Dans le brouhaha général, où le débat sur le protectionnisme, sur l’Ukraine, et sur quelques autres sujets, deviennent des exutoires pour les différentes colères qui s’agitent, des vraies mesures structurantes passent inaperçues. Ainsi, alors que le secteur agricole souffre d’une grave pénurie de manoeuvre, le gouvernement vient de ne pas se vanter d’avoir pris une décision capitale hier : déclarer le secteur en tension, et donc autoriser le recrutement d’étrangers hors UE pour pourvoir les postes vacants. Un grand remplacement dans les campagnes pour régler la grogne ?
Face aux tensions sur le marché agricole, le gouvernement vient de prendre une mesure contre-intuitive et potentiellement explosive : il devrait, début mars, ouvrir les métiers agricoles au recrutement sans autorisation préalable d’étrangers hors UE pour pourvoir les postes vacants. Intuitivement, face aux difficultés de revenus des petits agriculteurs, on aurait pu penser que le gouvernement aurait plutôt freiné l’afflux de « nouveaux », particuliers d’Africains.
Il en est tout autrement.
Les consultations ont commencé avec les partenaires sociau vendredi dernier, donc, pour inscrire sur la liste des métiers en tension quatre professions agricoles :
- agriculteur salarié
- éleveurs salariés
- maraîchers et horticulteurs salariés
- viticulteurs et arboriculteurs salariés
Certains ne manqueront pas d’y voir une volonté de « grand remplacement » là où le protectionnisme devient un sujet de débat. D’autres rappelleront que, par-delà les mythes, le secteur agricole n’attire plus et souffre d’une grave pénurie de main-d’oeuvre.
On manque de travailleurs ponctuels pour principalement les récoltes ( vendanges, cueillettes,…). Ceux qui viennent doivent-être loger, jusque là temporairement dans des espèces de dortoirs, le temps de, puisqu’ils repartent dans leur pays.
Qu’allons-nous faire de travailleurs permanents avec une pénurie de logements et une intermittence de leur activité ?
C’est une entourloupe.
Les multinationales vont accroître l’accaparement des terres et vont avoir besoin de salariés dociles. Je ne vois que ça.
Pendant le covid, les medias avaient relayé à la demande de Borne, ministre du travail, le besoin de bras dans nos campagnes pour certaines tâches. Les français avaient répondu à l’appel.
Qu’est-ce qui empêche de refaire ce type de communication pour secouer les français ? Rien.
Mais cela va à l’encontre du quota d’étrangers à accueillir quoi qu’il en coûte.
Bonjour,
Le projet de salarier les métiers en tension rattachés au monde agricole est une bonne occasion pour l’État de régler les différents actuels l’opposant aux agriculteur Français qui, pour la plupart d’entre eux, sont propriétaires des terres sur lesquelles ils travaillent.
Grand remplacement volontaire, je ne sais pas.
Changement important s’opérant sous nos yeux, très certainement.
Avec le salariat, tous les problèmes administratifs auxquels sont exposés certains exploitants agricoles ne pèseront plus sur le salarié, car l’État mettra à disposition des nouveaux entrants l’aide nécessaire pour solutionner les problèmes rencontrés.
Comme quoi, quand on a la volonté de trouver des solutions on les trouve.
Bien à vous
Désolé j’y vois une entourloupe de plus justifiant l’entrée massive de migrants.
C’est comme » le milliard d’arbres plantés jusqu’en 2030 » promis par Mac Ron : les propriétaires forestiers touchent une subvention pour planter sur des surfaces…. rasées au préalable. Double bénef ‘ : plantation et vente du bois !
Le carburant du locataire de l’Elysée c’est le mensonge exacerbé.
Le RN a proposé un amendement pour exonérer les TPE de contrôler la régularité des salariés sous traitants.
il est proprement sidérant de constater que dans notre beau pays , doté de plus de 6 millions de chômeurs toutes catégories confondues, tant d’emplois saisonniers ou pas ne trouvent pas preneurs .
Comme le laisse entendre Emmanuel Todd dans son excellent dernier ouvrage, nous avons perdu le goût du travail manuel, laissant celui-ci aux populations importées pour nous servir.
Nous avons beaucoup trop de passagers clandestins sur le bateau France et beaucoup sont autochtones.. Un jour viendra, de gré ou de force, il faudra bien se remettre au boulot