Pour tourner la page des retraites, Macron a décidé de relancer l’expansion permanente de la machine bureaucratique. Cette fois-ci, il entreprend de l’installer à Marseille, où des tombereaux d’euros versés par l’Etat sont supposés régler les problèmes d’une ville abandonnée par sa propre population aux mafias et aux arrangements en tous sens. Dans le même temps, l’Assemblée Nationale entreprend d’améliorer l’accord négocié entre les partenaires sociaux sur le partage de la valeur ajoutée. Dans les deux cas, Macron et la caste font croire que l’intervention verticale de la bureaucratie peut constituer une solution, alors que les cinquante dernières années de notre histoire nationale montrent que l’Etat n’est jamais la solution, mais toujours le problème. En l’espèce, une nouvelle gabegie se prépare à Marseille, et un nouveau loupé se prépare dans le partage de la valeur ajoutée.
Tiens ! pendant qu’Emmanuel Macron passe trois jours à Marseille, pour promouvoir « Marseille en grand » à coup de subventions apportées par l’État, l’Assemblée Nationale se met à débattre de façon surréaliste d’un accord conclu par les partenaires sociaux, à la demande de Macron, sur le partage de la valeur ajoutée. Il paraît que les députés sont beaucoup plus efficaces pour organiser la vie des entreprises que les patrons et les syndicalistes !
On se divertit par avance de ces exercices grandeur nature où la caste va démontrer une fois que sa bureaucratie, au nom de la protection des « petits » va étouffer l’ordre spontané et sa dynamique pour mettre en place une planification rationnelle qui nous amène droit dans le mur.
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Macron se révèle tel qu’ en lui-même, dans la peau d’ un allègre affidé de la destruction positive et l’ enseignement à en tirer est que l’ aficionado du « en même temps » ne peut contrarier facilement sa nature ..profonde..
Encore une fois ce sont les PME, créatrices d’emploi et de richesses, qui vont faire les frais de ces nouvelles mesures réglementaires coûteuses à comprendre, à mettre en œuvre, à documenter et à justifier, source bien souvent d’incertitude juridique. Sur 11 salariés, j’en ai deux qui ne font que (RH et compta) veiller, satisfaire et répondre aux règles édictées par plus de ministères que je ne compte de membres d’équipage. Tout cela ne fait que renchérir le prix de la balade au détriment … des citoyens et du reliquat de richesse à distribuer.
Autre aspect, le Pape François s’annonce à Marseille. La ville à cette occasion attire le regard des pays méditerranéens : EM fait le coucou et tente de se faire une place dans le paysage.
Les mondialistes ne veulent plus de PME, les normes européennes et la concurrence permissive intra pays UE et hors UE -via l’ article 63 du TFUE- ont été crées pour les détruire, convenez que ça tombe pile-poil, non?..!..
La fiscalité et les réglementations délirantes ont pour objectif de détruire la concurrence aux entreprises géantes qui pourront ensuite piller des clientèles captives.
J’ai connu un cantonnier retraité de la ville de Marseille qui m’a avoué qu’il n’avait travaillé toute sa vie que 15 heures par semaine, en retour de quoi il s’était engagé à bien voter pour monsieur Deferre puis monsieur Gaudin, tout le déclin de Marseille vient de là.
C’est clair comme l’eau de roche ! Article très parlant. Déjà en 2000 les étrangers qui voulaient monter une affaire en France étaient stupéfaits par les complexités administratives pour monter une société en France. Se rajoute à cela, les habitudes délirantes de certaines catégories de personnels qui font semblant de travailler sous des prétextes « syndicalement admis ». Ceci vaut pour les travailleurs de bureau aussi bien que des catégories qui font des travaux plus concrets comme les dockers ou les travailleurs du bâtiment. Il y a une obstruction culturelle, (psychologique ?) à l’efficacité. Comment changer les mentalités ?
Marseille a surtout été pendant ces trois dernières années un zélé supplétif du gouvernement dont le rôle choisi par avance avait été de développer toute une faune de fausse résistance pour renforcer, et non combattre, l’idée fausse qu’il était apparu une maladie nouvelle. Le principal moyen employé fut narratif alternatif des « traitements précoces », tout aussi faux bien sûr que le narratif principal puisque plusieurs auteurs (Rancourt, Chaillot, Massey, Martin, etc ) ont montré que la maladie dite Covid 19 n’avait jamais existé. Nous assistons aujourd’hui au retour de l’ascenseur… On prévoit dans un avenir proche l’attribution de nombreuses francisques tant les putains de Davos se sont montrées méritantes et empressées…
Impossible de demander à Macron de la fermer ne serait-ce qu’une seule semaine. Il se met en scène et balance des milliards dont il n’a pas le premier euro. Mais demandez aux Marseillais, ils sont ravis …
Dirigeant dans plusieurs grandes entreprises pendant de nombreuses années je ne peux que souscrire au besoin de réduire la bureaucratie externe et interne qui croissent de pair. Cet accroissement ne cesse de s’accélérer avec les normes et règles européennes de plus en plus nombreuses, contrôlant et nuisibles à l’activité. Quant aux collectivités locales, malgré le nombre de fonctionnaires qui travaillent dans leurs services techniques, elles font étudier tous leurs projets et divers plans par des bureaux d’étude privés réservant aux élus et aux directeurs administratifs toute l’activité de chasse aux subventions départementales, régionales, nationales et européennes. Nos pays ont toutes les caractéristiques des pays de l’ére soviétique.
Très belle tirade sur la bureaucratie tyranique et rétrograde de l’Etat français protecteur abusif.