L’humoriste Guillaume Meurice a annoncé hier qu’il était licencié de France Inter après sa nouvelle sortie sur Netanyahu. Au moment où le Rassemblement National est aux portes du pouvoir avec, dans son programme, la privatisation de l’audiovisuel public, cette décision autoritaire de la chaîne constitue une sorte de provocation étrange, et, en tout cas, bien mal avisée. Rappelons que Sybile Veil est de la même promotion qu’Emmanuel Macron.
Nous avons déjà évoqué les pressions lourdes et probablement illégales que Sybile Veil a exercées sur l’ensemble des salariés de Radio France pour qu’ils se fassent les défenseurs mordicus de la politique suprémaciste de Netanyahu. L’humoriste Guillaume Meurice, qui avait initialement affirmé que Netanyahu était une “sorte de nazi sans prépuce”, vient d’en faire les frais. Suspendu immédiatement après ces propos, la justice n’a pourtant pas considéré qu’il y avait à matière à poursuite.
Après le classement de son dossier par le procureur, Meurice a donc affirmé à l’antenne que “sorte de nazi sans prépuce” ne posait pas problème. C’était, pour la direction de Radio-France, la provocation en trop. L’humoriste vient d’être licencié, semble-t-il pour manque de loyauté. On verra s’il souhaite interroger les prudhommes sur la légalité de ce licenciement.
Dans un courrier que nous reproduisons, Meurice affirme que la décision de la chaîne serait une victoire de l’extrême droite. On peut penser qu’il s’agit d’abord d’une victoire de la caste néo-conservatrice qui met la liberté d’expression en coupe réglée. On a les combats qu’on peut.
En attendant, le programme du Rassemblement National prévoit une privatisation de l’audiovisuel public. On attend de voir cette opération commencer…
Rosa Luxembourg, la vraie gauche d’avant disait : « La liberté d’expression est surtout celle de celui qui ne pensent pas comme nous » . Mais la gauche évolue toujours vers le fascisme, le national-socialisme vers Hitler, Mussolini a été le directeur du journal socialiste «Avanti», Marx a enfanté Lénine et Staline. Aujourd’hui l’UE sombre dans le fascisme des petits hommes gris.
Oui d’accord.
Il y a bien de médias que je trouve moribond mais heureusement ils existent car ils permettent de se rendre compte que tout le monde ne pense pas comme toi, moi, nous…
Finalement par moment cela permet même de se remettre en question et de s’interroger sur tel ou tel argument du camp d’en face ou d’à côté.
Plutôt que de ne plus réfléchir et d’être persuadé de tout savoir sur tout, laisser libre court à la liberté d’expression est un réel bien fait.
Par contre je m’interroge sur les aides à la presse ; si on arrête certaines subventions, des riches pourraient pousser tel ou tel média, tel ou tel journal à tous les coins de rue pour faire valoir ses intérêts malgré une qualité journalistique désastreuse et sans fond.
A l’inverse une presse subventionnée par l’état mais pas libre pourrait se voir contrainte de ne pas traiter tel ou tel sujet car dérangeant pour le pouvoir.
Comment arbitrer cela ? Créer une cellule soi-disant indépendante qui vérifierait que les journalistes ne sont pas menacés d’un côté mais qu’ils ne sont par parti pris non plus de l’autre. C’est vraiment complexe…
Sinon il resterait le point suivant : même un riche qui décide de mettre un journal a tous les coins de rue pour pousser ses idées mais qui n’arrivent pas à être rentable par la simple vente de ces journaux devraient se voir dans l’obligation d’arrêter de soutenir financièrement ledit journal.
Le financement par la publicité devrait bien entendu être calculé à part
Résistants de salon payés avec l’argent gratuit des impôts des autres, mais vraie meute de loups malgré tout, ça fait plaisir de voir les membres du Kamp du Bien s’empapaouter les uns les autres.
D’ailleurs, sur la photo, Guillaume en redemande en nous tendant ses orifices auditifs…