Alors que la France désapprouve le coup d’État au Niger, elle semble beaucoup plus accommodante avec Ali Bongo Ondimba, le Président gabonais qui postule à un troisième mandat. Les irrégularités et les fraudes se sont multipliées durant le scrutin, et la victoire annoncée du candidat sortant devrait susciter d’importants mouvements de protestation. En prévision de ce chaos, le pouvoir en place a pris le pouvoir dans les rues et prépare une proclamation très houleuse ce mercredi. Mais à quel prix ? Le Gabon, trésor de l’empire en Afrique, pourrait bien voir à son tour dans la France la cause de ses malheurs. L’aveuglement macroniste est en passe de nous faire perdre un nouveau maillon dans la chaîne de la Françafrique.
La situation semble de plus en plus tendue et fragile au Gabon, où les élections présidentielles dont le déroulement a donné lieu à de très forts doutes devraient déboucher sur la victoire du candidat sortant Ali Bongo Ondimba, Président depuis 2009, et lui-même fils du président Omar Bongo, au pouvoir de 1967 à 2009. Selon nos informations, la police et une partie de l’armée auraient été déployés préventivement non seulement à Libreville mais aussi dans le reste du pays, pour éviter une contestation dans les rues, à l’approche de la proclamation de la victoire d’Ali Bongo, qui effectuerait ainsi son troisième mandat.
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Il faut lire ou relire la biographie du Maréchal Lyautey, de sa conception du rôle de la France au Maroc pour comprendre le désastre de la colonisation par la république française en Afrique. Quand Jules Ferry déclare «les races supérieures ont le devoir de civiliser les races inférieures » Lyautey a répliqué «comment inferieures ? ils sont différents! »