Comment Robert F. Kennedy Jr. a attiré l’attention de la Silicon Valley

Dans une vidéo partagée par le NewYork Post samedi , le candidat démocrate à la présidence, Robert F. Kennedy Jr (RFK Jr.), a déclaré que les Juifs et les Chinois étaient moins vulnérables au Covid, suggérant même qu’il pourrait s’agir d’une manipulation génétique délibérée. Ses déclarations ont rapidement suscité la controverse et l’indignation de certaines organisations juives et même de plusieurs démocrates de premier plan. Mais ses positions controversées ont suscité l’intérêt de la Silicon Valley en raison de son approche non conventionnelle et de son rejet de l’establishment politique. Certains leaders technologiques ont déjà exprimé leur soutien à sa candidature, appréciant sa volonté d’aller à l’encontre du statu quo et son engagement en faveur de l’innovation technologique.

Une poignée de titans de la technologie derrière RFK Jr.

Robert F. Kennedy Jr., ancien avocat spécialiste de l’environnement et neveu du président John F. Kennedy, a annoncé en avril qu’il se présentait à l’investiture démocrate pour l’élection présidentielle, défiant ainsi le président Biden. Sa campagne a rapidement attiré l’attention de la Silicon Valley, malgré ses positions controversées sur les vaccins pour enfants – affirmant qu’ils étaient liés à l’autisme – et ses “théories du complot” concernant l’implication de la Central Intelligence Agency (CIA) dans le meurtre de son oncle. Il s’est également interrogé sur les effets du Wi-Fi sur la santé, notamment sur le risque de cancer. Selon le Wall Street Journal, la Silicon Valley a traditionnellement montré de l’intérêt pour les anticonformistes en politique, ce qui explique pourquoi certains leaders technologiques ont soutenu des candidats non conventionnels comme Donald Trump en 2016 et 2020. Cette fois-ci, c’est John F. Kennedy Jr, un démocrate, qui attire l’attention de la communauté technologique. Des personnalités influentes telles que Chamath Palihapitiya, David Sacks, Mark Gorton, Jack Dorsey (le cofondateur de Twitter) ont déjà exprimé leur soutien à la campagne de Kennedy.