L’INSEE vient de produire un intéressant document qui méritera d’être lu dans sa version intégrale. Il évoque l’évolution des pratiques numériques depuis le COVID. Sans grande surprise, la pandémie a donné l’occasion d’accélérer le passage, notamment en France, aux pratiques numériques qui, jusque-là, demeuraient à peu près confidentielles. L’INSEE note que ce sont les classes moyennes qui manifestent le plus de réticence à numériser leur vie quotidienne.
Longtemps, on a pensé (certains, du moins, l’ont pensé) que le COVID avait servi à expérimenter des formes de rétention de la vie sociale, notamment pour accélérer le recours aux outils digitaux. On se souvient ici des idées de Klaus Schwab dans son Great Reset tendant à lier le COVID et l’entrée dans une vie future où la numérisation serait la norme.
Les statistiques publiées par l’INSEE, encore partielles, permettent de documenter ce sujet : le recours à Internet a fait un bon vertigineux pendant la crise sanitaire. Comme on le voit notamment sur le graphique ci-dessus, des pratiques encore marginales en matière d’appel audio ou vidéo sont devenues majoritaires. Mais le même phénomène s’est produit pour l’achat en ligne.
Sur ce sujet, l’INSEE note les distinctions sociales à l’oeuvre :
Internet reste un marqueur social.
Si l’on admet l’hypothèse que l’hyper-capital américain rêvait d’une occasion d’accélérer les pratiques numériques, le COVID est tombé à point nommé.
Le c ovid est tombé à date nommée !