand, mais son projet neuralink de puce électronique dans le cerveau est assez inquiétant. Macron n’a jamais rien fait de valable et a même caché ses gains de chez Rothschild dans les îles anglo-normandes avec la bénédiction de Bercy.
Oui Macron est un évadé fiscal légal ☹️
Catherine Millet, c’est pas l’ancienne rédac-chef de “Je suis partouze”?
????
????????????
On ne peut pas comparer Macron à Musk qui dépasse immensément le premier même si on n’est pas d’accord avec tout ce qu’il fait (Neuralink m’inquiète)