Le 16 novembre prochain, près de 12 millions de Malgaches seront appelés à élire leur nouveau président de la République. Mais l’opposition exige le report du scrutin en raison de nombreuses irrégularités. À une semaine du premier tour, la tension est à son comble entre l’opposition et le gouvernement en place. La prochaine présidentielle risque de provoquer une crise sans précédent dans l’Ile.
Le Collectif des candidats et leurs partisans
Le scrutin présidentiel de 2023, qui devait initialement avoir lieu ce jeudi, a été reporté d’une semaine par la Haute cour constitutionnelle malgache. Le Collectif des candidats joue la carte de la mobilisation populaire pour reporter à nouveau ces élections présidentielles, mais cette tentative semble vouée à l’échec. La Communauté de développement des États d’Afrique australe (SADC) et “la communauté internationale” (composée de la Délégation de l’Union européenne, la Représentation de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) pour l’Océan Indien, l’Ambassade d’Allemagne, l’Ambassade des Etats-Unis, l’Ambassade de France) ne s’opposent pas au calendrier électoral prévu pour les 16 novembre 2023 pour le premier tour et le second tour, le 20 décembre 2023. A l’approche des élections, Andry Rajoelina, le Président sortant, est le plus actif, suivi par Siteny Randrianasoloniaiko. Le troisième, Sendrison Daniela Raderananirina, est plutôt discret. Le Collectif, composé de dix candidats, demande sans succès le report des élections. A une semaine du premier tour de la présidentielle à Madagascar, la présidente de l’Assemblée nationale, à la tête d’une plateforme de médiation, a demandé hier «la suspension de l’élection», déjà reportée une fois.
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