Pendant la pandémie, les tests conventionnels ne permettaient pas d’évaluer si un patient risque de développer la forme grave du Covid-19. Les facteurs de comorbidité pouvaient entraîner une hospitalisation ou un décès chez un plus grand nombre de personnes reconnues comme vulnérables. Mais une nouvelle étude a révélé que les protéines régulant les niveaux de plasminogène et de plasmine pourraient devenir des indicateurs importants. L’étude menée par l’Université Juntendo au Japon a ouvert de nouvelles perspectives dans la recherche de biomarqueurs pour prédire la gravité du COVID-19.
Si le Covid-19 peut toucher tout le monde, ses formes graves sont plus courantes chez les personnes âgées ou déjà affaiblies par une autre maladie. On entend par comorbidité, la présence de maladies et divers troubles aigus ou chroniques s’additionnant à la maladie initiale (obésité, diabète,hypertension, maladie cardiovasculaire…). Une récente étude menée par l’Université Juntendo au Japon a exploré le potentiel des biomarqueurs fibrinolytiques, en se concentrant sur les protéines régulant les niveaux de plasminogène-plasmine, pour identifier les patients à risque. Une compréhension des réponses immunitaires déclenchées au fur et à mesure de l’évolution de la maladie est donc essentielle pour déterminer quels patients sont les plus à risque de souffrir de graves complications ou de mourir à la suite de celles-ci.
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