Afin d’accompagner ses lecteurs dans leur entrée progressive dans la pause estivale, Tripalio leur propose d’aborder en prenant un peu de recul historique le thème – qui revient épisodiquement au cœur de l’actualité sociale et qui, du fait de la recomposition des rapports de forces parlementaires, pourrait fort bien y revenir dans les prochains mois – de l’âge de la retraite.
Après avoir montré hier comment, des années 1940 aux années 1960, les pouvoirs publics et les partenaires sociaux se sont globalement entendus sur la fixation de l’âge de la retraite à 65 ans, il s’agit aujourd’hui de comprendre comment l’arrivée de la gauche au pouvoir en 1981 a pu donner lieu à la remise en cause de ce consensus, avec l’abaissement à 60 ans de cet âge.
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Des débats sans fin sur cet âge à la con de la retraite. On parle de ça sans jamais mettre en face le montée de la pension versée.
Si le système était juste et honnête : on dirait vous partez quand vous voulez et voici le montant de votre pension si vous prenez la retraite maintenant compte tenu des cotisations ou prime d’assurance retraite versées jusqu’ici. Point barre.
Si les gens sont contents avec 300 balles à la fin du mois et qu’ils ont 50 piges; qu’ils la prennent leur retraites. S’ils souhaitent 3000 balles à 68 ans et bien qu’ils la prennent à cet âge là.
Chacun devrait être libre de la prendre quand il veut mais qu’il ne vienne pas chialer après parce que la pension est trop ceci ou trop cela.
L’état ne devrait être là que pour verser une retraite de base minimale à tous et pour le surplus ce sont les gens qui devraient se bouger le cul pour avoir du complément.
Par ailleurs un élu ne devrait plus avoir une retraite pleine pour un mandat de 5 ans. Cela devrait entrer dans son parcours carrière global comme tous les autres français.
Il faudrait aussi mettre dans la balance le montant des déficits des régimes retraite des fonctionnaires pour qu’ils respectent un peu mieux les français et qu’à un moment tout le monde cotise de la même manière pour les mêmes droits.
On verrait ainsi les vrais serviteurs des services publics
passage à la capitalisation, tout simplement.