Les États-Unis se préparent déjà à une éventuelle nouvelle vague d’infection au Covid-19 attendue à l’automne. En effet, le comité consultatif des centres de contrôle et de prévention des maladies (CDC) s’est réuni mercredi pour étudier la stratégie de vaccination à adopter. Le débat concerne notamment l’administration d’une quatrième dose de Pfizer ou Moderna. Le groupe d’experts des CDC reste sceptique quant à l’usage de cette nouvelle injection pour l’ensemble de la population.
Si les résultats d’une étude menée en Israël, ont révélé l’inefficacité d’une quatrième dose face au variant Omicron. Aux États-Unis, Anthony Fauci, conseiller Santé de la Maison-Blanche avait déclaré: «c’est trop tôt pour parler d’une quatrième dose». Pourtant, les grands laboratoires pharmaceutiques s’accordent toujours à dire que l’efficacité des vaccins s’essouffle en cours de route, surtout si l’on cherche à bénéficier d’une protection contre l’infection.
Nécessité d’une stratégie de vaccination plus claire
Lors d’une réunion qui a eu lieu mercredi 20 avril, le comité consultatif des CDC a étudié la stratégie vaccinale à adopter aux États-Unis dans le cadre de la préparation pour une éventuelle vague d’épidémie attendue en automne.
La plupart des participants ont déclaré qu’un rappel tous les 4 à 6 mois n’est pas un objectif de santé réaliste. Ils estiment que trois doses de vaccin devraient offrir le niveau de protection nécessaire contre le Covid grave.
Le groupe d’experts indépendants en matière de vaccins des CDC reste également sceptique quant à l’administration d’une quatrième dose sur l’ensemble de la population américaine. Ces experts estiment qu’une stratégie de vaccination plus claire est nécessaire. Notons que les CDC ont déjà autorisé l’injection d’une quatrième dose.
En effet, à la suite de la demande de Pfizer et Moderna, l’Agence des aliments et des médicaments (FDA) a validé mardi 29 mars l’administration d’une quatrième dose de rappel du vaccin contre le Covid-19 aux patients de 50 ans et plus, quatre mois après leur troisième injection.
Aux États-Unis, les personnes immunodéprimées de 12 ans et plus peuvent bénéficier de la quatrième dose de rappel du vaccin de Pfizer, les 18 ans et plus quant à eux, peuvent recevoir le vaccin Moderna.
Mais les membres du comité de la FDA sont contre l’idée d’administrer une quatrième dose à l’ensemble de la population. Ils estiment que des données sur l’efficacité de l’injection sont encore insuffisantes.
Nécessité d’éclaircir l’objectif de la vaccination
Selon le Dr Sarah Long, membre du comité et professeur de pédiatrie à la faculté de médecine de l’université Drexel, les agences de santé publique doivent informer le public sur l’objectif principal de la vaccination. Il est hors de question de déclarer que les vaccins disponibles actuellement permettent de freiner la transmission du virus, de prévenir l’infection ou de protéger les gens contre les maladies bénignes puisque ce n’est pas vrai.
Pour Mme Long, il est temps de se concentrer sur l’action des vaccins dans la prévention des maladies graves et des décès. Elle a d’ailleurs critiqué la décision des CDC d’autoriser la quatrième dose pour les adultes sans avoir consulté le comité. Elle estime qu’une telle diffusion risque de créer une confusion dans le public.
Nécessité d’un nouveau vaccin plus efficace
Au cours de cette réunion, le Dr Grace Lee présidente du comité, a annoncé que les États-Unis devront investir dans la conception d’un vaccin efficace pour prévenir l’infection. Elle a indiqué que même les maladies bénignes peuvent avoir des conséquences graves sur la santé. Le médecin estime que se concentrer sur l’hospitalisation et le décès dû à une maladie grave ne suffit pas.
La spécialiste des maladies infectieuses au Massachusetts General Hospital, le Dr Camille Kotton, a aussi indiqué qu’il ne faut pas négliger les personnes immunodéprimées qui ne bénéficient pas d’une protection suffisante après une troisième dose du vaccin.
Le Dr Peter Marks de la FDA a déclaré que les États-Unis ont jusqu’au mois de juin pour choisir une nouvelle formule de vaccin plus efficace afin de faire face à cette baisse de l’immunité.
En Europe, dans nos colonnes, nous avions déjà évoqué la crainte de l’agence européenne des médicaments (EMA) sur ces doses de rappel, qui selon elle, pourraient affaiblir le système immunitaire. Les experts de l’OMS ont aussi fait une déclaration similaire. Selon le patron de l’OMS Tedros Adhanom Ghebreyesus, la pandémie du Covid ne pourrait pas être éradiquée à coups de doses de rappel .
De son côté, dans une interview le PDG de Pfizer, Albert Bourla avait déjà annoncé que les vaccins Covid pourraient devenir une dose annuelle comme le vaccin contre la grippe. Est-ce un aveu sur le manque d’efficacité de ses vaccins? Depuis peu, la presse subventionnée commence à parler des effets secondaires du vaccin Pfizer.
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