Au Royaume-Uni, la chasse à l’espion chinois est ouverte, particulièrement dans les milieux conservateurs, qui semblent être la cible privilégiée de l’influence de Pékin. Coup sur coup, deux affaires d’espionnage embarrassantes viennent de défrayer la chronique. Elle semblent montrer que l’Angleterre est globalement mal armée pour faire face à une offensive chinoise d’ampleur en matière de renseignement. Curieusement, la France est muette sur ces sujets. On peine pourtant à croire que nos élus ne soient pas la cible de tentatives malveillantes.
Tout a commencé la semaine dernière avec une mise en garde à vue assez inattendue : celle de Chris Cash, 28 ans, qui était employé par le Parlement britannique, comme “chercheur” en relations internationales. Il semblerait que l’intéressé ait eu accès à de nombreuses informations détenues par le Comité des Affaires Étrangères du Parlement. Cette source n’était donc pas neutre pour les autorités chinoises, même s’il est difficile de vérifier l’étendue des informations fournies.
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