On l’aura compris : le moment est venu, pour les poids plume souhaitant conserver un minimum d’accès aux fromages électoraux, de faire semblant d’avoir de grandes ambitions pour 2027. Wauquiez vient de le faire avec une certaine subtilité. C’est maintenant le tour de David Lisnard, champion toutes catégories du covidisme et de l’Etat policier, qui s’agite suffisamment pour passer de l’inexistence à un statut d’aspirant à l’insignifiance.
Admettons que vous soyez François Bayrou, ou l’un de ses électeurs. Vous rêvez « d’une droite » bien bourgeoise, mais aussi bien européaniste, bien soumise à Davos, et habitée d’une envie de pénal que n’égale que sa phobie de la souveraineté et des responsabilités ? Qui vous explique, en plein milieu d’un véritable délire étatiste, qu’il y a trop de bureaucratie ? D’une droite aussi crédible que des annonces de baisses d’impôts dans la bouche de Le Maire ?
Nombreux sont les ténors du moignon de parti nommé LR qui cherchent à incarner ce rêve sénile. A l’incarner à titre de fantasme, faute de pouvoir le réaliser – étant donné qu’il a d’ores et déjà été réalisé – par la Macronie !
Grandeur et décadence d’une métastase de la Macronie
De ce point de vue, les raisons expliquant le succès jamais démenti de Lisnard comme maire de Cannes sont exactement celles qui expliquent aussi pourquoi lui et les autres bastringues du post-RPR sont condamnés – tant que durera encore leur insignifiante survie pseudo-politique – à rester des Poulidor de troisième catégorie dans la roue du mari de Brigitte : parce qu’à Cannes, face à une écrasante majorité de boomers riches, Lisnard joue trop sur du velours – alors que le secret du « succès » macronien, c’est un en même temps dosé avec exactitude pour satisfaire ce public-là tout en donnant de faux espoirs aux autres catégories sociales, victimes consentantes du Boomeristan.
Pas vraiment adepte du rentre-dedans, Lisnard admet d’ailleurs, à chaque pas, le caractère largement fictif de son galop d’essai vers d’hypothétiques primaires LR. Le Figaro s’en délecte :
« Nous sommes particulièrement nombreux… On est contents. Parfois on dit qu’on est nombreux même quand on est douze. Et là, pour une fois qu’on est vraiment très nombreux… » (sic)
« Je n’ai pas à commenter ma légitimité… ».
Effectivement. Même Modeste Schwartz s’en abstiendra.
« Peut-être que je ne percerai pas le mur du son… ».
Là, ça devient cruel.
Pas d’accord du tout avec cette critique acerbe et peu constructive. D. Lisnard dégraissera les couches inutiles de fonctionnaires et de paperasserie, et bien d’autres actions en faveur d’une meilleure efficacité de l’état par exemple.
David Lisnard est un gars sympathique, respectueux, apparemment équilibré, bon débatteur, malheureusement il évolue dans le LR moribond, il est l’élu donc le porte parole des bourgeois retraités cannois qui sont le dernier carré de la classe sociale qui a détruit la France. ( avec Neuilly et le seizième)
«Il faut porter une espérance écologique»
D. Lisnard
Deux minutes sur le site de la mairie de Cannnes, section environnement et on en reparle.
Il nous faut vraiment maintenant quelqu’un qui fasse un grand nettoyage de tous ces énarques qui n’en ont rien à faire de la France et qui ne pensent qu’à s’enrichir, ainsi que leur famille et leurs amis. Revenons à des valeurs citoyennes si nous voulons que la France redore son blason !…
Mais ce n’est pas gagné !…
Pourquoi en vouloir aux Cannois en les privant d’un aussi bon maire ?
Il les a protégés de la grande peste covidienne en faisant désinfecter leurs plages à l’eau de Javel !
Il a dit que c’était pour rassurer sa population. Comme je n’ai pas besoin qu’on me rassure ou qu’on me prenne pour un demeuré, je préfère qu’il reste maire de Cannes.
Des hauts et des bas dans mes critiques sur ModesteS. Là, très positive. Un ex-gendre idéal monté en épingle par quelques médias en mal de copie ayant trouvé pensent-il le quidam adéquat à leurs désirs. J’ai déjà dit ce que je pensais de ce personnage lisse, bien dans l’air du temps, mais hors des aspirations populaires quand bien même s’y essaye t’il par le verbe. Dans la lignée d’un Macron en plus roublard car plus d’expérience politique. Un vrai politicard des temps révolus au verbe gentillet suivant ses convictions fluctuantes au gré de l’actualité.