Dans le grand chambardement idéologique que nous traversons, à la faveur du découplage sino-américain imposé par le Deep State, et du Great Reset qui le met en scène (et qui cherche à le transformer en opportunité), une fracture n'a pas encore été analysée. Mais elle est ouverte : elle oppose désormais ce que l'on pourrait appeler les néo-libéraux connivents (Edouard Husson me rappellerait ici le mouvement libéral d'Etat sous Louis-Philippe qui l'a préfiguré), et les libertariens, ou manchestériens de stricte observance, pourrions-nous dire. Le temps passe, et il parait de plus en plus difficile d'être libertarien et, en même temps, néo-libéral. Voici pourquoi.
Le problème, c’est le libéralisme à la Raymond Aron, pourrions-nous dire, qui a permis de tisser les liens de plus en plus étroits de ce capitalisme de connivence dont la caste mondialisée se sert pour asservir les nations et protéger ses intérêts de la façon la plus déloyale qui soit. L’épisode du COVID, puis l’épisode ukrainien, montrent clairement que les Etats, en Occident, sont devenus les bras armés du Deep State américain et de la caste qui en vit et qui s’en nourrit, comme des tiques sur le dos de la bête.
L’intérêt général, que les Etats sont supposés défendre, est devenu l’autre nom des intérêts particuliers. En l’espèce, ceux d’une minorité qui s’enrichit prodigieusement depuis 2008, à coups de cartels ou de quasi-monopoles choyés par les gouvernants, dont on mesurera un jour la perfidie et la toxicité.
Le néo-libéralisme aux sources du capitalisme de connivence
Les raisons pour lesquelles nos systèmes économiques se sont transformé, en quelques décennies, en un capitalisme mondialisé de connivence, sont bien connues. Elles proviennent des libéraux eux-mêmes, qui ont enfanté ce monstre hybride appelé néo-libéralisme, dont les effets secondaires, pourrait-on dire, n’ont cessé de s’étendre après la crise de 1973.
De mon point de vue, il a fallu 35 ans pour que ces métastases deviennent peu à peu bloquantes. Leur origine tient au colloque Lippmann de 1938, auquel participait notamment Raymond Aron, qui a adopté un « Agenda libéral » dont les effets sont aujourd’hui désastreux. C’est ce colloque européen qui a validé la première utilisation du mot néo-libéral.
Cet événement n’est pas toujours connu, mais il fait pourtant l’objet d’une abondante bibliographie. Je recommande tout particulièrement sur ce sujet la lecture d’un article publié par une revue gauchiste, et rédigé par une personnalité très anti-libérale, François Denord. Cette très bonne synthèse de ce que fut le colloque Lippmann éclaire la suite des événements.
Rupture avec le libéralisme manchestérien
Je ne m’attarderai pas ici sur l’histoire de ce colloque. Je voudrais juste dire que la communauté des intellectuels libéraux européens s’est alors réunie pour rompre avec le laissez-faire manchestérien.
Nous sommes alors en plein marasme lié à la crise de 1929, et Roosevelt en est à son deuxième New Deal. L’idée que le marché est imparfait et doit être corrigé par l’Etat paraît alors légitime, et même incontestable.
C’est dans cet esprit que les participants du colloque écrivent noir sur blanc que le néo-libéralisme considère que le rôle de l’Etat est de réguler l’économie (et la monnaie), d’en déterminer le cadre juridique, et de prendre directement en charge des secteurs comme la santé ou l’éducation.
On mesure ce que signifie cette évolution idéologique. Dès 1938, l’élite libérale européenne va prôner la « régulation » du marché par l’Etat, supposé en corriger les imperfections, et va légitimer l’intervention de l’Etat dans de nouveaux secteurs économiques.
L’Union Européenne et le néo-libéralisme
La guerre qui survient en 1939 reporte et bouleverse la mise en place de l’Agenda du libéralisme adopté au colloque Lippmann. C’est à la faveur de la construction européenne que cet agenda va retrouver de la vigueur. On peut même affirmer que la construction communautaire, à partir de l’Acte unique promu par Jacques Delors, sera tout entière fondée sur l’agenda du libéralisme adopté en 1938.
Il faudra un jour faire l’histoire des filiations idéologiques entre Jacques Delors, le planisme et le néo-libéralisme. Il n’en demeure pas moins que l’idéal d’un marché unique va essentiellement reposer sur les grandes notions admises lors du colloque. En particulier, le rôle régulateur de l’Etat, chargé de garantir un marché libre et prétendument parfait, va devenir une obsession.
Simplement, ce rôle régulateur sera confié à la Commission Européenne, qui entreprend de fonder un ensemble politique en régulant un marché unique.
Aux sources du capitalisme de connivence
Comment cette idéologie de la régulation (fondée sur la certitude que le marché est imparfait et qu’une bureaucratie doit le corriger) a fondé le capitalisme de connivence, nous en voyons les modalités opératoires agir chaque jour à Bruxelles.
Premier point : des technocrates sont investis de la mission quasi-divine de corriger le libre fonctionnement des initiatives privées. On sous-estime, de mon point de vue, la folie que crée cette mission. Des crânes d’oeuf tout droit sortis de l’école et protégés par une garantie de l’emploi à vie, sont convaincus, alors qu’ils n’ont pas trente ans, d’être plus intelligents et plus efficaces que des milliers d’entrepreneurs qui risquent leur maison, leurs économies, leur vie familiale chaque jour.
Deuxième point : le pouvoir régulateur devient si décisif qu’il est assailli par les lobbies du matin au soir. Dès lors, toute norme destinée à « réguler le marché » devient un objet de corruption, directe ou indirecte. Dans tous les cas, le jeu de la régulation favorise mécaniquement les insiders qui ont les moyens d’influencer les régulateurs, et pénalise mécaniquement les nouveaux arrivants qui doivent accepter sans mot dire les règles d’un jeu que leurs concurrents ont contribué à fixer.
C’est ainsi que se crée une complicité objective entre ceux qui définissent les règles du marché, et ceux qui font le marché, avec l’espoir assumé de conserver leur position dominante.
Comment le capitalisme de connivence favorise la caste
Chacun comprend intuitivement le déroulement de l’histoire européenne depuis 50 ans à la lecture de cette théorie de la régulation du marché imparfait par l’Etat. Des technocrates ont pris le pouvoir à la plus grande satisfaction de grandes entreprises, toujours plus grandes et toujours plus transnationales. Ces technocrates étant eux-mêmes des produits de l’idéologie mondialisée ou transnationale, ils fabriquent un monde à leur image, et dans l’intérêt de ceux qui font chaque jour le siège de leur bureau.
Se met ainsi en place une sorte de spirale vicieuse : les grandes entreprises ne cessent de s’agrandir grâce aux normes protectrices (voire protectionnistes) promulguées par le régulateur, qui devient indispensable à la « prospérité » de l’économie.
Les déviances de ce jeu de la barbichette sont bien connues : après quelques années passées à « réguler », les régulateurs sont remerciés par des recrutements à prix d’or par les régulés les mieux traités. Ce système de corruption déguisée vaut aussi aux niveaux nationaux. On ne compte plus le nombre de fonctionnaires du Trésor recrutés par de grandes banques françaises après un passage au bureau « banques » de Bercy.
Progressivement, c’est toute une appropriation du pouvoir qui se sédimente sous le couvert de corriger les imperfections du marché.
Le néo-libéralisme, antichambre du socialisme
Des critiques féroces contre le néo-libéralisme nourrissent la vulgate de gauche, de LFI au PS. Pourtant, on ne soulignera jamais assez la parenté profonde qui unit le néo-libéralisme et l’étatisme sous toutes ses formes. Parce que le néo-libéralisme légitime le rôle structurant de l’Etat dans le domaine économique, il prépare les dérives de l’économie administrée qu’un Mélenchon appelle de ses voeux.
Il n’y a d’ailleurs rien de plus divertissant que de voir des adversaires du néo-libéralisme et du capitalisme de connivence préconiser une augmentation des moyens de l’Etat pour prétendument tourner la page néo-libérale que nous aurions traversée depuis vingt ou trente ans. La réalité est que cette page taxée de néo-libéralisme s’est illustrée par une augmentation constante des dépenses publiques, et une expansion phénoménale de la bureaucratie.
Loin de rompre avec cette tendance, la doctrine mélenchoniste se contenterait de la perpétuer, en gardant la même connivence. Simplement, Mélenchon grand remplacerait une partie de l’actionnariat actuel par de l’investissement public. La nature du système de connivence ne changerait pas.
L’Europe comme cheval de Troie de la connivence
Une première conclusion de nos constats, qui s’impose, est que la construction du marché unique européen a constitué une brèche dans laquelle le capitalisme de connivence s’est engouffré pour favoriser le jeu de la caste. La régulation du marché par une autorité unique (en l’espèce la Commission européenne) est le prétexte d’une spoliation lente, qui opère par un écheveau de normes réglementaires dont le principal objet est d’étouffer la concurrence de ceux qui ne participent pas au jeu de l’influence, et de favoriser l’expansion de ceux qui « paient » leur tribut à la construction collective.
Sortir de cet attrape-mouches est une condition de survie pour les forces vives de notre économie nationale.
GAFAM et Deep State
Dans cet ensemble, s’est greffé un élément inattendu : l’arrivée d’Internet a permis la construction de cartels numériques mondiaux, américains d’abord, puis chinois, qui deviennent, à leur manière, des régulateurs de marché pour l’ensemble de la planète. Qu’il s’agisse de Google, d’Apple, de Microsoft, de Facebook, ces acteurs dont les relations avec le Deep State américain ne sont plus à présenter, agissent en position quasi-monopolistique.
Là encore, il est indispensable de leur appliquer les règles anti-trust. De façon significative, le régulateur américain, dont ce devrait être le rôle, se tient coi : on ne peut y voir meilleur signe de la protection que les régulateurs apportent aux insiders.
Là encore, on ne peut imaginer un retour à la liberté sans un démembrement des GAFAM, au titre de la transparence du marché.
Pourquoi il faut revenir au laissez-faire manchestérien
Face au corsetage de nos économies par la caste, opéré de façon insidieuse par le biais de la régulation, il est urgent de remettre en débat l’existence du néo-libéralisme et les conclusions adoptées en 1938 sur la nécessaire régulation des marchés par l’Etat.
Loin de renforcer le contrôle de l’Etat sur l’économie, dont la mise en place d’une surveillance numérique généralisée nous rappelle qu’elle est synonyme de dictature, et même de totalitarisme, il est vital de revenir en arrière et de promouvoir une liberté totale du marché sans régulation par l’Etat.
Je voudrais illustrer cette nécessaire liberté manchestérienne par le cas de la presse. Pourquoi souffrons-nous aujourd’hui d’un déficit d’informations libres ? Parce que l’Etat réglemente la création des sociétés de presse, subventionne celles qui lui sont favorables, et torpille les organes indépendants en les accusant sans preuve de produire des fausses nouvelles. Améliorerons-nous cette situation en maintenant des subventions et des réglementations, mais en changeant les fonctionnaires du ministère de la Culture ?
Non, bien entendu. Continuer le même système mettra la presse libre à la merci de la même bureaucratie, qui trouvera de nouveaux prétextes pour la museler dès demain matin.
La seule solution est de pratiquer le laissez-faire manchestérien : supprimer le statut de société de presse et supprimer les subventions publiques.
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De la Biiiiiiip qui utilise toutes les gammes de couleurs pour l’invisibilité de sa prédation et dont les termes capitalisme, libéralisme, étatisme, collectivisme, socialisme, démocratie et tout les mots pompeux attrape-nigaud ne sont en réalité qu’un seul mot : crapulerie. Et de l’autre côté une majorité de bovins qui ne se posent pas de question dont la seule préoccupation est le frigo et l’émission des marseillais à Ibiza, d’une docilité aberrante devant l’inacceptable mais vous tombent dessus comme des chiens enragés si l’un de nous commet la moindre erreur, la moindre incartade, la moindre inadvertance. Et bien sur que serait l’hybride mutant libéral-étatiste dont l’énergie est tant-que-tout-va-bien-pour-ma-carrière-et-ma-p’tit-bonbonne-après-moi-le-déluge des exécutants de tous les échelons et tableaux.
Excusez moi je me suis levé du mauvais pied ce matin.
J’ai bien peur que seul une intervention divine nous sorte de ce traquenard.
Je préfère le « libéralisme classique », celui de Bastiat, de Say, Ludwig Von Mises, de Tocqueville… Bref c’est la vraie pensée libérale qui n’existe presque plus aujourd’hui. Le libertarisme, personne n’arrive vraiment à le définir, parfois cela me fait penser à un truc de hippies ou de libertaires.
Je ne crois pas du tout à cette analyse. Je l’ai déjà dit ici sur ce forum.
Nous ne sommes plus du tout dans une sphère libérale en Europe (passeports sanitaires et bientôt écologique, Europe à deux vitesse, populations à deux vitesses, plusieurs citoyennetés basées sur les critères sanitaires et ploutocratiques).
Nous sommes en réalité dans une sphère communiste qui a besoin du capitalisme de connivence pour survivre.
Si nous étions réellement dans une sphère libérale, l’Etat serait impliqué dans 30 à 40% du PIB, pas plus selon Keynes lui-même ! Comme nous avons en France dépassé les 60% de PIB gérés + ou – par l’Etat depuis le Covid-19, nous sommes dans une sphère économique communiste. Point.
Il n’y a pas d’ultra libéralisme. Cette notion n’existe pas dans le bréviaire libéral. Nous sommes dans un communisme qui doit sa survie à un capitalisme de connivence, comme en URSS (70 ans) et en Chine (depuis 1949).
Ne réécrivons pas l’Histoire, la droite, aux côtés et en compagnonnage des constructivistes de gauche, car c’est leur habitude d’imposer les sujets et les notions. Cessons de parler avec leur vocabulaire, déjà, et nous avancerons dan sle diagnostic. Ils font du Sun Zu. Dès que votre ennemi adopte votre vocabulaire, ils ont gagné ! La bataille est une bataille des mots avant d’être sur le terrain.
Enfin, si notre Europe était libérale – la Commission qui fabrique depuis Maastricht et le vote volé de 2005 une Europe qui n’est plus « des Nations et des Peuples » comme imprimé sur le texte originel – les Peuples pourraient voter en leur âme et conscience, vu les sondages très défavorables à « cette Europe » dans toute l’Europe des Peuples, ce projet serait mort-né. Hors l’URSS survit grâce au communisme européen des élites européennes socialistes, leurs médias, leur services de sécurité ou Securitate (Préfet Lallemand éjecté mais pas la philosophie profonde de l’Élysée et du Berlaymont), leurs instituts de sondages, leurs pains et leurs jeux, leurs manipulations grossières des informations, leur PRAVDA et leur Décodex, leur police de la pensée…
Libérales ces méthodes ?
La Rome des Césars était-elle libérale ?
Non.
Cf. Le Déclin de David Engels : https://www.amazon.fr/D%C3%A9clin-europ%C3%A9enne-r%C3%A9publique-analogies-historiques/dp/2810005249
Vous appelez cela « libéralisme » ou « ultra libéralisme » ?
Allez arrêtez ! Parlez de « dictature du prolétariat technocratique » et de « nomenklatura socialiste européenne », vous comprendrez mieux le sujet et le problème. Le bon usage des mots est la base de la compréhension. Le mensonge commence par la fraude des mots.
La réalité analysée, nous la devons à l’analyse qui n’a pas pris une ride depuis 20 ans de Vladimir Boukovski : L’Europe, une nouvelle URSS ? (2004), témoignage vidéo et livre sur Internet.
https://www.amazon.fr/LUnion-europ%C3%A9enne-une-nouvelle-URSS/dp/2268055469
Je me suis fait plusieurs fois la réflexion que le fait d’appeler le néocommunisme « néo » ou « ultra » libéralisme, autorisait tous ceux qui souffrent de ce système à lutter contre le libéralisme (celui de Bastiat sans voir qu’ils étaient victimes d’un piège sémantique.
« Il n’y a pas d’ultra libéralisme. Cette notion n’existe pas dans le bréviaire libéral. Nous sommes dans un communisme qui doit sa survie à un capitalisme de connivence, comme en URSS (70 ans) et en Chine (depuis 1949). »
D’ailleurs, comme les élites soviétiques ne savaient pas comment fixer les prix dans leur modèle, ils demandaient à leurs espions en France de leur rapporter les catalogues de Manufrance et La Redoute pour décider du niveau de prix « soviétique ». Parfaite inclusion du capitalisme de connivence dans le communisme, et après, on a inséré des devises dans le communisme pour qu’eux paient leurs commandes passées à l’Ouest… Et que la famine ne gagne pas…
Que font les USA actuellement ? Ils font pareil, la charité à leurs (devenus) pauvres, par les fonds de pension (BlackRock) qui financent notre déficit abyssal.
E, effet, le capitalisme de connivence préexiste avan le marxisme léninisme, sans discussion possible. Mais c’est, si je epuis dire, le communisme qui lui dminels du onne ses lettres de noblesses puisque san e capitalimse de connivence, le communisme, le nazisme, le polpotisme et les autres dévoiement criminels duu christianisme seraoeint mort-nés.
L’argent n’a pas d’odeur, et il en avaiet encore moins dans les pays communistes, qui avaient plus blanc que le blanc par l’idéologie et le constructivisme. A leur tour, rmpus à la méthode dialectiques du communisme, Mitterrand en 1983, Maastricht en 1991-1992, Jospin en 1997, Hollande en 2012, Macron depuis 2017, font passer du communisme soft pour du néo-libéralisme… Avec un argument imparable : c’est pas nous, les directives arrivent de Bruxelles ! Bien que les idées remontent à l’origine des partis socialistes et communistes nationaux vers Bruxelles… qui applique les ordres des décideurs socialistes européens (Barroso l’ex Mao devenu président non exécutif du conseil d’administration de la banque Goldman Sachs, Merkel l’ex RDA, Hollande et Macron les ex PS, etc.) et leurs banquiers, capitalistes de connivence…
Quelquefois on rit bien à vous lire !
CORRECTION, désolé pour le forum, je ne voulais pas publier sans correction mais quelquefois le ENTER est enfoncé par erreur dans la frappe… Pouvez-vous éliminer l’ancienne version ? Merci.
En effet, le capitalisme de connivence préexiste avant le marxisme léninisme, sans discussion possible. Mais c’est, si je peux m’exprimer ainsi par oxymore, le communisme « qui lui donne ses lettres de noblesse » puisque sans le capitalisme de connivence, le communisme, le nazisme, le polpotisme et les autres dévoiement criminels du christianisme seraient mort-nés moins d’un an après leur création. Parce que, ainsi que je le mentionne (auto-citation) dans mon livre « Bien faire et laisser braire » (2015, page 83), « Certains héritages philosophiques durent des milliers d’années parce qu’ils sont fidèles à l’Univers et à ses règles immanentes. Le vôtre (le communisme, c’était une réponse à l’émail de Vladimir Oulianov par-delà les sépulcres) a semblé s’étouffer au bout de quelques mois face aux contingences du réel, ce qui l’a obligé à recourir aussitôt à la violence et au meurtre de masse pour pérenniser son emprise. Est-ce là le propre des grandes idées ? »
L’argent n’a pas d’odeur, et il en avait encore moins dans les pays communistes, qui le « lavaient plus blanc que le blanc » par l’idéologie et le constructivisme. A leur tour, rompus à la méthode dialectique du communisme, Mitterrand en 1983, Maastricht en 1991-1992, Jospin en 1997, Hollande en 2012, Macron depuis 2017, font passer du communisme soft pour du néo ou ultra libéralisme… C’est désormais passé dans le langage courant, et personne n’est apte, capable dans une discussion, de mentionner en quoi et pourquoi notre société contemporaine française ou européenne serait malade du « néo ou utra libéralisme ». Posez la question ? La réponse : « euh, les médias le disent en boucle ! »
Avec un argument imparable (béton) des élites dirigeantes françaises ou nationales d’autres pays europhiles au sens maastrichtien : « c’est pas nous, les directives arrivent de Bruxelles ! » Bien que les idées remontent à l’origine des partis socialistes et communistes nationaux vers Bruxelles… qui applique les ordres des décideurs socialistes européens (Barroso l’ex Mao devenu président non exécutif du conseil d’administration de la banque Goldman Sachs, Merkel l’ex RDA, Hollande et Macron les ex PS, etc.) et leurs banquiers, capitalistes de connivence…
Quelquefois on rit bien à vous lire !
Enfin, que voit-on intimement chez les opposants au régime (doxa) ? Ce que mentionne avec honnêteté l’auteur en conclusion : ceux-ci sont traités de la même manière les Russes blancs (partisans du Tsar) dès 1917 par le bolchévisme et plus tard le stalinisme. Comme ils réagissent au totalitarisme en marche, ils sont traités de « déviants », de « bourgeois », de « réacs », de « réactionnaires », de « nazis » (le Reductio ad Hitlerum de Leo Strauss), etc. et enfin, ils sont cantonnés dans le carton (qu’on évacue au fond de la salle près des poubelles) estampillé « extrême-droite »…
C’est pratique non, la technique du procès stalinien qu »utilisent tous les trotsko-mélenchonistes de la terre ! Bien que Trotski lui-même ait été rattrapé par la patrouille à Mexico. Mais il est l’inventeur initial de l’inversion de l’accusation diffamatoire moderne. Qu’il avait repris des techniques d’ostracisme très efficaces de l’islam et de l’Ancien testament…
Dur dur, voire impossible, de corriger les fautes de frappe sur ce forum !
Quand Bill Gates dit vouloir payer plus d’impôts, il a bien compris que des impôts très élevés empêchent des concurrents à sa boutique de voir le jour. Il renforce sa position dominante et peut ainsi exploiter encore plus ses clients.
Les taux bas ont permis à des grandes entreprises de racheter leurs concurrents.
La corruption implique toujours les hommes de l’Etat, politiciens et/ou fonctionnaires.
Il l’augmente d’autant plus qu’après son procès US pour « excès de position dominante ou monopolistique », ou loi anti trust mentionnée dans l’article et existant aux USA et en Droit Européen, il a transformé son capital après vente en « action humanitaire » via la FB&MG. Qui est devenu à son tour un trust monopolistique caché, en apparence bienveillant parce qu’il « vomit » ses millions-milliards de $ sur toutes les entreprises et actions philanthropiques médicales et de vaccination de la terre jusqu’à contrôler de fait l’OMS (et les médias), alors qu’il est prouvé que ses affaires n’ont jamais été aussi florissantes… Philanthropy my gode! Il est toujours au fond de lui-même le créateur de virus vendant des solutions anti-virales. C’est son plan marketing depuis toujours. Pour lui, « les humains sont des machines comme les autres »… hein Bill ! « On peut même les reprogrammer ou les soigner/surveiller/supplémenter/augmenter/contrôler/diriger/rebooter/…/neutraliser grâce aux puces RFID ».
Yuval Noah Harari for the theory !
Bill Gates for the software !
L’UE est une des dernières utopies socialistes, et c’est pour cela qu’elle va chuter, tôt ou tard, non par « ultra » ou « néo » libéralisme. L’argent n’a pas d’odeur « libérale » ou « socialiste », il va là où il y a un ou des marchés. L’Europe, 500 millions d’Européens. Il y a « des » marchés, énormes…
Il est donc naturel que l’argent y afflue en masse ! La discussion est « comment cet argent est réparti » ? Et là intervient le critère « libéral » ou « communiste ». Là seulement.
Il faut arrêter d’enculer les mouches avec l’accusation des différentes écoles libérales (processus d’auto mutilation classique des entrepreneurs et économistes libéraux pour être acceptés par la doxa socialiste majoritaire, auto flagellation, auto scarification, auto crucifixion) qui se rejetteraient la responsabilité et la culpabilité de l’échec, alors que la cause du dérèglement général est à chercher dans l’idéologie marxiste-léniniste des élites sorosiennes et davosiennes, et quasi intégrée à l’ADN des socialistes disciples et décideurs Européens (Démocrates aux USA) !
Le critère en question (libéralisme vs communisme) est défini par l’interventionnisme étatique dans l’économie. C’est du basique de Sciences Économiques. Cela n’a rien à voir avec les idées philosophiques, c’est de la comptabilité nationale.
Citation de l’excellente définition de l’Utopie, selon Vladimir Boukovsky, page 165 du livre sus-mentionné :
« Les utopistes accomplissent toujours exactement le contraire de ce qu’ils promettent. Cela s’explique facilement : ils sont toujours persuadés qu’ils vont parvenir à changer la nature humaine. Mais ils ont beau essayer de la transformer, de l’altérer, de la brimer, cette dernière finit toujours par reprendre le dessus en engendrant un choc en retour proportionnel aux forces déployées pour la briser. »
Tout à fait d’accord. Je pourrais rappeler (ce) qui a livré notre pays, déjà par trop jacobin, à cette infiltration communiste, laquelle s’est si bien entendue avec l’affairisme ripou pour préempter le pot de confitures ; mais je m’abstiendrai, pour ne froisser les convictions de personne sur ce site.
“Bien faire et laisser braire”, dites-vous ? Amusant. J’ai moi-même commis (et finalement renoncé à publier) un « Bien faire et se laisser traire » qui dénonçait justement l’acharnement sur les PME au profit des grandes entreprises.
Bref, quarante ans à batailler contre la si pratique, idéologiquement parlant, confusion entre le duo infernal étatisme + pseudo-capitalisme de connivence, et le libéralisme originel, défenseur des libertés. On finit par fatiguer…
Certains qualifient encore E. Macron de « libéral ». Il y a peut-être une confusion avec ce que signifie ce mot aux Etats-Unis, où est « liberal » un social-démocrate qui veut tout contractualiser, alors que le laisser-faire libéral s’exerce dans le cadre de la loi (empêcher chacun de nuire à autrui). Le capitalisme de connivence se moque des nuisances et des injustices qu’il peut produire.
Sur le fond, cette mentalité se fonde, il me semble, sur le principe que la fin justifie les moyens, alors que pour le droit européen, un acte est moral si la finalité et les moyens d’atteindre cette finalité sont justes. Ce terme signifiant à l’origine, l’ « ajustement » à la volonté divine…
Si vous volez en savoir plus, il faut aller sur le site Wikiberal.org pour avoir une vision un peu plus claire du libertarisme (https://www.wikiberal.org/wiki/Libertarianisme). On peut en conclure que c’est une vision utopique du libéralisme. Elle fait partie de la famille libérale. Pour un libertarien, cela peut aller jusqu’à la liberté sexuelle, l’immigration massive, liberté des drogues… Bref, cela rappelle les idées libertaires ou gauchistes. Je me demande si sur ce blog on a bien compris ce qu’est le libertarisme.
Et enfin, mettre tout sur le dos de Raymond Aron à propos du néo-libéralisme est un peu caricatural. D’abord il n’était pas économiste et ensuite sa vision du libéralisme était beaucoup plus politique. Il avait compris que le libéralisme est une arme contre le totalitarisme. Il n’était pas apprécié par la gauche et l’extrême gauche.
Raymond Aron était l’antithèse littéraire de Jean-Paul Sartre : « Plutôt avoir tort avec Sartre que raison avec Aron ».
Pourquoi cette saillie ? A l’époque, le communisme domine les consciences : acteurs, intellectuels, artistes peintres, il faut en être ! « Avoir une conscience politique », après guerre, est être communiste. L’antithèse de la conscience politique est le bourgeois, qui ne pense pas et qui est affilié à l’argent, « aux possédants », aux « 400 familles »… Qui n’ont bien entendu pas de cerveau selon cette controverse idéologique. Raymond Aron débarque et déconstruit les déconstructeurs, (progressistes, socialistes, communistes, trotskistes, maoïstes) comme le fait Eric Zemmour à notre époque… C’était aussi dur à cette époque qu’à la notre, et accuser ici Aron d’être la faute originelle, il faut oser ! De même qu’avec Zemmour, on réhabilite sans complexe l’aphorisme chinois « Quand le sage désigne la lune, l’idiot regarde le doigt » ou « Lorsque le sage montre la vérité, l’idiot regarde la lune. »
« C’est notre faute, c’est notre faute, c’est notre très grande faute,
C’est pourquoi que je supplie la Vierge Marie (toujours vierge)… »
Y’a vraiment un relent de catholicisme (la joue droite et la gauche) de droite dans cette analyse.
Eric Verhaeghe aurait-il été enfant de cœur (comme moi) dans sa jeunesse ?
Votre réponse est intéressante et en effet il faut se remettre dans le contexte de l’époque. Et ce n’était pas non plus simple, d’autant plus que d’autres acteurs dits de droite (gaullistes en tête) ne faisaient pas grand-chose pour s’attaquer à ces idéologies. Pour ce qui est de la joue droite et gauche, je crois que nous les catholiques avons plutôt mal interprété ce message. Mais ceci est un autre débat.
Enfant de chœur, j’ai toujours adoré ce lapsus… on ne se relit pas assez ! Surtout quand on écrit beaucoup, alors on est pris par la fureur de la rivière littéraire en folie qui est une espèce de canyoning des lettres.
Certes la recherche des causalités comme connaissance du monde ! Je me pose aussi la question éternelle de savoir si, à partir d’un certain niveau de culture, notre conscience au monde n’est pas supplantée par notre bibliothèque. Je n’ai pas la réponse. Nature et culture. En gros, est-ce l’accident de voiture d’hier qui impacte le plus ma vie, ou le sacrifice de Jesus sur La Croix ? Cet article me fait un peu penser aux batailles d’Hernani improvisées le soir tard au café pendant nos chères études, quand nous avions le temps de rechercher les causalités loin dans le temps.
Encore bien dit. J’apprécie hautement les écrits d’Éric Verhaeghe et Nicolas Bonnal, mais il me semble qu’ici Éric se « bonnalise » en cherchant une cause érudite à un phénomène très simple : la canaille de tous bords trouve à s’entendre pour réglementer et se partager l’accès aux profits, et l’entente délictueuse entre contrôleurs et resquilleurs coule de source. Seuls les gens « bienveillants » (comme dirait l’infortuné Douguine) se soucient avant tout de la liberté en général – autrement dit, d’un monde vivable.
Bonjour M. Verhaeghe,
-Je ne suis pas connaisseur du sujet, mais compte tenu de la définition donnée par Wikipédia du néolibéralisme (dénonciation du poids de l’État-providence et des interventions publiques dans l’économie, notamment), avons-nous vraiment été néolibéraux en France ces dernières années ? Imposer une régulation carbone est-il vraiment une dérégulation du marché ?
-N’est-on pas en train de rejouer la partition du colloque de Lippman avec la question du changement de nom du libéralisme, alors qu’on prend la politique du moment pour un libéralisme (ou néolibéralisme) qu’elle n’est pas ? Notre république des conseils n’est-elle pas plutôt soviétique ?
-Le problème du néolibéralisme n’est-il pas justement de ne pas compter dans ses règles fondamentales l’obligation de casser les monopoles ? (ce qui est une régulation) Et de ne pas préciser ce que recoupe le terme « économique » ? (en effet, mettre la population en cage, censurer la toile, est-ce libéral ?)
Bonne journée
En effet, le néolibéralisme n’a rien de libéral au sens originel du terme : défense des libertés – et pas seulement de la liberté d’entreprendre, loin de là. On oublie que ce sont les libéraux qui a milité contre l’esclavage et pour le droit de vote des femmes ; habilement « récupérée » par les idéologies de gauche (grâce au fait que les libéraux anglo-saxons s’opposaient sur ces sujets aux conservateurs, dont ils représentaient « l’aile gauche »), cette lutte leur est maintenant associée dans l’opinion, un comble ! Alors que les mouvements de gauche, quelles que soient les bonnes intentions de leurs militants, prônent la toute-puissance de l’État, lequel ne peut alors que devenir oppresseur des libertés (que ce soit sous un régime communiste, fasciste, ou désormais à travers le « capitalisme de connivence ».
Très bon papier, papier fondateur, qui parle enfin des fabricants du monde ouk nous vivons. Un thème qu’on ne lit nulle part ailleurs. Le thème de la connivence et de l’arnaque idéologique. Pour illustrer ma pensée: c’est une escroquerie d’opposer Bernard arnault ou Mark zuckerberg d’un côté, Jacques delors, Jacques attali, mémé lanchois &la bande des socialo de l’autre. C’est le même camp. Les clients des uns sont les clients des autres et réciproquement.
La démarche historique de Monsieur Verhaeghe est tout à fait convainquante. Dieu fasse que nous sortions du manichéisme factice de gôôôôôôôôôôche où la base des gens libres est la cible de panseurs inutiles, protégés dans l’ombre par des puissances d’argent facile. Le fameux bonneteau socialo depuis 40 ans. La grande bascule, l’immigration délirante, l’asservissement par le social, les fôsses valeurs bêtifiantes telle que l’ue &sa piste aux étoiles, les guerres assassines de l’otan… Tout cela c’est nous, le pays des socialo en plein contre-sens suicidaire ⛔⛔⛔⛔