En tout cas, 31% estiment que « la place de la voiture a trop été réduite à Paris » : désaveu des politiques totalitaires si parfaitement incarnées par la gestion Hidalgo, et si clairement inspirées par les théories de l’expert davosien d’origine colombienne Carlos Moreno (créateur des « villes en 15 minutes »), dont le Monde assurait la défense et illustration dans son édition de vendredi.
Trop sûre de son bon droit, la presse subventionnée chargée de l’après-vente du Great Reset tend de plus en plus souvent à vendre la mèche sans même s’en rendre compte. Après tout, du moment qu’il existe, chez les jeunes et dans les quartiers populaires, une majorité en faveur des transports en commun, la cause est entendue, non ?
Elle l’est très certainement pour Elle, qui, reprenant une enquête du Parisien, balance au passage ce chiffre de 31% : 31% de parisiens (surtout des classes moyennes et de l’Ouest parisien), qui s’estiment souvent bafoués dans leurs droits de circulation – à la différence des « jeunes/populaires », qui se contentent d’exprimer une préférence (d’ailleurs prise en compte de façon disproportionnée par les autorités).
Pile : vous ne posséderez rien – Face : Carlos Moreno sera heureux
C’est cette même bonne conscience du totalitarisme davosien (sûr de son bon droit « scientifique », c’est-à-dire technocratique) qui s’exprime dans l’article que Le Monde a consacré au « martyre » de Carlos Moreno, mercenaire intellectuel du WEF de Klaus Schwab, qui aurait reçu des menaces sur les RS.
Les auteurs de l’article pensaient pourtant pouvoir se baser sur des règles claires : tandis que toute opinion de droite/réactionnaire est ipso facto criminalisable, il est bien entendu que les théoriciens d’un totalitarisme socialiste/égalitariste/progressiste ne seront jamais mis devant leurs responsabilités. Quand le socialisme semble massacrer, voler ou enfermer, cela signifie simplement qu’il faut rajouter une couche de socialisme – ou, dans le pire des cas, que la théorie n’a pas été correctement appliquée.
Au passage, Le Monde confirme d’ailleurs la réalité des principaux griefs évoqués par les « complotistes » à l’encontre de Moreno : ses débuts marxistes-révolutionnaires, ses liens avec le WEF de Klaus Schwab, l’influence de ses théories liberticides sur les concepts urbanistiques de l’administration Hidalgo…
Avec des fakt-tchékistes comme Elle et Le Monde, a-t-on vraiment encore besoin de « complotistes » ? Pas forcément.
Et d’ostracisme ?