Revenu tout pimpant d’un huis-clos de Saint-Denis que l’histoire retiendra probablement comme « les pleins-pouvoirs au maréchal Macron », Bardella déclare, avec l’effronterie caractéristique des caïds de banlieue, qu’il ne « servira pas de béquille à un pouvoir en recherche de cap ». Est-il, pour autant, vraiment nécessaire de préciser ce que ce pouvoir recherche, et de quoi un Bardella va finir par lui servir ?
Les Roumains poussent la misogynie jusqu’à rigoler à belles dents de la blague de cette dame qui se présente au commissariat, affirmant avoir été violée. On lui demande où et quand. « Chez moi, répond-elle. Entre 17h et 19h, tous les jeudis depuis cinq ans. »
C’est un peu l’histoire de ce RN, passé de la compromission brouillonne sous la direction de l’incapable Marine à la filouterie professionnelle du sémillant Bardella, qui ne se dégonfle pas : traitant (à raison) Macron de « marchand de phrases » à l’issue de la réunion de Saint-Denis, il lui trouve malgré tout des circonstances atténuantes (Macron « n’a pas conscience de la brutalité de sa politique » – ben voyons…).
Engagez-vous, rengagez-vous !
Puis vient la question cruciale :
« Si une seconde invitation vous est envoyée, y retournez-vous?
- Je ne sais pas. »
Mais la soupe est si bonne qu’en réalité, la question elle est vite répondue.
Profitons, d’ailleurs, de cet étrillage pour éviter la démagogie anti-élitaire. Les cadres du RN simulent l’opposition pour continuer à passer à la caisse ? Certes. Mais son électorat (« France périphérique », ou white trash ?) le suit sur cette voie. Sinon son électorat historique, du moins celui que Bardella drague en affirmant être allé faire allégeance discuter pour avoir l’occasion d’intercéder (décidément, ce catholicisme zombie…) en vue d’« un geste significatif en faveur du pouvoir d’achat ».
Du pouvoir d’achat, tiens donc. Et comment ? En quittant le club UE/OTAN du suicide collectif occidental ? Que nenni ! Ukraine d’abord ! Quand le très aligné Bardella vous parle de « pouvoir d’achat », ce qu’il faut par conséquent comprendre, c’est : pompe à subventions. Pompe que lui fera certes semblant – pour se démarquer, au minimum syndical, de la NUPES – de vouloir activer prioritairement (comme si l’UE/Davos/ONU nous le permettait…) en faveur de ses whites, de ses blancos.
Tout devient cher – à part les phrases…
Parler du RN, fusse de manière critique, c’est lui donner une visibilité et de la crédibilité.
Si l’on veut absolument écrire quelque chose sur le RN alors,il suffit d’une ligne: le RN coche toutes les cases de l’atlantisme, et l’atlantisme c’est la vassalisation à ceux qui n’ont jamais été nos alliés, contrairement à ce qu’ils prétendent.
Pour moi cela s’appelle une haute trahison.
Nous avons connu un président du FN excessivement carnassier et aujourd’hui nous avons un président du RN excessivement fade, nous avons l’impression qu’il a derrière tout ça un metteur en scène lourd et manichéen. Le RN a un programme économique socialiste et s’il est politiquement soumis aux USA, c’est du macronisme, à quoi sert il ?
À nous faire croire qu’il existe une opposition.
Il sert aussi à faire élire le candidat de l’oligarchie au second tour grâce au plafond de verre.
D’accord avec le post ci – dessus si ce n’est qu’il est un illusionniste et ses tours de passe passe séduisent un public hypnotisé un peu trop nombreux.
La PME Le Pen est une association très lucrative sans but. Ses dirigeants feraient n’importe quoi pour du pognon des autres : les meetings de Jean Marie reesmblaient à des réunions avec des escorts chargées de chauffer le public.
Le choix de Saint Denis pour le proxénète de l’Élysée n’était finalement pas un hasard.