Il n’y avait jusqu’à présent que le complotiste Modeste Schwartz pour expliquer que cette pseudo-guerre mondiale incapable (en 18 mois…) de quitter le sol de l’Ukraine orientale n’était qu’une comédie sanglante servant de lubrifiant à l’appétit de Green Deal des femmes blanches de Bruxelles et des industriels (aussi verts que connivents) qui les financent. Aujourd’hui, c’est l’acteur Zelensky – bouffon en chef de la farce meurtrière – qui, depuis la tribune de l’ONU, vient confirmer cette interprétation en assimilant explicitement Vladimir Poutine au changement climatique.
Lançant l’Ukraine comme un projectile kamikaze contre le mur d’une puissance nucléaire, Zelensky racontait aux pigeons qu’il conduit au massacre – et, grâce aux cocktails vitaminés qu’il s’administre, parvenait peut-être lui-même à croire– que tout allait bien se passer.
Il va de soi que rien ne se passe bien : à la tribune de l’ONU – dans une chemise plus si camouflage que ça –, le voici aujourd’hui qui évoque lui-même « des dizaines de milliers de morts » (une litote, selon certains analystes).
Et là, basculement psychédélique : sortant de la bouche du pianiste de Kiev, soudain, on entend la voix criarde de la Sybille de Stockholm, Greta, qui, dans pratiquement la même phrase, se met à nous parler des morts météorologiques climatiques du Maroc et de Lybie. Eh oui : eux aussi ont été tué par Vladimir Poutine.
Qui veut noyer son russe, il dit qu’il a le carbone
C’était, jusqu’à présent, une petite mélodie qu’on entendait en toile de fond des gros bobards à la Slava – et à laquelle seul Modeste Schwartz daignait tendre l’oreille. Derrière la soudaine (et déjà assez hallucinante) passion des eurocrates irénistes pour la souveraineté nationale (du moment que c’est celle du moins viable de tous les Etats-nations inscrits à l’ONU : l’Ukraine), la basse continue du Green Deal : des énergies fossiles si âprement diabolisées qu’un complotiste invétéré avait vite fait de se demander si leur élimination (d’Europe !) était le moyen ou l’objectif de cette croisade russophobe des nouveaux Teutoniques arc-en-ciel.
Schwartz en a rêvé, Zelensky l’a fait : sachant qu’il s’adressait à l’Occident historique (c’est-à-dire à la sous-section de l’oligarchie mondiale qui fait mine de prendre au sérieux le crédo néo-manichéen du mondialisme davosien), le pianiste a mis les petits flacons dans les grands : tous ensemble, jusqu’au bout, contre le Mal et pour le Bien – Slava !