L’Histoire fait parfois bien les choses : en une seule journée, elle concentre plusieurs événements qui, mis en ensemble, prennent sens et éclairent le sens parfois incertain du temps qui passe. Entre les réélections d’Ursula von der Leyen et de Gaël Braun-Pivet, d’un côté, et la panne mondiale de Microsoft de l’autre, une lumière nouvelle prend forme : engagée dans une lutte sans merci, une caste dominante à bout de souffle perd son sang-froid.
Fidèles à nos habitudes, nous récapitulons :
- nous l’avions annoncé il y a une petite quinzaine de jours, le 18 juillet s’annonçait comme un concentré d’événements symboliques
- nous n’avons pas été déçus, puisque le même jour, la présidente de la Commission Européenne et la présidente de l’Assemblée Nationale, deux figures de la caste anti-peuple, bénéficiaient d’une réélection tout sauf acquise. Dans le cas d’Ursula, elle a amélioré son score de 2019, ce qui constitue un exploit pour une présidente sortante, qui plus est accablée par les dossiers pourris. Dans le cas de Yaël Braun-Pivet, sa réélection tient du coup de force contre la démocratie, puisque, à l’issue du premier tour, les chances de son parti d’exister au lendemain du second tour étaient réduites à néant. Mais la combinazione à la Sicilienne a fonctionné à plein, et le miracle s’est produit, nonobstant l’expression de la volonté populaire
- quelques heures plus tard, une panne historique débutait, due à un problème “informatique” lié au système Windows de Microsoft. Et soudain, l’Occident prenait conscience de sa dépendance vis-à-vis du cartel informatique américain, et tout spécialement vis-à-vis de Microsoft qui a contaminé tant de systèmes informatiques européens
Que retirer de cette étrange conjonction astrale ?
- premier point : la caste ne lâchera rien, car elle n’a pas le sens des responsabilités, elle poussera son exigence jusqu’au bout. Dussions-nous en mourir, elle défendra ses privilèges. Alors qu’au premier tour, la défaite des macronistes était évidente, le jeu du scrutin uninominal à deux tours autorise tous les écarts de conduite. Pour garder son poste, son logement ou sa voiture de fonction, ses apparences de réussite, on est prêt à tout. Donc Braun-Pivet, von der Leyen, se font réélire avec des combinazioni sans vergogne
- deuxième point : son sens de l’autorité verticale est à bout de souffle. Plus personne n’y croit. Plus personne n’obéit, sauf à en retirer un avantage financier direct quelconque. L’intérêt général n’existe plus, même fictivement. Tout se réduit à des achats de voix, à des trocs d’avantages
- troisième point : l’extrême centralisation du système autour de quelques cartels, voire autour de quelques monopoles, montre désormais ses limites. Entre Google, Facebook, Amazon et Microsoft, notre dépendance vis-à-vis du maître américain a dépassé, de longue date, la cote d’alerte. L’impact de cette crise “Microsoft” montre la fragilité d’un capitalisme mondial de connivence fondé sur la domination de quelques grandes figures, toutes américaines
Nul ne sait quelle tragédie peut se produire cet été, au vu de cette fragilité systémique, accrue par la crispation de la caste sur ses propres privilèges. Nous passons les différents scénarios en revue dans un article informé et dédié.
Une chose est sûre : un hyper-11 septembre à l’occasion des Jeux Olympiques fait partie des hypothèses anticipées depuis plusieurs mois par les pouvoirs publics.
Lire aussi : Quels sont les scénarios d’hyper-11 septembre que la caste a anticipés pour les JO ?
Beaucoup croient que le verticalisme d’un système russe ou d’un système chinois pourrait constituer un antidote au verticalisme du système occidental.
Disons-le tout de go : s’affrontent aujourd’hui deux visions de la société verticale. Il y a la vision occidentale, “colonisatrice”, qui se croit valable, utile, applicable pour l’humanité tout entière, avec son cortège de “multilatéralisme” où la caste légitime sa domination.
Et il y a la vision “BRICS” où la domination verticale d’une caste est légitimée par une sorte de tiers-mondisme contemporain. La verticalité des BRICS serait plus souhaitable, plus acceptable, que la verticalité occidentale.
Et puis il y a la troisième voie, que nous préconisons. La voie de la société horizontale, de l’ordre liquide, où nous tirons parti des formidables potentialités de la technologie pour redonner la parole au peuple.
Il ne tient qu’à nous de nous en saisir. Vous comprenez intuitivement que la caste est bien décidée à défendre ses privilèges jusqu’au bout, c’est-à-dire jusqu’à votre ruine et que, ce faisant, si elle devait échouer, d’autres qu’elle sont prêts à la remplacer pour vous faire les poches.
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Bonjour Eric, en tant que belge nous appliquons très naturellement l’horizontalité puis-je ajouter qu’en sus de la concurrence il existe des projets participatifs mondiaux par exemple Linux qui est open code et donc chacun sait ce que contient le système d’exploitation. Aussi je regrette amèrement que votre chaîne patrimoine soit sur youtube sinon je m’abonnerais. Merci pour votre dynamisme la qualité de vos articles et votre entrain.
Simple et grand MERCI à toi cher Eric.