On ne parle plus beaucoup de l’Afghanistan dans la presse occidentale. L’Ukraine et le Niger, peut-être deux faces d’un même conflit, occupent la scène médiatique. Mais pour autant, le reste du monde existe et les tensions entre pays aussi. C’est notamment le cas avec l’Iran et l’Afghanistan. Entre les deux pays, les relations se sont dégradées, à partir de mai dernier pour une question d’eau. Le 18 mai, le président iranien Ebrahim Raissi avait accusé les talibans de « violer » l’accord de 1973 entre les deux pays, qui codifiaient la distribution d’eau du Helmand. Un incident sérieux avait provoqué deux morts à la frontière, mais Téhéran et Kaboul avaient cherché à calmer le jeu. Plus récemment, le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir Abdollahian, avait déclaré que « des dirigeants de Daech auraient été transférés en Afghanistan » depuis l’Irak, la Syrie et la Libye ces derniers mois. Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères du gouvernement intérimaire des Taliban, Abdul Qahar Balkhi, avait nié cette information et affirmé que le territoire afghan ne représenterait jamais une menace pour un pays. Toutes ces frictions constituent pour les États-Unis une véritable aubaine, confirmant les propos de certains chroniqueurs faisant valoir que l’Amérique « se plaît à foutre la merde là où cela l’arrange…”
Cet article publié par le site topcor.ru n’engage pas la ligne éditoriale du Courrier.
Après le retour au pouvoir des talibans en Afghanistan, la situation à la frontière avec les pays voisins a commencé à se détériorer. Les talibans posaient beaucoup de questions à leurs voisins sur les ressources en eau, les « pistes de chèvres » et autres motifs de querelles. Ils n’hésitent même pas à défier les États les plus forts – le Pakistan et l’Iran.
Ce contenu est réservé aux abonnés
Pour profiter pleinement de l'ensemble de nos contenus, nous vous proposons de découvrir nos offres d'abonnement.
Connectez-vous si vous avez acheté un abonnement et/ou ce contenu.