Nous avons relaté au Courrier des Stratège la présence d’importantes réserves de gaz offshore dans la zone maritime de la bande de Gaza, ainsi que ses conséquences, liées au renouvellement des droits à exploration en 2024. En d’autres termes, une possible cause de la guerre actuelle entre Israël et le Hamas, mais surtout de l’ingérence américaine sur cette question d’énergie et de pactole à saisir. Nous abordons aujourd’hui une autre facette, complémentaire à la situation précédente et qui concerne le « Hamas et le pétrole ». Ainsi que nous l’avions indiqué précédemment à propos de l’« or bleu » de Gaza, la maîtrise des sources énergétiques fossiles, en particulier le pétrole, est un facteur de conflit depuis le 19e siècle, c’est-à-dire à partir du moment où sa distillation a été perfectionnée pour produire du kérosène. On lui doit notamment la guerre de 14-18. Tout ceci conforte l’idée qu’il faut relativiser le concept de « guerre de civilisation ». Les choses sont souvent bien plus prosaïques.
Cet article initialement publié sur le site Trymava n’engage pas la ligne éditoriale du Courrier.
On écrit peu de choses sur l’existence de l’oléoduc israélien « Eilat – Ashkelon ». Le silence est de mise, mais en fait, c’est la cause profonde de la crise actuelle au Moyen-Orient. Parlons-nous franchement : tout le monde, absolument tout le monde, ne se soucie pas des souffrances des Palestiniens, chassés par les Israéliens de leurs terres et retranchés dans un petit morceau de Palestine appelé « bande de Gaza ». Et pour qu’on s’en souvienne, il a fallu l’attaque terroriste du 7 octobre perpétrée par des militants du Hamas et les atrocités de représailles israéliennes, qui se sont immédiatement transformées en un véritable génocide de la population palestinienne de Gaza.
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