Le cartel de la presse subventionnée a décrété qu'Emmanuel Macron avait remporté une victoire nette, hier soir, sur sa rivale. La lecture des résultats impose pourtant une lecture emplie de fortes nuances, car les pourcentages pris hors abstention ne donnent qu'une vision très partielle de la réalité. L'analyse des chiffres bruts, à commencer par le nombre de voix recueillies par le gagnant, pose de sérieuses questions sur la portée réelle de sa victoire. Et les circonstances dans lesquelles les résultats de Marine Le Pen ont été révélées au public soulèvent des questions sérieuses.
Dans la longue suite des articles dithyrambiques (ou amnésiques dès qu’il s’agit du bilan) que le cartel de la presse subventionnée rédige à propos d’Emmanuel Macron, on retiendra la une flagorneuse du Figaro, reproduite ci-dessus, selon laquelle Emmanuel Macron aurait remporté une “grande victoire”.
Il suffit de musarder sur les radios de service public pour entendre un discours assez convergent avec cette idée que l’opinion publique aurait tranché clairement en faveur du projet présidentiel.
Une grande victoire de Macron, vraiment ?
Comme toujours lorsqu’il s’agit de la propagande subventionnée par l’Etat (et parfois, dans le cas des radios de service public, directement produite par les services de l’Etat), il existe une discrépance marquée entre la réalité et le son produit par les journalistes.
Ainsi, la “grande victoire” s’est limitée à recueillir 18,7 millions de voix pour Emmanuel Macron, soit 2 millions de voix de moins qu’en 2017. Autrement dit, le socle électoral du Président s’est érodé de 10%, et représente moins de 39% des inscrits…
Quand on reprend le déferlement de haine et dénigrement qui s’est abattu sur le scrutin dès le 10 avril au soir (et surtout sur Marine Le Pen), on s’étonnera que le Figaro parle d’une grande victoire là où il y a une érosion manifeste du socle électoral, et l’on peut se demander dans quelle mesure les intérêts de la famille Dassault et la crainte d’une vente à la découpe à Bolloré ne dicte pas cet esprit de flatterie.
Toujours est-il que le résultat final d’Emmanuel Macron est plutôt inquiétant pour la démocratie elle-même, puisque le Président, avec une abstention historique, réalise un score faible, qui le prive de la majorité dont il a besoin pour entreprendre des réformes impopulaires.
D’importantes questions sur le score de Marine Le Pen
Dans ce contexte dégradé où l’impopularité d’Emmanuel Macron a réduit son assise, un “loupé” de France 2 a nourri de nombreuses polémiques.
Au cours de la soirée électorale, France 2 a en effet présenté des résultats “en lien direct avec le ministère de l’Intérieur”. Vers 22 heures, la télévision publique accordait à Marine Le Pen plus de 14,6 millions de voix, comme on le voit ici :
Comment Marine Le Pen aurait-elle pu passer de 14,6 millions de voix vers 22 heures à 13,3 millions de voix une heure plus tard ? Il n’en fallait pas plus pour nourrir un sentiment de fraude et de frustration qui en a fait hurler plus d’un ce lundi dès potron-minet.
Selon nos informations, France 2 a plaidé l’erreur technique pour expliquer la situation. Et, toujours selon nos informations, certains sont prêts à en découdre avec le ministère de l’Intérieur sur ce qu’ils estiment être la preuve d’une fraude.
Il nous semble qu’une télévision publique se doit d’être un peu plus loquace sur ce genre de problème, afin de dissiper toute suspicion sur les résultats.
Un climat de défiance jamais égalé
Il est probable que “l’incident technique” de France 2 soit vite passé à la trappe (mais on notera qu’à ce stade France 2 a commis l’imprudence de ne pas communiquer publiquement sur ce sujet). Mais les (sur)réactions auxquels il donne lieu témoigne du profond malaise qui frappe la démocratie.
Le rejet de la personne présidentielle est tel que sa légitimité est manifestement entamée. Beaucoup sont convaincus qu’il a gagné grâce à la fraude et qu’il usurpe son autorité.
Ce soupçon augure mal de la suite du mandat, sachant que les promesses faites hier sur le Champ de Mars de changer de méthode pour plus d’écoute, de dialogue et de démocratie, sont d’ores et déjà battues en brèche, comme nous le signalions ce matin, par ses ministres, qui parlent de 49-3 sur des réformes essentielles.
Tous les indices sont réunis pour indiquer que la France est entrée dans une ère d’aventure. Macron a été élu sur l’apparence qu’il était “équipé” pour faire face aux crises. Les semaines qui viennent pourraient très bien prouver qu’il est la crise elle-même.
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En effet , il y a comme une discrépance…mathématique.
Monsieur Verhaeghe,
J’aime beaucoup vos écrits.
Mais là, dans vos il ne faut plus utiliser le mot démocratie. Clairement.
On va passer de la dictature à l’extermination ; toujours dans la bonne humeur républicaine. BFM a montré que les plus pauvres sont ceux qui votent le moins. Les victimes sont plus consentantes comme toujours. Revoyez le Sang de bêtes de Franju pour comprendre. Un peu de propagande climatique et hop! tout le monde est prêt à crever pour Greta. Le Français (l’occis dental) veut être exterminé pour une raison ou pour une autre (woke, écolo, antiraciste) et il va l’être par une élite très motivée et formatée. Comme par hasard les noirs de Dom-Tom veulent encore vivre eux : on va donc les brader déjà qu’on les prive d’eau et de courant – de nourriture (évitez les îles). Amen Macron, disent les cathos.
Que lis-je à l’avant dernière ligne? “Macron a été élu…”. Ah, ok. C’est validé alors. C’était donc bien un bug informatique. Vu les symptômes, c’est certainement le bug de l’an 2000, ou un variant. Heureusement ils ont pu tout réparer, tout tester et vérifier, et on a pu avoir quelques minutes après les bons résultats! Ouf! Faudra féliciter les techniciens! Quel talent!
Attendons la confirmation de la vérité par Rudy et Tristan sur France Inter. Je ne me prononcerai pas avant.
Oui, et on ne parle pas des machines..
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Compte tenu des résultats et de l’abstention du second tour (34,2%), ainsi que des sondages d’après second tour où une part significative des votants du premier tour déclarent s’être abstenus au second, 45% chez les mélenchonistes par exemple, alors plus de 40% des abstentionnistes du premier tour seraient prétendument allés voter au second tour, dont environ 25% en faveur de Macron et 15% en faveur de Le Pen. Le résultat est pour le moins suspect. Les abstentionnistes du premier tour, 28% environ, premier parti de France, sont l’armée de réserve du bourrage des urnes, en toute décontraction. Qui ira vérifier, une part une, les signatures sur les listes d’émargement, notamment dans certains bureaux de vote facilement désignés par cette simple arithmétique ?
On est gouverné par des “pieds nickelés” en plus méchants car ils sont prêts à tout pour conserver le pouvoir tel les bolchéviques en 1917.
Personnellement je fais une analyse que personne ne fait a ma connaissance.
Il me semble que c”est la première fois au cours de la cinquième République que suite au législative on puisse se retrouver avec aucune majorité. C’est à dire que si le rejet dont fait l’objet Macron se traduisait dans les urnes avec, pas mal d’électeur qui décident de faire barrage à Macron. Ainsi si au 2eme tour des législative ces électeurs votaient massivement sur le candidat le mieux placé face au candidat LREM on pourrait se retrouver avec LREM 40%, Mélenchon et la gauche 30% et Le Pen la droite 30%.
C’est une expérience que je trouverais intéressante et que personnellement j’appelle de mes vœux. Certes la France deviendrait ingouvernable mais je me demande s’il ne vaut mieux pas: Ne pas être gouverné que gouverné catastrophiquement comme le font Macron et sa clique.
Sur les soupçons de fraude, je ne suis pas encarté au RN et je suis très étonné que ce parti ne réagisse pas : n’y a-t-il pas des militants et assesseurs du RN dans chaque bureau de vote, qui remontent les résultats au niveau régional ou national, de sorte que les chiffres annoncés par le ministère puissent être vérifiés ?
J’ose espérer que oui – sinon on a affaire à des amateurs.
Et si c’est bien le cas, les cadres du RN devraient dissiper les soupçons de fraude, car rester dans l’incertitude et la suspicion est très malsain pour la démocratie – ou dois-je dire, le peu de démocratie qu’il nous reste.