Par Ulrike Reisner- L’exclusion du parti libéral-démocrate (FDP) du gouvernement rend nécessaire la tenue d’élections anticipées en Allemagne. Celles-ci devraient apparemment avoir lieu le 23 février. Une chose est donc parfaitement claire : lors de l’entrée en fonction de Donald Trump, l’Allemagne sera gouvernée par un « canard boiteux » sous la forme d’un cabinet minoritaire dirigé par Olaf Scholz. Le vide de pouvoir qui existe déjà en Europe n’en sera que plus grand. Donald Tusk annonce déjà un « leadership fort » de la Pologne. D’autre part, une forte résistance se fait jour, et pas seulement en Hongrie. La Slovaquie aussi veut que l’on arrête de mourir en Ukraine. L’UE risque-t-elle d’éclater ?
Sur le plan de la politique intérieure, l’Allemagne a actuellement deux énormes tâches à accomplir : d’une part, il faut organiser les élections législatives anticipées ; d’autre part, les négociations finales sur le budget 2025 sont prévues en novembre. Elles commenceront jeudi avec la séance de « mise au point » de la commission des budgets et se termineront par la deuxième ou la troisième lecture les 26 et 29 novembre. Le président de la commission budgétaire du Bundestag, Helge Braun, estime toutefois que le budget 2025 ne sera pas prêt avant le milieu de l’année prochaine au plus tôt, avec un nouveau gouvernement fédéral.
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