Les élections législatives (Chambre et Sénat) n'ont pas réservé de surprise : le parti de Giorgia Meloni (Fratelli d'Italia, qualifié par la presse subventionnée de néo-fasciste) est sorti en tête à 26,5%, devant le parti démocratie à 19,4%. Au final, le "centre-droit' remporte 44% des suffrages, le mouvement 5 étoiles près de 15%, et la gauche seulement 26,7%. Le camouflet est cinglant pour la caste mondialisée qui perd une pièce de plus dans le puzzle européen, après la victoire des "populistes" en Suède la semaine dernière.
La victoire est claire et nette. Le parti Fratelli d’Italia de Giorgia Meloni est devenu le premier parti d’Italie, 5 points devant le Parti démocrate. Certes, la Lega est tombée à 9% des voix (un score proche de Forza Italia de Berlusconi), mais l’élan donné ne trompe pas. Il est conforme aux prévisions. L’Italie sort de la séquence mondialiste conduite par le financier Mario Draghi.
Meloni ouvre une crise européenne
Même si Giorgia Meloni a promis d’éviter les « sorties de route » inconsidérées, l’Italie est le premier grand pays européen à afficher un rejet aussi clair de l’idéologie mondialiste pour choisir son nouveau gouvernement. La Suède avait partiellement ouvert la voie, il y a dix jours, avec une majorité marquée à droite (d’une droite atlantiste, que l’on pourrait qualifier d’ukrainienne), mais qui débouchera sans doute sur une coalition centriste.
En Italie, l’orientation est beaucoup plus limpide : après plusieurs années d’élitisme technocratique, le gouvernement sera d’inspiration souverainiste. Reste à savoir, bien entendu, quels points de programme Giorgia Meloni entend mettre en oeuvre.
Un camouflet pour l’Union européenne
Pour la caste mondialiste qui domine l’Europe et la met au service du Deep State US, le camouflet est inquiétant. Ursula von der Leyen avait d’ailleurs préventivement jeté de l’huile sur le feu en annonçant aux Italiens qu’ils perdraient leurs financements communautaires s’ils choisissaient un gouvernement non conforme à ses voeux. Cette sortie maladroite a immédiatement suscité une polémique en Italie (et ailleurs, comme en France).
Elle illustre la difficulté de la caste mondialiste à tolérer des divergences de point de vue, et à endosser le choix du suffrage universel. Les prochaines semaines devraient, sur ce point, donner lieu à d’intéressants développements.
Cos’è, una minaccia?
— Matteo Salvini (@matteosalvinimi) September 23, 2022
Vergognosa arroganza.
Rispetti il voto, libero, democratico e sovrano del popolo italiano! Amici di tutti, servi di nessuno. pic.twitter.com/aSUShmqFvY
Vers une vague de contestation en Europe ?
Le signal global qui est donné reste à confirmer, mais il pourrait compliquer singulièrement l’accélération du grand projet mondialiste à laquelle nous assistons depuis plus de deux ans. Après la séquence du COVID, l’annonce de pénuries énergétiques sous le prétexte peu convaincant de la guerre en Ukraine (mais avec le but que nous avons documenté d’ouvrir le marché à long terme de la transition énergétique) suscite une nouvelle vague de peur et de mécontentement.
Progressivement, les peuples se lassent de cette évolution à marche forcée vers un capitalisme de surveillance qui entend définitivement tordre le cou aux libertés et à la démocratie. La colère gronde, et la succession de votes « populistes », c’est-à-dire hostiles à l’élitisme de la caste, montre bien que cette colère est mondiale.
En pesant de tout son poids dans la balance pour contester le « populisme », Ursula von der Leyen prend d’ailleurs un risque important : celui de lier le destin de l’Union à la détestation grandissante de la caste. Durablement, chacun comprend que l’aide européenne est subordonnée au « bon vote », et que les droits dans l’Union sont soumis à l’obéissance à la caste.
À long terme, ce genre de sortie pourrait se révéler redoutable.
Un trimestre critique pour la caste
Au-delà de cette Europe dont on sent qu’elle commence à être parcourue de tensions dangereuses pour sa survie (notamment du fait d’une insane obéissance à la russophobie américaine), c’est le monde lui-même qui pourrait connaître un trimestre critique.
Au mois d’octobre, les élections présidentielles se tiendront au Brésil. Le 8 novembre, ce sont les mid-terms américaines.
Ces deux échéances pourraient porter un coup fatal au projet de Great Reset que nous subissons depuis plus de deux ans. Dans l’hypothèse où le Brésil et les USA basculeraient ou se maintiendraient dans le « souverainisme », tout porte à croire que la tectonique des plaques subirait un vilain coup pour la caste.
Mouais je sais pas si c’est à se réjouir ou a se désespérer. Je n’attends et espere plus rien de tout ce merdier. Je me suis découvert il y. quelque temps misanthrope, et depuis ça ne fait que se confirmer.
Tant que vous ne vous êtes pas découvert une âme de philanthrope, moi, ca me va!!!
Il y a longtemps que je vis quasi solitaire , et mon épouse depuis elle fort longtemps, et ça me convient fort bien. Pas d’info TV, sud radio de 7 à 8h30 et terminé. Les médias soumis et « je sais tout », les politicards girouettes, ça me gave. Le jardin, marche et piscine, dans une province et périphérie d’une petite ville, retraité , patriote et anti Macron, cette vie me suffit . Et la merde, les français l’ont choisie, qu’ils la mangent.
Asselineau très sceptique sur Meloni.
Ecroulement du système ou dictature renforcée : chute des monnaies (euro, livre Sterling à un dollar ; rage de Leyen-BHL après élections italiennes, cyber polygone possible (Held). Tyrannie énergétique avec froid intense.
https://nicolasbonnal.wordpress.com/2022/09/26/ecroulement-general-du-systeme-enfin-possible-victoire-de-la-droite-en-italie-sur-fond-de-menaces-de-leyen-et-de-bhl-effondrement-total-de-la-livre-sterling-et-dautres-monnaies-crise-en-ame/
Asselineau le cultivé est sceptique sur tout ce qui n’est pas lui-même. Et c’est là son problème : il n’a pas encore un bon miroir.
Aucune illusion DONC à se faire : cela fait trente ans que « l’extrême-droite » simule et se soumet en Italie. Ce sera plus cruel encore cette fois avec spéculation des marchés à la clé.
https://twitter.com/f_philippot/status/1574276759427682304
Je suis prudent, il faut voir. Et il ne faut pas confondre russophobie et être anti-Poutine.
Un gros doigt d’honneur à la pouffiasse allemande. Parce qu’elle le vaut bien.
Merci M. Eric V. pour ce bon article plaisant avec des charnières claires qui projettent des perspectives raisonnables. Je trouve la photo de Giorgia agréable à regarder. Elle fera un excellent chef. Ce qui est inquiétant pour la France c’est que Radio Notre-Dame présente ce matin Giorgia comme ‘post-fasciste’. La foi vivante n’est même plus sur les ondes diocésaines après l’onde de choc Méloni. Cette banalisation du mot fasciste va nous donner du baume au cœur, nous allons pouvoir nous asseoir sur un plateau de fromage-télé et s’autoproclamer ‘fasciste de service’. Ce sera plus aisé à vivre. Cf. Philippe David dans #SoirInfoWE 1min29 https://twitter.com/i/status/1573792324320169987
« Pour être prêt à espérer en ce qui ne trompe pas, il faut d’abord désespérer de tout ce qui trompe » (G.Bernanos)
Voilà exactement ce que m’inspire cette élection d’une droite dite « conservatrice » mais inféodée au mondialistes UE/OTAN/US de la gouvernance financière occulte…
Quand les patriotes l’auront compris ils cesseront de soutenir les Méloni, Le Pen ou Zemmour, tous sur la même ligne de soumission mondialiste et d’impuissance nationale.
Mouais, comme ça ne serait pas la première fois que « l’extrême-droite »¹ Italienne se coucherait, j’attendrai des _faits_ en lieu et place du blabla.
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¹ – Un de ces quatre, il va _vraiment_ falloir qu’un bon historien de la poliotique vienne faire un cours ici, parce que la véritable extrême-droite était sensiblement plus turbulente et violente que ne le sont tous ceux que la gauchiasserie entend taxer de ce vocable…
Extraordinaire discours de Meloni – citant Chesterton – contre la dictature des marchés financiers et l’interdiction programmée de notre humanité (liens).
https://nicolasbonnal.wordpress.com/2022/09/26/question-a-mille-milliards-etes-vous-climato-sceptique-ou-climato-genocidaire/
Mouais, vu comment la Grèce s’est fait bananée et Salvini en son temps, on peut émettre des doutes. En plus, les bases US en Italie sont nombreuses et importantes, avec en plus les nouvelles bombinettes nuke US. Sans compter son positionnement pour contrôler la Méditerranée. A mon avis, même sans Ursula VDL et sa grande gueule, c’est probablement un coup d’épée dans l’eau. Dommage…
Tourner le dos à l’élitisme mondialiste c’est sortir de l’OTAN et de l’UE ! sinon rien ne changera! et c’est pas gagné!
Il suffit d’observer les declarations de l’alliance de droite pour comprenque l’ue n’a strictement rien à craindre car en matière d’allégeance à l’ue, à l’euro et à l’OTAN, difficile de faire plus explicite !
Rien de nouveau, hélas, sous le soleil méditerranéen et les cocus de l’histoire seront une nouvelle fois ses électeurs.
La conspiration publique du gouvernement global (WEF) commence à devenir bien comprise par le peuple : marche connecté ou crève déconnecté. La logique vertical top-down du système politique mondial est intenable pour les esprits conscients, autonomes créatifs et même pour les esprits religieux, car Dieu, Allah, Boudha, Amour est en chacun et l’inspire. Ce n’est pas une connexion physique et déterministe de télésurveillance par une intelligence artficielle plus ou moins bien programmée.
LE CAS MELONI, UN LEURRE ABSOLU PROMU PAR LE SYSTEME.
(d’après une analyse de François Asselineau)
La campagne de Meloni a été portée à bout de bras par la presse officielle (comme pour E. Macron) qui n’a cessé de faire mine de craindre l’arrivée au pouvoir de partis « d’extrême-droite » tout en prenant soin de censurer le seul parti dangereux pour l’UE+€, les Etats-Unis et l’OTAN : « Italia Sovrana e Popolare » dont le programme est similaire à celui de l’UPR (sortie de l’UE, de l’euro et de l’OTAN; nationalisation des services stratégiques; santé pour tous; arrêt des sanctions contre la Russie).
En réalité, Meloni et les deux partis qui se sont associés au sien ont fait acte d’allégeance à l’OTAN et à l’UE. Voici ce qu’en dit F. Asselineau
« Le programme de ce « Gouvernement de centre-droit » commence par un chapitre 1 qui fait ACTE D’ALLÉGEANCE TOTAL AUX USA, à l’UE, à l’OTAN ET À LA GUERRE CONTRE LA RUSSIE; les premiers paragraphes témoignent d’une servitude à vomir.
« 1-L’Italie, partie intégrante de l’Europe, de l’Alliance atlantique et de l’Occident. Plus d’Italie en Europe, plus d’Europe dans le monde. Politique étrangère centrée sur la protection de l’intérêt national et la défense de la patrie ».
« Respect des alliances internationales et renforcement du rôle diplomatique de l’Italie dans le contexte géopolitique. Respect des engagements pris dans l’Alliance atlantique, […] et soutien à l’Ukraine face à l’invasion de la Fédération de Russie ».
« Pleine adhésion au processus d’intégration européenne, dans la perspective d’une intégration plus politique, avec moins de bureaucratie européenne du Pacte de stabilité, de la gouvernance économique pour des politiques capables d’assurer croissance stable et durable et plein emploi ».
On voit tout l’intérêt que l’oligarchie américaine et européenne trouve à installer Meloni, Salvini et Berlusconi au pouvoir en Italie. Les médias montent en épingle les « coups de gueule » de ce trio (contre la délinquance, l’immigration, l’islam…) et les présentent comme une « opposition extrémiste ». En même temps, les médias italiens censurent totalement le parti politique ISP (« Italia Sovrana e Popolare ») dont le programme est quasi-identique à celui de l’UPR.
Selon La Repubblica, la cheffe « d’extrême droite » Meloni envisagerait, si elle devient cheffe de gouvernement, de nommer au poste stratégique de ministre de l’économie et finances soit GIULIO TREMONTI, 75 ans, ex-ministre de l’Économie-Finances du gouvernement Berlusconi4, de mai 2008 à nov. 2011 (3ans ½). Berlusconi avait fini par virer cet ARDENT PARTISAN DE €, en lui reprochant « son INTRANSIGEANCE sur la politique d’austérité », soit FABIO PANETTA, 63 ans, ancien Dir. Gal de la Banque centrale d’Italie et actuel membre du comité exécutif de la BCE.
Le nom de ce fanatique de € aurait été recommandé par Mario Draghi à Meloni elle-même dans une conversation confidentielle. Le choix de l’un ou l’autre se ferait pour « RASSURER LES CHANCELLERIES ÉTRANGÈRES », formule typique du totalitarisme européiste pour expliquer qu’un gouvernement élu doit d’abord se soumettre â l’UE avant d’envisager de prendre des mesures souhaitées par les électeurs.
Cerise sur le gâteau : il n’est pas sûr que Meloni puisse nommer Panetta aux finances car il occupe un siège stratégique à la BCE : il y est responsable de la préparation de l’euro numérique!
Les comparaisons internationales font ressortir la stratégie globale de l’oligarchie euro-atlantiste vis-à-vis des pays d’Europe : asservissement total à la volonté de domination mondiale fixé par l’État profond américain, élargissement constant de l’UE dans ce seul but, installation de chefs d’État (ou de gouvernement) fantoches à la tête de chaque État européen ainsi asservi.
Cela passe par la promotion médiatique de politiciens veules, corruptibles, prêts à trahir leur patrie pour des avantages personnels, et sur lesquels les Etats-Unis ont des dossiers gênants.
Promotion de faux opposants : dont le discours apparemment radical se focalise sur des sujets sociétaux importants qui préoccupent le grand public (sécurité, immigration, niveau de vie, justice sociale) mais dont la critique demeure superficielle car ils restent dans l’UE, l’ € et l’OTAN.
Barrage total contre tout dirigeant politique proposant de libérer sa patrie de l’asservissement américain et européen. Proposer la sortie de l’UE, de l’€, de l’OTAN (ainsi que Schengen et CEDH), c’est subir : la censure médiatique et les calomnies/diffamations-occultation/déni-grement dans les campagnes électorales.
Moyens infaillibles de savoir si l’on a affaire à un faux ou vrai opposant au système?
Le vrai opposant : propose la sortie de l’UE, de l’€ et l’OTAN; refuse la guerre à la Russie; ne passe presque jamais dans les médias mainstream; lorsqu’il y est invité, les journalistes sont hostiles ou narquois.
Le faux opposant : pousse des « coups de gueule » sur insécurité, immigration, islam…; reste dans l’UE, €, OTAN; soutient l’Ukraine contre la Russie, est « média/bolisé » (promu constamment par les médias qui le présentent comme extrémiste mais aussi comme un des principaux opposants).
Parmi les chefs d’État et de gouvernement d’Europe, un seul est un vrai opposant l’impérialisme : Orban en Hongrie. Parmi les vrais opposants figurent : l’UPR en France, l’ISP en Italie et l’IPU en Suisse. »
SOURCES: https://twitter.com/UPR_Asselineau/status/1574167332527611905
https://twitter.com/UPR_Asselineau/status/1560160809807921153
https://twitter.com/UPR_Asselineau/status/1574169058769080322
P.S. Ne pas oublier les Cercles Nationalistes Français de Philippe Ploncard d’Assac.
https://nationalisme-francais.com/
Pourvu qu’elle tienne juste qu’aux élections de Mid -terms aux US, parce que si Biden perd, les démocrates le « démissionneront » obligatoirement car son Alzheimer se fait de plus en plus visible aux yeux des médias du Deeps State. Et s’ils le « virent », remplacé par sa vice-présidente, qui n’est pas aimée en Amérique, alors, le Monde entier risque de voir les amerlocs se révolutionner entre les différents courants politiques, financiers, bancaires, militaires, ethniques, économiques, éducatifs, et perdre leur propension à diriger le Monde suivant leur « seule règle ». Et pour ne pas perdre la face, les amerlocs partiront de leurs colonies européennes en y laissant comme en Afghanistan, toutes les armes qu’ils n’ont pu utiliser pour conquérir les immenses richesses de la Russie. Et les Présidents Chinois et Russes, règleront à leurs manières leurs problèmes territoriaux intérieurs, sans les fouteurs de merde américains. Sinon, les châtiments du Ciel s’abattront sur l’Humanité toute entière et la Planète des Singes deviendra la réalité aux USA.