En France, près de 6 millions de retraités (37% de l’ensemble selon le gouvernement) perçoivent une pension inférieure à 1.000€ par mois… Cette misère concerne largement les femmes, qui n’ont pas assez cotisé pour constituer des droits pleins. Que faire pour régler cette situation désastreuse qui pèse fortement sur le moral collectif, et sur la capacité du pays à envisager sereinement son destin ? A l’occasion de la négociation sur les retraites complémentaires, le patronat semble ouvert à la résorption partielle de ce déséquilibre grâce aux moyens de l’AGIRC et de l’ARRCO. Les syndicats de salariés beaucoup moins. En toile de fond, toute la question est de savoir de qui doit relever la correction d’un état de fait socialement détestable.
C’est vrai que ce n’est pas très simple à régler, cette situation où plus de 5,7 millions de retraités perçoivent une pension inférieure au seuil de pauvreté ou très proche de celui-ci. Dans la pratique, la retraite est contributive, et son montant obéit donc à un calcul de droits ouverts par des cotisations. Si les cotisations sont insuffisantes, la retraite est faible.
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Heureusement, un certain nombre de ces femmes ne sont pas seules… Les solidarités familiales seront toujours préférables à la “bienveillance” de l’Etat.
Pour les autres cas, évidemment, l’Etat est désargenté. Le quoi qu’il en coûte ne fonctionnant pas dans ce cas-là.