La publication par l’INSEE des chiffres de la mortalité en 2022 est quasiment passée inaperçue la semaine dernière. Elle pose pourtant de sacrées questions… trop embarrassantes sans doute pour le cartel de la presse subventionnée, qui s’est nourri de la peur éhontée du COVID pendant 3 ans, et a servilement proposé une soupe sans nuance sur les bienfaits prétendus du vaccin, sans jamais s’interroger sur les mensonges évidents de l’industrie pharmaceutique. Donc, alors que le vaccin devait nous sauver d’une mort quasi-certaine, on s’aperçoit qu’il n’en a rien été. En 2022, la mortalité a augmenté par rapport à 2021… année où la mortalité n’a guère baissé de façon fulgurante par rapport à 2020 où le COVID a prélevé son tribut chez nos anciens les plus fragiles. L’INSEE se garde bien d’expliquer le phénomène… mais tout le monde comprend que le vaccin a tué au lieu de sauver.
Il faut donc absolument lire les chiffres de la mortalité de 2022 (jusqu’au 24 décembre 2022, pour être précis) comparés à ceux de 2021 et de 2020 pour mesurer le mensonge que la théorie officielle du « le vaccin va nous sauver » représente. Ainsi, si l’on examine le tableau chiffré produit par l’INSEE (curieusement peu réutilisable, nous en produisons ici les dernières lignes, la première colonne de chiffre correspondant à 2022 et la dernière à 2019), on trouve ceci :
Autrement dit, au 24 décembre 2022, la France avait enregistré 654.492 décès, soit le quasi-équivalent de l’année COVID (654.843 décès), et 8.000 décès de plus qu’en 2021 (646.559 décès) ! Cela nous fait quand même 54.000 décès de plus qu’en 2019. Ce chiffre record suffit, en soi, à prouver que la vaccination n’a eu aucun effet positif notable sur la mortalité de notre pays, alors même que les « vagues » de COVID de 2022 ont été bien moins virulentes.
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Il faut toujours corriger ces données du vieillissement de la population avant de tirer des conclusions.
D’ailleurs, les chiffres INSEE de mortalité toutes causes montrent bien une augmentation constante des pics hivernaux depuis 2008.
Voir une analyse fouillée de ces données :
https://www.covid-factuel.fr/2023/01/12/y-a-t-il-une-surmortalite-depuis-2021/
Pour suivre de façon beaucoup plus précise la mortalité telle que fournie par les fichiers mensuels nominatifs de l’INSEE, je pense que l’on sera, en chiffre définitif, autour de 683.000 décès en 2022.
Un record, donc.
Après, il faut affiner, car la pyramide des âges change d’une année sur l’autre, et la simple comparaison des chiffres bruts de mortalité peut se révéler assez imprécise. Il faut regarder les taux de mortalité, classe d’âge par classe d’âge, et ce que les démographes appellent la mortalité standardisée – toutes choses expliquées par Pierre Chaillot, par exemple.
Il est cependant clair que 2022 va connaître une surmortalité (« toutes causes ») anormale que j’estime entre 50.000 et 60.000, soit +9% par rapport à la « normale ».
Sachant que les décès attribués officiellement au covid sont, en 2022, voisins de 38.000 (source worldometers). Ce qui en soi fait déjà beaucoup, compte tenu du fait que nous disposons de vaxxins géniaux, paraît-il, avec une couverture vaxxinale des personnes à risques qui doit approcher des 90%, et qu’en plus nous n’avons eu à affronter que le variant Omicron, nettement moins virulent que les précédents…
Rappelons aussi que sur les 38.000 décès officiellement attribués au covid, on peut estimer à 5-6.000 le nombre de non vax parmi eux, et donc 32-33.000 le nombre de gens vax (*2 ou *3 voire *4).
Restent donc près de 20.000 décès « en trop » non attribuables au covid (50-60.000 moins 38.000). De quoi sont donc mortes ces personnes ?
D’un système de santé à bout de souffle, certainement en partie, avec des hôpitaux débordés en quasi-permanence, sans parler d’une médecine libérale en grande tension.
On peut s’interroger aussi, évidemment, sur l’impact des effets secondaires des vaxxins à ARNm.
Selon mes estimations (à affiner), ce sont surtout les personnes âgées qui composent le gros de ces décès en trop : au-dessus de 60-70 ans surtout.
Je suis par ailleurs étonné par la nette remontée des taux de mortalité des 20-40 ans en 2022, jusqu’à des niveaux qu’on n’avait pas vus depuis le début des années 2010. certes, en valauer absolue cela ne fait que quelques centaines de décès, donc beaucoup moins que chez les plus de 60-70 ans. Mais quand même. Même phénomène chez les 0 à 9 ans, en passant.
Deux précisions :
1/ je travaille à partir des fichiers nominatifs de l’INSEE, fournis ici : https://www.data.gouv.fr/fr/datasets/fichier-des-personnes-decedees/ qui incluent les décès survenus à l’étranger, contrairement aux tableaux publiés par l’INSEE. Il est donc normal que je trouve plus de décès totaux en 2022 que l’INSEE : estimation à 683.000 avec les décès survenus à l’étranger, quand l’INSEE publiera sans doute un chiffre voisin de 675.000. Cela ne change rien à l’analyse : 2022 sera une année de forte mortalité, y compris en mortalité « standardisée ».
2/ pour le chiffre de 32-33.000 vaxxinés décès du covid, je me réfère aux tableaux de la DREES, qui ont constamment indiqué que les non vax représentaient un petit 15% des malades du covid hospitalisés en soins critiques, la différence étant constituée de vaxxinés *2, *3 voire *4.