Les prix de l’énergie dictés par l’Eurogoulag nous condamnent à la désindustrialisation ? C’est possible, c’est regrettable. Mais que fait le gouvernement ? Naturellement rien, étant donné que la France, pays non-souverain, a désormais, en lieu et place de gouvernement, une amicale de la catéchèse queer, dont la mission est de « lutter contre la haine ». Et notamment contre la haine de communautés imaginaires, comme les « personnes LGBT+ ».
Pour ma part, j’ai toujours détesté les rousses. Est-ce un crime de pensée, contre lequel le gouvernement Borne annoncera bientôt un « plan d’action » ? Et si l’idée saugrenue me venait d’agresser une rousse dans la rue, serait-ce un problème de droit pénal et d’ordre public, ou un de ces péchés de nature religieuse par lesquels on se dénonce comme bénéficiaire d’une rééducation encore imparfaite ?
Il est, bien entendu, impossible de le savoir, étant donné que – à la différence du droit pénal et de l’ordre public, soumis à la rationalité – les crimes de pensée, en eux-mêmes aussi « dangereux » que mon aversion pour les rousses, ne sont criminels qu’en vertu de telle ou telle fatwa.
Le Parti de l’Amour combat la Haine
Comme la chapelle LGBT n’est jamais qu’un sous-produit de la théocratie féministe, c’est, sans surprise, Elle qui se charge de l’après-vente de ce énième « plan de lutte contre la haine » (et donc aussi, a priori : de lutte pour l’amour), « présenté par Isabelle Rome dans les locaux de l’association SOS homophobie ».
Le constat, nous dit Elle, est alarmant : « depuis 2016, les actes anti-LGBT+ enregistrés sont en augmentation de 129 % ». Si on se dotait enfin d’un moyen de dépister toutes les victimes ayant, au cours de leur existence, pratiqué la sodomie, on pourrait probablement porter ce chiffre à 12900% – en dépit d’une sous-signalisation des « cas », sur laquelle Elle attire l’attention, sans croire nécessaire de la comparer à celle qui affecte les signalements d’effets pharmaceutiques dits secondaires.
La solution ? Plus de rééducation, bien sûr. Et notamment « l’usage de formulaires inclusifs pour que les élèves enfants de couples homosexuels puissent indiquer, comme représentants légaux, deux pères ou deux mères ». Une mesure pas ruineuse – comparée, notamment, aux « 7 millions d’euros (…) alloués pour renforcer et pérenniser le soutien aux centres LGBT+ ».
Avant la chute de Byzance, le clergé débattait bien du sexe des anges… Et la Rome finissante se vautrait dans la luxure.
Mais le marxisme est passé par là, quand des personnes sont différentes, c’est forcément qu’elles sont dominées et que l’Etat doit se porter à leur secours. L’Etat discriminateur et spoliateur, à force de piétiner les droits de la majorité et le droit tout court, pourrait bien se prendre un retour de boomerang. Et personne ne le défendra.
Les trois chapelles du chauvinisme, à savoir male, female et trans, se font la guerre en cultivant la haine, ce qui conduit l’humanité à la stérilité la plus totale. La fécondité qui est l’activité la plus naturelle de l’humanité à porter des fruits ne peut de réaliser que par l’amour. Qui peut arrêter ce suicide collectif renforcé par la cocaïne et le mauvais exemple des élites autoproclamées? Les mafias peut-être, par attrition.
Les LGBT sont par rapport aux homosexuels ce qu’étaient les communistes par rapport aux ouvriers: on ne voulait pas vraiment admettre qu’un ouvrier puisse ne pas vouloir pas être communiste…
Et qui sait encore que dans les méga manifs de 2012-13 de La Manif Pour Tous, bien des homosexuels manifestaient contre le mariage gay?