En dépit de son jeune âge, le mari de Brigitte est un sage qui sait parfaitement ce qu’il faut penser de la météo rebaptisée « climat », du Green Deal rebaptisé « Ukraine » etc.. Il a juste une petite hésitation concernant « la fin de vie » – se lamente le Monde, qui nous le dit en proie à « des interrogations personnelles » et peut-être « sensible à la parole du Saint-Père ». J’en ai la larme à l’œil.
Prisonnière d’un en même temps devenu consubstantiel au régime, la Macronie est néanmoins obligée de constater qu’il fait de moins en moins recette – une assez mauvaise nouvelle, au moment où la France doit entrer dans le dur du Reset (via, notamment, « l’inflation »).
Elle a donc été obligée de se rappeler brusquement plein d’évidences longtemps niées avec ardeur : que les Français sont « attachés à la bagnole », qu’ils n’aiment pas les arabes sont aussi attachés à « la laïcité », etc..
C’est dans cette série de réminiscences morbides que s’insère la question de la fin de vie, sur laquelle le Monde, citant un ancien ministre proche du dossier, nous explique que Macron « oscille » : il a dû se souvenir que ces mêmes français, irrécupérables automobilistes, sont aussi les héritiers d’une culture chrétienne – plus ancienne que le bastringue progressiste vatican, et qui lui survivra – laquelle les empêche de penser aux seuils métaphysiques de la naissance et de la mort de l’humusation comme à de simples procédures technico-administratives, selon la juste doctrine davosienne du prophète Harari.
Emmanuel Rivotril s’apitoie sur les petits vieux
La sincérité des « oscillations » du mari de Brigitte n’a bien sûr d’égale que celle des protestations du jésuite Bergoglio contre l’euthanasie : celui-ci doit, au risque d’énerver quelques femmes blanches, préserver le minimum syndical de crédibilité d’un trust catholique dont le centre de gravité se situe désormais en Afrique et en Amérique latine ; et celui-là se dit qu’il va avoir bien besoin de la complicité au moins passive de l’aile post-RPR de l’EHPAD républicain pour reculer le moment (jugé, d’ailleurs, inévitable par ses mentors) d’une réaction rouge-brune à la terreur du fascisme gris davosien.
Bonne occasion de se souvenir qu’un narcissique comme le Petit n’est capable de compassion qu’envers sa propre personne (et, en l’occurrence, son régime).
Ne vous inquiétez pas l’état nazi des personnes âgées est en route, avec la crise énergétique les maisons ne seront plus chauffées, les hôpitaux sont en voie d’effondrement, les pensions retraites seront les premières victimes de la crise financière voulue et provoquée par Macron, pourtant nous savons qu’il est gerontophile, un mystère de plus ?