François Stecher revient pour nous sur l'étrange fabrique du consentement au confinement telle qu'Angela Merkel l'a pratiquée. Il analyse les informations explosives révélées par Die Welt ce week-end, indiquant que le ministère allemand de l'Intérieur a cherché à justifier scientifiquement un confinement décidé pour des raisons politiques. Un élément de plus qui montre comment la pandémie de coronavirus est utilisée pour mettre les populations au pas.
François Stecher
Ingénieur établi en Allemagne depuis plusieurs années, contributeur irrégulier de différents médias alternatifs.
Dimanche 7 février, l’édition dominicale du quotidien allemand « Welt », « Welt am Sonntag » a publié un article assez court, qui aurait déjà provoqué une déflagration et des dégâts importants dans l’appareil d’État si cette parution avait eu lieu dans un cadre « normalement » démocratique.
Die Welt révèle la mise en scène du confinement
S’appuyant sur une abondante correspondance électronique – pas moins de 200 pages – échangée entre la direction du ministère fédéral de l’Intérieur et divers instituts de recherches médicales et autres écoles supérieures, les auteurs de l’article expliquent que le dit ministère, sous la férule d’Horst Seehofer, a explicitement mis à contribution ces entités – dont le Robert-Koch-Institut, qui joue en Allemagne un rôle analogue à celui de l’institut Pasteur – afin qu’elles élaborent un modèle mathématique permettant de justifier les mesures, y compris les plus sévères, que l’on s’apprêtait ou que l’on envisageait de prendre dans le cadre de la lutte contre la « pandémie » du Covid-19.
Ces échanges datent de mars 2020, c’est-à-dire du tout début de la crise. Ils montrent que l’outil de simulation commandé a été élaboré en seulement quatre jours. Ils ne laissent aucun doute sur le niveau hiérarchique des personnes impliquées du côté du ministère, citant le secrétaire d’État Markus Kerber – numéro deux, juste derrière le ministre, qui demande expressément que le modèle permette de fonder des mesures « préventives et répressives ». Cet objectif sera tenu, avec un « Worst Case Scenario » laissant envisager la mort de plus d’un million d’Allemands si on laissait la vie sociale se poursuivre comme si de rien n’était. Ce que les auteurs expliquent encore, c’est que les résultats des différentes simulations ont été réunis dans un document que l’on a classifié « secret », avant de le laisser filtrer puis carrément publier dans la presse. Cerise sur le gâteau, ils expliquent qu’un groupe de juristes, dont on ne nous dira rien de plus, s’est battu pendant des mois pour obtenir la dite correspondance.
Quelle fabrique du consentement en Allemagne ?
Cet article jette une lumière crue sur la méthode employée outre-Rhin pour obtenir l’assentiment du peuple, et dévoile plusieurs de ses ressorts, mettant à mal le narratif servi sur tous les plateaux de télévision et dans la plupart des grands médias – et complaisamment accueilli, le plus souvent.
Le premier point qui saute aux yeux, c’est évidemment que tous nos gouvernements affirment depuis le début qu’ils s’appuient sur l’expertise des médecins, des virologues, des épidémiologistes pour prendre des décisions de nature politique. Or, c’est bien le contraire qui apparaît ici : un organe de gouvernement a mandaté des experts en fixant dès l’origine le résultat attendu ; puis, dans un second temps, sur la foi des résultats livrés, on a progressivement restreint les libertés publiques, poussé des entreprises à la faillite et plongé les gens dans le désespoir et la terreur.
Le deuxième point qu’on relèvera, c’est la volonté délibérée et observable à peu près simultanément dans plusieurs capitales européennes, à partir d’un certain moment de mars 2020 – peu après la sortie au théâtre d’Emmanuel Macron, de terroriser les gens. Cette coordination des efforts en vue d’obtenir par la terreur l’assentiment des peuples à leur assujettissement est un élément remarquable de cette « crise ». Ceci renvoie comme en écho à la constellation d’astres noirs qui gravitent autour de la chancelière, lui conseillent les plus grandes restrictions de libertés et s’épanchent dans les médias pour instiller la peur et terrifier les foules. On nommera en particulier deux figures emblématiques de celle-ci : le virologue Christian Drosten, de la Charité de Berlin, qui s’était fait connaître – déjà pour ses prévisions hasardeuses – lors de l’épisode de la grippe H1N1, mais qui est aussi l’un des principaux bénéficiaires de la folie des tests PCR, et son homologue Melanie Brinkmann, l’une des principales instigatrices de l’initiative #ZeroCovid, qui prétend enfermer tout le monde et stopper toute activité jusqu’à l’éradication totale du virus …
Il faut en mentionner un troisième, qui est celui de l’instrumentalisation cynique, par le politique, des experts et des médias, et la complaisance de ces derniers vis-à-vis du premier. La duplicité des autorités politiques se trouve ainsi mise en évidence. Peut-être plus grave encore, la collaboration active des experts de santé à cette manœuvre pourrait être dévastatrice pour leur crédibilité – pour les médias, la partie est déjà jouée.
La résistance au mensonge s’organise-t-elle ?
Il reste un dernier point que cet article effleure à peine, qui suscite l’espoir et laisse entrevoir les prémices d’une résistance : ces informations ne sont pas le résultat d’un travail d’investigation. Qui sont ces juristes qui ont bataillé pour obtenir cette correspondance ? Qui a donné ces éléments aux journalistes de « Welt » ? Dans quelle intention ? Faut-il y voir la main d’une opposition interne à la CDU, hostile à la chancelière ? Ou bien la préparation d’une offensive du Mittelstand, soutenu par quelques gros industriels, soucieux de défendre les fondements de l’économie allemande ? L’avocat Reiner Füllmich, qui a lancé une « Class Action », en particulier contre Drosten, pour crimes contre l’humanité, pas moins, dans plusieurs états américains, est-il à la manœuvre ? Une chose est certaine : la date de parution est bien choisie, trois jours avant la prochaine réunion des ministres-présidents autour de la chancelière et de ses ministres, pour décider de la prolongation ou non des mesures de confinement. Depuis plusieurs jours, la presse allemande laisse apparaître l’incohérence des déclarations toujours plus alarmistes des astres noirs avec les chiffres d’une épidémie en déclin. On aurait voulu torpiller les efforts des « terroristes » que l’on ne s’y serait pas pris autrement.
Et en France ?
Enfin, au-delà de l’article, il reste cette question lancinante : ce qu’il révèle de la pratique politique allemande, en trouvera-t-on l’écho à Paris ? L’observation un peu superficielle des événements, de part et d’autre de la frontière, laisse apparaître une étroite coordination entre les deux capitales. Une analyse plus fine montre clairement que Berlin est à la manœuvre, et que Paris s’aligne – les exemples les plus grotesques en resteront certainement, à l’injonction de Merkel de fermer les stations de ski, la décision du premier ministre de mettre les remontées mécaniques à l’arrêt, et en écho à la suspension de l’obligation de scolarisation, décision prise par les Länder en vertu de leurs prérogatives dans un cadre parfaitement légal, la déclaration bouffonne, illégale et inconsistante du même Jean Castex, peu avant Noël. Il faut donc poser la question : Macron, Castex, Véran, ont-ils eux-mêmes instrumentalisé les experts ? Qu’ils aient choisi la voie de la terreur, personne n’en disconviendra.
Angela MERKEL, allemande de l’Est a été à bonne école ; elle ne fait qu’appliquer les méthodes communistes bien connues qui ont terrorisé le peuple allemand abandonné au joug Stalinien !
Et son toutou Micron bien dressé l’a suivi comme un bon chien chien suit son maître, même qu’il l’a dépassé.
En récompense Angela lui a même expliqué comment transformer des fonctionnaires en « police politique », ce qu’était la STASI et à quoi elle servait à l’époque ; du coup aussitôt compris aussitôt fait de ce côté du Rhin !
Vu que la quasi totalité des pays occidentaux (enfin, proches des US) ont suivi le même schéma avec juste quelques variantes en plus ou moins cyniques suivant le niveau de perversion narcissique de leurs dirigeants, on peut raisonnablement penser que cela sort du cadre du duo franco-allemand ou du suivisme pour cause de dette de la France sur l’Allemagne. Il y a une quand même une palanquée d’études foireuses, soi disant d’organismes censés être réfléchis ou assez neutres, scientifiques et sociologiques, pour alimenter le foyer de cette dictature internationale, depuis mars 2020. Que les allemands tentent par la bande de se sortir du merdier (via des « fuites » dans la presse), cela peut se concevoir en rapport avec la probable sécession des pays du nord de l’UE pour cause de faillites attendues de ceux du sud et leur choix à venir de laisser finir nordstream2 pour sauver leur énergie. Après, que Macron suive est du même niveau que ce que va faire Draghi en Italie ou Biden aux US. C’est beaucoup plus profond qu’un consentement.
Ce n’est pas moi, c’est l’autre !!!
La méthode du parapluie. En attendant c’est nous qui prenons l’averse.
Pour les stations de ski, la réaction allemande était logique car l’épidémie a plus ou moins débuté chez eux, au moins médiatiquement, par de gros clusters venant des stations de ski autrichiennes. A l’approche des vacances de Noël et les frontières restant ouvertes avec l’Autriche qui ne voulait pas fermer ses stations, le gouvernement allemand a donc réagit sur ce sujet. Il a donc poussé à une décision européenne afin d’imposer ses vues indirectement à l’Autriche. E c’est là que c’est amusant ! Car si la France s’est immédiatement rangé et a soutenu la position allemande (on s’aligne toujours en croyant obtenir autre chose en échange car nous sommes de grand naïfs … mais les allemands ne marchent pas comme cela), l’Autriche et d’autres européens n’ont pas cédés !!! Les allemands se sont finalement protégées des autrichiens avec des quarantaine et des tests obligatoires empêchant d’aller en Autriche skier. Mais le résultat a été au final la fermeture des stations françaises. Nous sommes vraiment le pays des cocus.
Toutes ces ordures mondialistes auront réussi à mettre le monde à genoux mais tous les peuples ne sont pas encore à leurs mercis !!!!!! FRANCAIS muselés, poltrons et lâches, collabos il faut se ressaisir sinon c’est la MORT assurée avec leurs piqûres ……
Que les politiques soient instrumentalisés par les experts ou l’inverse…que les grands lobbies en profitent, très certainement. Mais Berlin à la manœuvre ? Bien étrange.
L’Italie et la France ont confiné en premier. Le data telling et story telling sévissaient dès février 2020. Il est possible que les premiers modèles prédictifs viennent d’une université de Baltimore, les premiers narratifs des story telling venaient des USA aussi. Mais cette crise étant une opportunité pour beaucoup (de sales coups et de gros sous) les faits ne seront pas clairs avant un bout de temps.
Pour ce qui est de la gestion du Covid, tous les pays inféodés à l’OTAN ont quasi le même agenda. Celui-ci a été dévoilé fin octobre 2020 par une fuite émanant du Commissariat au Plan. A ce propos, ne pourrait-on pas indaguer sur les activités de cette institution qui se calfeutre dans une obscurité qui laisse perplexe. Voici le lien :
https://nicolasbonnal.wordpress.com/2020/10/25/olivier-nous-ecrit-on-transmet-a-peine-arrive-au-haut-commissariat-au-plan-francois-bayrou-na-pas-attendu-longtemps-pour-se-mettre-au-travail-et-profiter-de-cette-pseudo-crise-covidienne/
Nous sommes dès lors prévenus de ce qui nous attend.