En France, la crise politique déclenchée par le vote en trompe-l’œil sur l’immigration, mardi 19 décembre, a détourné l’attention que les Français auraient pu porter à un accord européen permettant le lendemain un nouvel assouplissement des règles budgétaires de lazone euro. Malheureusement, pas pour le bien des peuples.
En gros, les pays les moins dépensiers, ceux du nord, acceptent que ceux du sud poursuivent leurs dépenses pour mieux préparer l’avenir : une économie écologiste, numérique et de réarmement. Mais derrière cette manœuvre se cache toujours la même question, celle de l’euro.
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Mais que c’est agaçant cette fable sur les cigales les fourmis sur les vertueux qui ont fait des économies et sur les dépensiers qui entretiennent des bataillons de fonctionnaires inutiles.
La réalité c’est que l’euro est sous-évalué par rapport à ce qu’était le mark et surévalué par rapport à ce qu’était le franc.
Et comme la France ne peut pas dévaluer dans ce système elle traîne un véritable boulet qui a plombé son industrie dont des pans entiers ont été délocalisés et perdus.
Le dernier paragraphe de l’article est pertinent et montre bien qu’on ne peut avoir de monnaie unique sur des économies structurellement différentes quand l’instituant des mécanismes de compensation.
Mais bien sûr cela n’existe pas au niveau européen puisque l’Allemagne s’y refuse.
Les règles du pacte de stabilité et de croissance (PSC 1997) sont des règles prudentielles pour les Etats de l’UE: déficit public et dette publique doivent rester en deçà de respectivement 3% et 60% du produit intérieur brut. Dans la pratique le maximum de taux d’endettement est atteint par la Grèce avec 187% et le minimum par l’Estonie avec 18%. La moyenne de la zone euro (20 états sur 27) est de 92% et celle de l’Allemagne, le plus gros état, 66%. Les pays au-dessus de la moyenne sont la Grèce, l’Italie, le Portugal, l’Espagne, la France et la Belgique. Leur PIB représente 44% du PIB de l’UE. Que se passerait-il si le plus gros d’entre eux, la France, faisait défaut sur sa dette publique?
Cet article est fondamental, il décrit le cancer qui tue lentement la France depuis la fin du siècle dernier, dans les années 70 la dépense publique française était de 30% du PIB comme la Suisse, aujourd’hui notre dépense publique est de 60% du PIB et la Suisse est restée vertueusement à 30% du PIB, voilà pourquoi la Suisse sans pétrole est un des pays le plus riche au monde. Voilà pourquoi les industriels fuient la France. La raison de cette maladie mortelle ? C’est effectivement l’achat de la paix sociale mais aussi les français ont un parlement où sont surreprésentés les fonctionnaires qui ont protégé leur statut et privilèges ruineux . La première réforme devrait être la non égibilité ou la démission du fonctionnaire élu. Mais je crois qu’il est trop tard le socialisme français de gauche comme de droite a ouvert un abîme devant nous. Avec ça l’UE évolue clairement vers l’URSS totalitaire, qui seront nos Gorbatchev et Soljenitsyne ?