L’establishment américain jouera-t-il l’effondrement de l’économie américaine en cas de victoire de Donald Trump en novembre? C’est la question posée par le blogueur Simplicius dans son dernier billet. Il constate en effet que tout a échoué jusqu’à maintenant contre l’ancien président américain: campagnes médiatiques, guerre judiciaire, tentative d’assassinat. Alors, si on ne peut pas l’empêcher de revenir à la Maison Blanche, il s’agirait de faire exploser au visage de la nouvelle administration républicaine toutes les bombes à retardement mises en place dans les années Biden: inflation, creusement du déficit, financement des guerres etc….
Donald Trump et son modèle Andrew Jackson, président de 1828 à 1836.
L’émotion suscitée par l’attentat manqué contre Trump continue comme une onde de choc.
Les Démocrates essaient de limiter l’enquête sur l’attentat
Comme nous l’indiquions lundi, les médias mainstream et le parti démocrate ont beau essayé de baliser l’événement, les questions sont innombrables. Il est étonnant, par exemple, de voir que très peu se posent la question de la trajectoire des balles. Où se trouvaient les trois personnes touchées, dont l’une est décédée? Si l’on en croit quelques indications, Corey Comperatore , le pompier tué en s’interposant entre les tirs et sa famille, se trouvait au troisième rang dans les gradins situés derrière Donald Trump. Est-ce à dire que le tueur désigné, Thomas Crooks, a tiré plusieurs fois à côté de sa cible? D’où venait la balle qui aurait dû toucher Donald Trump? On comprend qu’un petit mouvement de la tête a sauvé Trump mais l’enquête officielle semble étonnamment lente:
En attendant, les Démocrates essaient d’empêcher une audition de la directrice du Secret Service: les Républicains aimeraient comprendre les failles du dispositif de sécurité.
Un tournant à 180 degrés?
Notre ami Simplicius résume bien la situation dans laquelle se trouvent les adversaires de Trump:
En fait, l’État profond est maintenant dans une situation encore plus difficile, non seulement parce qu’il a dynamisé la base de Trump avec le coup raté, mais aussi parce qu’il a involontairement mis une muselière à sa propre rhétorique. À partir de maintenant, ils devront faire beaucoup plus attention à ce qu’ils disent pour ne pas être accusés d’inciter à plus de violence, mais cela leur enlève leur arme la plus puissante : les menaces implicites à l’encontre de leurs adversaires idéologiques. (…)
Deuxièmement, étant donné que l’État profond avait prévu de réussir et de se débarrasser du problème Trump, ce ratage historique compromet ses chances de réitérer une telle attaque contre Trump ou d’autres candidats gênants. Ils sont désormais contraints de feindre l’inquiétude et la précaution en faisant des concessions en matière de sécurité qui feront le jeu du camp de la résistance :
Simplicius the Thinker, billet du 18 juillet 2024
Et, par conséquent, constatant que les Démocrates n’ont pas de « plan B », à première vue, ont-ils prévu de passer directement au « plan C »?
Au moment où nous écrivons, la situation se corse à la Maison Blanche, où Kamala Harris, la vice-présidente, réclame d’assurer désormais la présidence. Le président en titre est officiellement en quarantaine pour infection au COVID.
Un « plan C » existe-t-il?
Continuons avec notre ami Simplicius:
Quels sont les plans des démocrates et de l’État profond s’ils ne parviennent pas à empêcher la réélection de Trump ? Nous savons que l’administration corrompue de Biden a désespérément couvert la destruction de l’économie américaine. Toutes les mesures possibles ont été passées sous silence et ont fait l’objet de mensonges.
Le chômage est bas ! » s’est avéré être une fraude, car les citoyens américains ont perdu des millions d’emplois au cours des dernières années, et seuls les immigrés clandestins ont bénéficié de nouveaux emplois, à temps partiel de surcroît.
L’inflation est tombée à un niveau record ! » Une véritable escroquerie. L’inflation est composée chaque année. Ce n’est pas parce qu’elle est tombée à 2 ou 3 % cette année qu’elle efface les dégâts inflationnistes massifs des quatre dernières années de l’administration de M. Biden. L’inflation calculée à partir d’un point situé il y a 4 ou 5 ans est en réalité en hausse de 30 à 50 %, voire plus.
La criminalité est plus faible que jamais ! Un autre mensonge perpétré. Il s’avère que la plupart des villes et districts démocrates ont cessé de signaler les crimes au FBI, ce qui a fait baisser les chiffres.
De même, les fonctionnaires de Joe Biden continuent de minimiser l’invasion de migrants, qui est la plus importante et la plus catastrophique socialement et économiquement de l’histoire du pays. Il est clair qu’ils ont « mis en bouteille » un niveau sans précédent de dévastation nationale pour le « libérer » au moment de leur choix.
Pouvez-vous deviner quand ce moment arrivera ?
Leurs plans de guerre juridique contre Trump ont échoué, leurs plans pour l’écarter du scrutin ont échoué, leurs plans pour l’écarter purement et simplement par la force cinétique ont échoué. S’il résiste à cette dernière étape de la tempête et parvient à se faire réélire, il ne lui reste qu’un dernier plan « C » : déclencher le cygne noir économique pour noyer la présidence de Trump dans une crise et des turbulences historiques.
L’establishment provoquera-t-il une crise économique pour faire chuter Trump?
L’hypothèse de Simplicius est éminemment intéressante. De fait, la « présidence Biden » restera dans l’histoire comme une période de création monétaire illimitée, de subvention effrénée de l’économie au nom de l’énergie verte, de reprise des guerres qui creusent le déficit américain.
On imagine bien que la Fed et les réseaux de « l’Etat profond » jouent tout d’un coup la révélation des chiffres réels de l’économie pour déstabiliser un Donald Trump venant d’arriver.
Pour autant, il faut revenir aux points essentiels de ce qu’annonce le candidat républicain:
+ lui et son équipe envisagent une dévaluation du dollar.
+ plutôt réservé durant son premier mandat envers les cryptomonnaies, Trump, désormais, les soutient à fond, parce qu’il a compris le profit à tirer de la liberté monétaire face à un « billet vert » devenu fragile, en particulier menacé dans son rôle de monnaie de réserve internationale.
+ ajoutez à cela le choix de JD Vance comme vice-président, qui annonce une reprise du protectionnisme commercial. Et vous aurez le tableau complet.
Les adversaires de Trump rêveront de faire du président un nouveau « Hoover », confronté à une crise sans précédent. Donald Trump, lui, n’a pas varié: son modèle est Andrew Jackson, forte personnalité, qualifié de populiste par ses adversaires. Il fut, entre autres choses, le président qui mit fin aux premières tentatives de banque centrale (la Fed n’est créée qu’en 1913). Et il fit sortir les Etats-Unis de l’endettement public.
Donald Trump se souvient aussi, que Jackson échappa à une tentative d’assassinat en 1835….
Effondrement économique ou guerre contre la Russie ?
La cacophonie informatique globale produite par Microsoft, ancien empire de Bill Gates, le 19 juillet donne un échantillon d’actions possibles. Le cours boursier MSFT croit imperturbablement de 30% par an depuis 5 ans.