Certains imaginent que l’arrivée de Michel Barnier au gouvernement écarte tout risque d’une confiscation fiscale telle que le NFP (Nouveau Front Populaire) l’avait annoncée… Il faut faire bien attention, car le rapport de forces est beaucoup moins évident qu’on ne peut l’imaginer à l’Assemblée Nationale. Et rien n’exclut, au vu des déclarations des uns et des autres, qu’une majorité de circonstance ou d'(in)fortune se dégage pour tordre le bras au gouvernement… par exemple en supprimant la flat tax… ou en la revalorisant fortement. Attention aux balles perdues !
Beaucoup de lecteurs s’imaginent que l’arrivée de Michel Barnier constitue un sauf-conduit contre toute modification intempestive des règles du jeu fiscal. Au fond, Barnier se fondrait loyalement et calmement dans le bronze fondu par Macron : pas d’augmentation d’impôt, pas de réforme de la fiscalité sur le patrimoine, sur l’épargne, sur le capital. Voilà une hypothèse rassurante qui dispense désormais de s’intéresser à l’agaçante comédie du pouvoir, où des politiciens médiocres s’écharpent pour obtenir d’improbables postes…
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La flat taxe (30%) profite d’abord à la sécurité sociale 17,2% puis à l’Etat 12,8%. Supprimer la flat tax, c’est dépouiller la sécurité sociale au profit de l’Etat Leviathan qui prend tout en IR.