Avec le Covid, la vaccination de masse pour protéger la population a vite montré ses limites. L’efficacité du vaccin est remise en cause, les nombreux effets secondaires sont de plus en plus relayés par la presse mainstream. Même si le Covid a fondamentalement pris fin, l’administration Biden a décidé de consacrer 5 milliards de dollars au projet NextGen dans le but d’accélérer le développement de nouveaux vaccins et traitement contre les coronavirus et les virus en mutation. En ce sens, un vaccin intranasal anti- COVID, développé par la start-up CyanVac LLC, basée à l’Université de Géorgie (UGA), entre en phase 2b des essais cliniques. Cet essai compare l’efficacité et la sécurité de ce nouveau vaccin avec celles d’un vaccin à ARNm approuvé par la FDA.
A ce jour, quatre pays ont autorisé les vaccins inhalables qui s’affranchissent des aiguilles. Les plus connus sont le russe Spoutnik V sorti en mars 2022 et le Convidecia Air du chinois CanSino Biologics sorti au mois de septembre dernier. Leur efficacité n’est pas encore connue, ces vaccins nasaux n’ont pas encore reçu d’autorisation d’urgence de l’Organisation mondiale de la santé ni des principaux régulateurs de l’Union européenne (EMA) et américain (FDA). Les vaccins contre le Covid-19 disponibles actuellement sont administrés par voie intramusculaire. Ils ont pour fonction de produire une immunité systématique. Ils incitent les cellules immunitaires à produire des anticorps capables de neutraliser le SRAS-CoV-2 et d’empêcher sa réplication et sa pénétration dans les cellules saines. Selon les chercheurs, ces injections ne procurent pas une protection rapide et efficace contre le coronavirus. La technologie du vaccin nasal serait plus efficace. La formule nasale permettrait de déclencher une réponse immunitaire dans les voies respiratoires, les principales zones d’attaque du coronavirus, en étant moins invasives pour le reste de l’organisme. Mais leur élaboration nécessite beaucoup d’argent. Même si le Covid a fondamentalement pris fin, le gouvernement fédéral a décidé d’utiliser une partie du budget de 5 milliards de dollars allouée au projet NextGen pour financer le développement de nouveaux vaccins contre le Covid-19 et de traitements pour les personnes immunodéprimées. On pourrait penser que les organisations sanitaires vont une fois de plus accorder des autorisations de commercialisation à des vaccins inefficaces et expérimentaux, malgré les preuves répétées de leur dangerosité.
Un vaccin intranasal en cours d’essais cliniques
La CyanVac, dirigée par le Dr Biao He, a reçu un financement fédéral pour soutenir cet essai clinique comparatif. Le projet fait partie de l’initiative NextGen, lancée par le Département de la santé et des services sociaux des États-Unis (HHS), visant à développer de nouveaux vaccins et thérapies innovants offrant une protection prolongée contre la COVID-19.
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