Assez curieusement, dans le débat des européennes, la question de la contribution française au fonctionnement de l’Union est très peu évoquée, très peu discutée, et même très peu expliquée. Il nous a paru indispensable, avec Florent Machabert, de reprendre ce sujet posément pour que chacun comprenne bien les tenants et aboutissants de notre appartenance à l’Union Européenne, loin des phrases simplistes qu’on lit un peu partout…
Que soit europhile, voire eurolatre, ou eurosceptique, voire europhobe, les faits sont têtus. Entre les “pour” et les “contre”, qui connaît vraiment les chiffres de l’Union, et qui sait vraiment combien coûtent les institutions et les politiques européennes aux citoyens français ?
- nous rappelons ici les ordres de grandeurs du budget européen et sa destination
- nous rappelons aussi la contribution française à l’ensemble…
- et l’argent qu’elle en retire !
Loin des préjugés abêtissants et des slogans simplistes…
En dehors des coûts directs, il me semble que l’appartenance à l’UE comporte des coûts indirects, du fait que nous ne maîtrisons plus un certain nombre de décisions qui ne sont que des transpositions venant de l’UE.
Tout à fait d’accord et ces coûts ne sont jamais portés à la connaissance de la population : les conséquences des politiques qui nous sont imposées comme des achats de vaccins commandés en quantité excessive, les orientations en matière “de transition énergétique”, la création d’un marché européen “de l’électricité”, la privatisation de la SNCF, EDF… les “normes européennes” qui s’appliquent en tout domaine et pour tout le monde…
N’a pas non plus été évoquée la question de la corruption où il apparaît que l’Union Européenne bât des records.
Merci pour cette analyse claire que nous n’avons jamais l’occasion de connaître.