Le 27 juillet, le parlement ukrainien a prolongé de 90 jours la loi martiale et la mobilisation décrétée après l’invasion russe. Avec le maintien de la loi martiale, les élections parlementaires régulières sont donc reportées de l’automne à une date indéterminée. La tenue des élections présidentielles prévues pour le printemps prochain est pour l’instant totalement incertaine. Les élites bruxelloises restent silencieuses à ce sujet. Ce sont pourtant elles qui devraient faire pression en faveur d’élections si l’Ukraine doit remplir ses obligations en tant que candidat à l’adhésion. Mais les élites échouent une fois de plus – avec de lourdes conséquences.
Juridiquement, la situation semble claire : l’article 19 de la loi sur l’état de guerre interdit l’organisation d’élections. Selon l’article 83 de la Constitution, le mandat des députés est automatiquement prolongé jusqu’à sa suspension. Par conséquent, les citoyens ukrainiens n’éliront pas de nouvelle représentation populaire à l’automne, les députés restent en place, tout comme le gouvernement.
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Comme disait le président Omar Bongo : « on n’organise quand même pas des élections pour les perdre » l’Ukraine sur la voie du Gabon.
Et la France sur la voie de l’Ukraine?…
Étonnant en temps de guerre ? Tout pays en conflit fait la même chose !
Pour un virus en France on a géré le pays en conseil de défense
On n’a pas de leçon à donner