Nous avions évoqué en décembre la loi en discussion au Sénat sur les dérives sectaires, qui se proposait de mettre un sérieux doigt (voire toute la main) dans la censure officielle pour protéger la propagande officielle en matière sanitaire. L’article 4 criminalisait les discours sur la médecine complémentaire, pourtant reconnue par l’OMS. Sur les instances du Conseil d’Etat, le Sénat a finalement renoncé à maintenir cette ligne. Mais il se murmure que la majorité macroniste rétablirait la censure à l’Assemblée Nationale.
Nous avions évoqué, en son temps, la disposition que le Sénat avait introduite dans une loi de derrière les fagots sur les dérives sectaires, prétexte à renforcer la dictature sanitaire en interdisant tout discours qui serait contraire aux injonctions de médecins financés par Big Pharma. Finalement, le Conseil d’Etat a quand même jugé ces dispositions liberticides, et le Sénat les a sagement retirées, comme l’indique le rapport parlementaire sur le sujet, que nous reproduisons ci-dessus.
Exit provisoirement, donc, le dispositif “anti-Casanovas” qui instaurait un délit d’exercice illégal de la médecine et de pratiques commerciales dès lors qu’ils seraient commis en ligne ou au moyen de supports numériques ou électroniques avec bannissement d’Internet à la clé.
On apprend toutefois que, dans son obsession de supprimer la liberté de la presse déjà évoquée dans nos colonnes cette semaine, la majorité présidentielle réintroduirait le dispositif à l’Assemblée Nationale, malgré l’opposition du Conseil d’Etat. Décidément, les macronistes sont bien fâchés avec la démocratie libérale.
Plus rien ne me surprend, la macronie se croit tout permis et se sait intouchable. Du moins tant que Macron obéit à la voix de son maître.
Attention, cet article 4 est encore plus dangereux car il anule l’indépendance médicale dans l’exercice du diagnostic et du soin de la médecine pour les généralistes et spécialistes, et même pour les professeurs de médecine ! Raoult le rappelait utilement.
Or il existe un article du code de la santé publique qui jusqu’à présent la préserve au sein des articles de la déontologie médicale*. Après le vote, aucun médecin ne serait à l’abri d’une dénonciation par un patient. La relation de méfiance cassera le lien thérapeutique. C’est catastrophique. C’est la mort garantie de la médecine de soin.
*Article R.4127-5 du code de la santé publique)
“Le médecin ne peut aliéner son indépendance professionnelle sous quelque forme que ce soit.”
Supprimons Lourdes et les grands centres œcuméniques, là où la spiritualité rejoint la médecine des corps. Cette loi antisecte s’appliquerait parfaitement à un gouvernement : assujettissement psychologique permanent via les médias, prélèvements confiscatoires, incapacité pour le citoyen d’échapper à la doxa sans être frappé par une fatwa.
Stop à la note sociale spirituelle ! Laissons les Français respirer et chercher par eux-mêmes les voies de leur bonheur.
Je suis seul propriétaire de mon corps et j’ai le droit exclusif de sa gestion. Le Code de Nuremberg devrait être inclus dans toutes les consitutions du monde.
De quel droit un médecin aurait-il une quelconque autorité sur moi ???
L’Ordre des médecins, créé par Vichy, dissous par de Gaulle qui l’a rétabli sous la pression des communistes, n’a pas de légitimité naturelle pas plus que l’OMS qui est contre-nature et en soi un inacceptable coup d’état sur tous les humains comme ces derniers temps l’ont révélé.
Merci pour votre article. Il y a un tel aveuglement des pouvoirs publics face au danger pour les libertés que représente un tel texte ! Comme si punir les soi-disant gourous relevait d’une sainte mission, d’une inquisition nouvelle, seule à même de sauver l’orthodoxie médicale et la pensée juste, celle qui ne sort pas de la norme. A moins qu’il ne s’agisse que du résultat d’années de lobbying incessant, et sans doute lucratif, mené auprès des élus et gouvernants pour protéger certains intérêts financiers et certaines positions acquises. Pas la peine de préciser de quels intérêts il s’agit.
Un peu de raison, moins d’aveuglement, un respect de la constitution, c’est tout ce que nous demandons en tant que citoyens
Encore merci d’aborder ce sujet avec un certain bon sens tellement rare en la matière