Le prochain forum de Davos doit se tenir du 15 au 19 janvier 2024. L’an dernier, selon les organisateurs du Forum, la notion de “polycrise” avait triomphé. 2024 devrait naissance à l’expression de “permacrise”, terme assez bien trouvé pour désigner la crise général de l’Occident qui sévit désormais, entre chaos sanitaire, chaos social, et guerre à la fois en Ukraine et en Palestine. Comment traiter la permacrise dans laquelle l’Occident stagne désormais, les pieds embourbés dans les difficultés en tous genres ?
Tiens, c’est le retour de Davos, de son Forum mondial, de Klaus Schwab et de ses théories plus ou moins fumeuses ! Cette année, tout devrait tourner autour de la “permacrise”, “permacrisis” en anglais, c’est-à-dire de la crise mondiale permanente qui permet à Schwab de vendre du conseil stratosphérique à ses 1.000 “partenaires” internationaux, qui viennent acheter du carnet d’adresses et de la renommée dans le village helvétique.
Donc, il existerait une “permacrise”, qu’à une époque les marxistes appelaient la crise permanente du capitalisme, qu’il faudrait traiter par des rustines que Klaus Schwab divise en quatre sections, regroupées sous le titre général de “reconstruire la confiance” :
- Parvenir à la sécurité et à la coopération dans un monde fracturé, qui vise à régler les crises internationales (rien que ça !) dont celle du Proche-Orient
- Créer de la croissance et des emplois pour une nouvelle ère, qui vise à augmenter la croissance dans le monde et à en partager les bénéfices
- L’intelligence artificielle comme moteur de l’économie et de la société, avec cette croyance chevillée au corps que l’intelligence artificielle est le moteur de la croissance de demain
- Une stratégie à long terme pour le climat, la nature et l’énergie : l’objectif de ce volet consiste bien entendu à faire émerger un autre modèle de consommation fondé sur une diminution des énergies fossiles.
On voit bien la tendance générale du Forum : promouvoir des solutions de “marché” pour diminuer les énergies fossiles, notamment, en développant l’intelligence artificielle.
On n’est sidéré d’entendre un équivalent d’Al Capone prôner la «reconstruction de la confiance » la confiance est un fusil à un coup, et le coup est définitivement parti. Il semble que de diminuer les énergies fossiles soit impossible avant longtemps. Hormis l’Europe suicidaire les pays en voie de développement ne veulent pas en entendre parler. Quand je pense que si les écologistes n’avaient pas empêché le développement de la filière des centrales à neutrons rapides la France aurait eu pour 10 siècles d’indépendance énergétique. J’attends le procès des escrologistes pour crimes contre la France .