Marseille n’a pas voté pour lui, et pourtant, dans une ville tellement à gauche qu’on peut désormais se demander dans quelle mesure c’est encore une ville française et/ou européenne, Macron se sent si bien qu’il ouvre grand les vannes du pognon de dingue.
Contrastant avec les excursions ministérielles de quelques heures récemment consacrées à la com’ du machin sous-financé intitulé « France Ruralité », la visite de 3 jours du mari de Brigitte à Marseille, accompagné de la moitié des « débiles » présumés du cabinet Borne, montre bien dans quelle direction penche – droitisation de com’ ou pas – le cœur de la Macronie : en direction de son opposition écosocialo, d’où est d’ailleurs issu le maire marseillais (Benoît Payan) qui l’accueille en grande pompe.
Car (à propos de pompe), à la clé, il y a les 15 milliards affectés au plan « Marseille en grand » : de quoi rendre hospitalière plus d’une opposition contrôlée. De la comparaison de France Ruralité et de Marseille en grand émerge un constat simple : la Macronie, qui ne compte pas investir un sou de trop dans l’électorat désespérément blanc du RN, sait délier les cordons de la bourse pour le peuple délicieusement métissé de l’imminente Grande Réinitialisation mélenchonienne.
Macron ou le socialisme à la one again
Socialiste dans ses objectifs (en finir avec toute forme d’autochtonie, et privilégier les mégapoles), la démarche l’est cependant aussi dans sa méthodologie. Exception faite de rarissimes bonnes idées (comme l’expérimentation d’une autonomie accrue des chefs d’établissement dans l’enseignement), les mesures de ce plan pharaonique sont méticuleusement configurées de façon à aggraver la dépendance de la société vis-à-vis de l’Etat : dépenser beaucoup aujourd’hui, pour pouvoir/devoir dépenser encore plus demain.
Véritable éponge à immigrés, le logement social sera ainsi subventionné, de manière à inspirer des plans d’installation en France à encore plus d’opportunistes internationalisés.
Quant à la gestion de la criminalité, elle suit un modèle hybride, à mi-chemin entre l’étatisme sécuritaire américain des années Bush (toujours plus de capacités carcérales : extension des Baumettes) et les bonnes vieilles traditions du républicanisme maffieux de marque Pasqua : Payan a beau expliquer que, contre la drogue, il faut « aller taper dans les armes et dans l’argent », concernant le second point, on s’armera plutôt de patience en attendant que quiconque ose remonter jusqu’au bout certaines filières de financement…
Le peule NUpes comme vous dites n’a surtout pas eu le droit de sortir de chez lui.
https://twitter.com/f_philippot/status/1673579169802862592
Ouais bin c’est l’argent socialo de la bce, d’abord. Pas l’argent d’Asselineau qui n’a même pas d’imprimerie, ????????; à Marseille comme ailleurs, François et ses amis gèrent l’État c’est moi ???????? depuis les salons de Monsieur l’ambassadeur Ferrero Rocher.
???????? https://youtu.be/D-CtTYULJZU
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Sorti des salons… L’économie de marché beaucoup mieux sans les marchés:
???????????????? https://youtu.be/urleZRvZXl4 . de Philippe Béchade
Macron vient ouvrir les vannes de la gentrification du centre ville aux fonds de pension. Sur le modèle de ce qui s’est fait rue de la République et pour le port de croisières. Il déverse de quoi faire taire les mafias locales et participe à la rupture entre nord et sud de la ville. Mais on peut compter sur la bourgeoisie fortunée locale à qui un Grand St Antoine bis ne fera pas peur s’il y a de l’argent à la clef. Et d’ailleurs il y a placé Castaner à Marseille.
remarquons qu’en terme de clientélisme electoral, il n’investissent pas à perpignan (dont le maire est louis Alliot), mais bon le chaland est heureux c’est ce qui compte.