Juliette Deschateaux avait été admise dans une école de commerce. Mais on lui a dit que pour pouvoir participer pleinement à la vie de 'l'école (sociale, sportive, associative...), elle devait se faire vacciner. Elle a refusé. La voici étudiante en économie à l'université. Elle et ses camarades ne sont pas encore concernés par la vaccination obligatoire. Mais ils côtoient régulièrement des étudiants qui le sont et ils voient aussi la pression qui est mise sur leur génération. Ensemble ils ont créé EMLU, le rassemblement des Etudiants Militants Libres et Unis Le Courrier des Stratèges a demandé à Juliette de raconter son histoire et de dire ce qu'elle observe. Elle porte un regard très sévère sur les politiques sanitaires imposées depuis mars 2020 et les pressions insidieuses et chantages auxquels da génération a été soumise. Elle appelle les étudiants à se défaire de l'illusion selon laquelle la vie redeviendrait normale pourvu que l'on se fasse vacciner.
Le Courrier des Stratèges: Pouvez-vous présenter? Etes-vous concernée par la vaccination obligatoire ? Quels sont les étudiants concernés ?
Juliette Deschateaux: Je m’appelle Juliette, j’ai 19 ans et je fais des études d’économie. J’ai décidé de m’engager dans cette lutte contre la folie vaccinale car la première valeur de la France, la liberté, est aujourd’hui bafouée. Je ne suis pas directement concernée par la vaccination obligatoire cependant, je devais entrer en école de commerce et celle-ci restreignait la vie estudiantine des élèves non vaccinés ou avec un schémas vaccinal incomplet. C’est pourquoi j’ai décidé de me réorienter pour aller à la fac d’économie, où nous sommes beaucoup moins poussés à la vaccination pour le moment. Les étudiants officiellement concernés par la vaccination sont ceux dans le médical (médecine, pharma, infirmier…). Beaucoup d’étudiants en psychologie, orthophonie… se voient également concernés puisqu’ils doivent faire un stage pour valider leurs études. Pour ce stage, les écoles obligent aussi la vaccination. En ce qui concerne les autres filières, beaucoup de jeunes doivent présenter un pass sanitaire. En Staps, par exemple, les universitaires doivent se rendre plusieurs fois par semaine dans des salles ou des clubs sportifs. A partir du 15 octobre, les tests deviennent payants et représentent un réel budget que certains ne pourront pas assurer. Ils seront donc contraints de se faire vacciner pour continuer leurs études gratuitement.
CdS: Pouvez-vous présenter votre collectif ?
JD: EMLU est le rassemblement des Étudiants Militants Libres et Unis. Notre collectif permet de créer un réseau et ainsi de rentrer en contact avec des étudiants dans notre situation. Certains se sentent exclus car les vaccinés ne veulent pas les côtoyer, d’autres sont soumis à des pressions par leurs écoles ou camarades, une partie doit mettre ses études en stand bye car ils sont soumis à l’obligation vaccinale… Il y a énormément de situation différente mais notre point commun est que nous sommes tous étudiants et nous nous sommes tous sentis seuls à un moment donné… Nous cherchons à soutenir et réunir les jeunes ; pour ce faire, nous créons des antennes dans chaque grande ville de France. Il est plus facile d’agir localement.
CdS: Y a-t-il un risque de passage à la vaccination obligatoire pour l’ensemble des étudiants ?
JD: Je ne peux pas répondre à cette question de manière certaine. Dans cette crise, les personnes détenant le pouvoir ont fait beaucoup de promesses qu’ils n’ont pas tenues. Mais, je pense que le gouvernement va tenter de la jouer plus fine que ça. A mon avis, ils vont tout faire pour restreindre au maximum les étudiants non vaccinés et de ce fait, les faire sentir obligés de se faire piquer pour poursuivre leur vie étudiante comme les autres. Ils savent très bien à quel point l’entourage, les sorties et les événements sont importants pour nous afin de se créer un réseau. Ils veulent se dédouaner au maximum et nous faire croire que les personnes vaccinées sont vaccinées par choix. Certains l’ont fait car ils en avaient envie et dans ce cas-là, cela ne pose aucun problème. Cependant, les jeunes vaccinés pour en échange pouvoir continuer leurs études ne sont pas vaccinés par conviction. Là est toute la subtilité du chantage.
CdS: Quel regard votre génération porte-t-elle sur la politique sanitaire depuis le début du Covid?
JD: Contrairement à ce que nous pouvons penser de prime abord, beaucoup d’étudiants se rendent compte qu’ils sont manipulés. Cependant, le forcing est à son paroxysme et les jeunes en ont marre. Cela fait bientôt 2 ans que nous sommes sacrifiés. Beaucoup de plaisirs de la vie nous ont été enlevés et pour les retrouver, le vaccin est la solution idéale pour nous promettre un retour à la vie d’avant. Le problème est que les gens ont pensé que c’est en obéissant à la vaccination que tout allait s’arrêter, mais c’est précisément parce qu’ils se soumettent que cela continue. C’est un engrenage. C’est pourquoi j’appelle tous les étudiants, vaccinés et non-vaccinés, à cesser de céder. La troisième dose arrive et c’est précisément ce qui doit vous faire réfléchir. Il n’y a presque plus personne en réanimation, et une poignée de personnes seulement est testée positive à la Covid-19 chaque jour… Les plus fragiles sont vaccinées. Combien de jeunes doivent avoir des effets secondaires graves avant de tous nous réveiller ?
Eh bien Mademoiselle demandez à la génération soixante-huitarde, encore au pouvoir, comment et pourquoi elle a accepté de “renverser la table”.
Pour son bon plaisir et ses intérêts cachés, elle vous a sacrifiés vous et vos camarades étudiants, les diplômes étaient dépassés, il fallait “jouir sans entraves”, mais elle vous enjoint cyniquement de “danser à présent”.
Vous en êtes réduits à payer des Ecoles de Commerce onéreuses, puisque l’Université gratuite est moribonde grâce à leur combat libéral-libertaire qui vous saigne dans vos études et qui continuera dans votre vie professionnelle, si vous parvenez à en connaitre une…
Dites merci à ces pseudos-gauchistes qui ne roulaient que pour l’oligarchie et que les gogos ont suivis parce que c’était plus “fun”.
Nissa, les gens au pouvoir ne sont pas la “génération soixante-huitarde” comme vous dites. Et tout le monde a le droit de voter!
Cette jeune fille est extraordinaire.
L avenir de notre pays est entre de bonnes mains avec des jeunes de ce “niveau”.
Ils veulent faire disparaitre le groupe témoin. Les Labos l’ont fait en vaccinant leur groupe placébo.
Au tour des gouvernants. Les effets à long terme ne pourront pas être rattachés au vaccin s’il n’y a plus de groupe témoin conséquent.
Bientôt une 3ème dose de Spike pour des jeunes de 20 ans pour qui le Covid est MOINS dangereux que la grippe (pour cette tranche d’âge) ? Pendant ce temps, la Suède (suivie de d’autres pays) interdit le vaccin Moderna aux moins de 30 ans compte tenu des risques cardiaques (et n’en doutons pas, bientôt Pfizer pour les mêmes raisons)… Après les vieux en EPHAD, ce sont les jeunes que ce gouvernement criminel a décidé de supprimer… Quand est-ce que les boomers propres sur eux vont se réveiller et cesser de brandir à qui mieux mieux leur pass sanitaire comme des animaux égoïstes et domestiqués ?
Ne généralisons pas svp. Il y a des boomers réveillés aussi. Personnellement je suis extrêmement choquée de tout ce qui se passe.
Génération S. C’est le nom d’un parti politique, celui fondé par Benoît Hamon , issu du PS.
Donc le titre de cet article , c’est de la pub pour lui ???
Merci de l’info. Ce parti a un tel succès que je ne le savais pas. 🙂
J’ai modifié.
Bravo à vous Juliette. Je me demandais si ce mouvement verrait le jour. La jeunesse doit aussi se battre pour empêcher cette frénésie de la piqûre. Contre le passe sanitaire et non vaccinée, depuis plusieurs samedis, je manifeste dans une petite ville et je m’étonnais de ne pas y voir des jeunes. Sauf samedi dernier. Trois jeunes filles étaient avec nous. J’ai abordé l’une d’elle et l’ai félicitée. Elle est en classe de première et refuse la piqûre. Elle n’a donc pas accès à la médiathèque, ce qui lui posera problème pour ses cours. Mais tant pis, elle se débrouillera avec Internet. Dans sa classe, sur 30 élèves, 3 seulement ne sont pas vaccinés!!! Quelle tristesse ! Quelle époque terrible pour tous ces jeunes, étudiants, travailleurs, qui se sont fait “vacciner” pour continuer leur activité et avoir une vie “normale”. Mais voilà la 3ème injection qui pointe son nez et on leur dira que le passe ne sera valable qu’après l’avoir reçue. Tout ça va mal se terminer.
Tellement et tristement vrai !
Bonjour !
Nous vivons en Belgique. En Flandre pas de pass. À Bruxelles et en Wallonie un pass est prévu dès le 15/10. Ma fille est inscrite à la VUB et en larmes elle me dit hier qu’elle est contrainte à la « vaccination » pour vivre une existence estudiantine « normale ». Tout le monde la pousse vers cela. Je lui ai enjoint de peser le pour le contre et de constater que les arguments sont de nature différente ! J’espère trouvera un mouvement similaire au vôtre. Surtout pour ne plus se sentir seuls. Merci
Ce pouvoir est ordurier, illégitime, inconstitutionnel, et il est à notre tour par contre tout à fait légitime qu’on le compare, dans tous ses fondamentaux, depuis sa police politique, sa censure et sa propagande atroce, depuis ses lois sur l’euthanasie jusqu’aux dernières velléités transgenre, depuis l’éducation incestueuse de l’artiste raté qui préside à ces horreurs, au régime nazi, à ses discriminations contre les juifs et autres expérimentations médicales mengeliennes dont les suites juridiques furent la Charte de Londres et le Code Nuremberg. C’est un pouvoir, au sens strictement légaliste et constitutionnel du terme, rempli de personnages cyniques et immoraux, de repris de justice, de hors la loi.
Code pénal
Partie législative (Articles 111-1 à 727-3)
Livre II : Des crimes et délits contre les personnes (Articles 211-1 à 227-33)
Titre II : Des atteintes à la personne humaine (Articles 221-1 à 227-33)
Chapitre V : Des atteintes à la dignité de la personne (Articles 225-1 à 225-26)
Section 1 : Des discriminations (Articles 225-1 à 225-4)
Constitue une discrimination toute distinction opérée entre les personnes physiques sur le fondement de leur origine, de leur sexe, de leur situation de famille, de leur grossesse, de leur apparence physique, de la particulière vulnérabilité résultant de leur situation économique, apparente ou connue de son auteur, de leur patronyme, de leur lieu de résidence, DE LEUR ÉTAT DE SANTÉ, de leur perte d’autonomie, de leur handicap, de leurs caractéristiques génétiques, de leurs mœurs, de leur orientation sexuelle, de leur identité de genre, de leur âge, de leurs opinions politiques, de leurs activités syndicales, de leur capacité à s’exprimer dans une langue autre que le français, de leur appartenance ou de leur non-appartenance, vraie ou supposée, à une ethnie, une Nation, une prétendue race ou une religion déterminée.
etc.
https://www.legifrance.gouv.fr/codes/section_lc/LEGITEXT000006070719/LEGISCTA000006165298/#LEGISCTA000006165298
Elle a tout-à-fait raison. Combien d’entre nous, moi le premier, se sont fait vacciner non par crainte mais pour pouvoir aller et venir librement ?
Cette obligation ressemble fort à de la tyrannie.
« Guenille si l’on veut, ma guenille m’est chère » et chacun devrait pouvoir choisir librement ce qu’il veut en faire.
Bravo les jeunes. En 1968 ce sont eux qui ont été les premiers à se révolter. Si aujourd’hui il pouvait en être de même, les vieux vous suivraient.
Ce pays est entre les mains d’incompétents qui s’assoient sur les valeurs de la république.
Je ne suis pas d’accord : ils ne sont pas “incompétents”. Ils sont juste corrompus, et servent l’oligarchie plutôt que le peuple qui les a élu. Ils ont pris le train en marche de l’installation de la dictature technocratique, et crachent sur la démocratie tout en faisant des sourires mielleux au peuple, en vue des prochaines élections. Et quand ils s’aperçoivent que de plus en plus de gens ne veulent plus voter, ils font mine de ne pas comprendre.
Bravo madame pour votre combat. Et cette phrase :
“mais c’est précisément parce qu’ils se soumettent que cela continue.”
C’est exactement ça, vous avez tout compris.
Chapeau bas, mademoiselle! Tenez bon et prenez soin de vous.