La sécurité sociale est probablement la plus belle imposture de notre époque.
Officiellement, elle se présente comme un formidable outil de protection du petit peuple contre les risques de la vie. Si l’on en croit ses défenseurs, elle serait née de l’action de la résistance après des décennies d’obscurantisme social où les Français auraient été livrés à la misère et même à la famine, selon les circonstances.
Bien entendu, l’histoire s’est déroulée différemment. La protection sociale existe en France depuis le XIXè siècle, sur la base d’une organisation ouvrière spontanée d’ailleurs… et en aucun cas la France n’est passée de l’obscurité à la lumière en 1945. Au contraire ! la création de la sécurité sociale a constitué, à de nombreux égards, une régression sans égal…
Fondateur du Courrier des Stratèges. Ancien élève de l'ENA, ancien administrateur de la sécurité sociale. Entrepreneur.
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pour le moment l’etat providence a surtout profiter aux plus riches et aux grandes entreprises, ce sont les deux categories qui nous coutent un pognon de dingues. Il est grand temps de limiter les revenus de un a trois ou a cinq au maximim, car plus les riches en ont plus ils en veulent et comme ils n’ont aucune solidarité la pauvreté augmente rapidement. Personne ne peut se faire tout seul, chacun a besoin des autres et des infrastructures nationales. Meme celui qui a l’idée la plus revolutionnaire a besoin des autres pour la mettre en pratique, seul il ne peut rien faire … Bill Gate dans son garage serais resté dans son garage …
Merci Boob de remettre les pendules à l’heure quand les chacals hurlent avec les loups de la droite qui n’ ont rien compris et nous font retourner au bazar de la IV e république depuis Sarkozy.
Il ne fallait plus avoir honte d’être de droite, certes, on pouvait naïvement penser qu’il s’agissait de retrouver des valeurs d’intérêt commun et un certain patriotisme économique et culturel…
Or, rien de tout cela !
En fait ce fut un rétrécissement social où les gueux dérangeaient, puisqu’ils ne savaient pas se “débrouiller” en affaires, ni s’acheter une Rollex …(la réussite matérielle avant tout !)
L’endogamie sociale et le mépris exercés par la caste au pouvoir depuis, ont rejeté toute forme de solidarité et de véritable Progrès au sens humain du terme.
L’entre-soi ne génère que la division et le grippage des rouages de la société.
A titre d’exemple, un livre datant de 1894 intitulé “Institutions patronales de la maison Les Fils de Peugeot Frères” contenait de manière très claire et très lisible les comptes des différentes institutions suivantes :
▪ une caisse de retraite
▪ deux sociétés de secours mutuels (une par usine)
▪ deux sociétés d’appui mutuel en cas de décès
▪ une caisse d’assurance contre les accidents
▪ des logements ouvriers
▪ trois écoles, deux cercles ouvriers et un hôpital
Le tout pour une cotisation sur les salaires de 5,5%…
Quand trop de contraintes remplacent la liberté, la responsabilité finit par ne plus exister. Le citoyen n’est plus responsable, ni de ses cotisations, ni des dépenses..
Autant l’obligation de s’assurer se justifie (le devoir de secourir s’imposera de toutes façons…), autant l’enfermement dans un système est néfaste. Problème: la propagande a réussi à convaincre que la fausse solidarité obligatoire est une vertu et la spoliation généralisée une nécessité.
Imaginons un instant que l’Etat gère l’assurance automobile…
Certes mais cela ne concernaient pas toutes les entreprises ni tous les français quel que soit leur emploi et statut social.
la liberté n’existe que pour ceux qui possedent les moyens de production et ont main mise sur les institutions financiere et politique. Tous ceux qui produisent les richesses par leur force de travail en sont spolié : c’est le vol de la plus value ! Peugeot a besoin de travailleurs pour produire et les patrons de Peugeot ont besoin d’exploiter leurs salariés pour s’enrichir … nous n’avons pas besoin de ses gens qui ne sont au final que des parasites qui vivent au crochet de l’ensemble de la société. Le probleme c’est que la société est faite sur des regles etablis par la grande bourgeoisie, épisodiquement les salariés arrivent a arracher de petites avancées sociales mais les differents gouvernements a la botte de nos oligarques les grignottent peu a peu… Nous n’avons pas besoin que Peugeot nous fasse la charité, nous voulons seulement la juste part de ce que nous produisons, et si la famille Peugeot a la juste part de ce qu’elle produit elle n’aura pas grand chose .
Investir, c’est travailler. C’est même la quintessence du travail. La meilleure preuve en est qu’on va rapidement remplacer la plupart sinon la totalité des travailleurs par des robots, tandis que les investisseurs / entrepreneurs resteront, irremplaçables. A terme, il ne restera que ces derniers. Soit vous vous adaptez au monde tel qu’il est, soit vous restez obsédé par vos idées moisies et vous disparaitrez, ce qui est parfaitement moral, donc juste. Au fond, l’alternative qui s’offre à vous est simple, comme souvent.
Faire la charité est une expression qui induit une relation où l’une des parties n’est rien. Çe qui me rappelle une certaine sortie de M. Macron…
En réalité, nous ne devons pas juger de ce passé avec nos catégories mentales d’aujourd’hui, largement influencées par le socialisme. Le libéralisme suppose lui, que le meilleur juge de sa situation est l’individu lui-même quand il est libre de ses choix.
C’est de leur propre chef que de nombreux paysans ont échangé une vie vie marquée par l’incertitude des revenus contre le salariat qui leur donnait, ainsi qu’à leur famille, une sécurité. Le fait que la famille Peugeot tirait profit du travail de ses salariés ne doit pas occulter cette réalité, dans un contexte où le but de la vie n’était pas d’avoir un maximum de loisirs…
Quand l’Etat ne se mêle pas de tout, chacun fait ses choix en fonction de sa situation pour maximiser son intérêt propre dont il est seul juge. Par contre, quand cet Etat, à force de décisions ineptes, a créé un chômage monstrueux (regardez les vrais chiffres) tout en faisant venir une main d’oeuvre étrangère nombreuse il est certain que les choix des citoyens sont réduits et biaisés… jusqu’à trouver intérêt à ne rien faire, ce qui les rend totalement dépendants de cet Etat tentaculaire… Bien joué.
C’est le socialisme le problème, pas les patrons…
La Sécurité sociale est l’héritage de l’état social pétainiste que de Gaulle a négocié avec les staliniens auquel la droite socialiste honteuse la plus débile de l’univers a ajouté cet appendice répugnant qu’était le RSI qui a détruit (avec la MSA) des dizaines de milliers d’entreprises et poussé un nombre incalculable de dirigeants au suicide.
la sécurité sociale de 1945 n’est que la nationalisation /confiscation de ce qui existait avant.
Que d’affabulations et de contrevérités dans certains commentaires dont les auteurs devraient vivre aux U.S.A où seuls les gros nantis peuvent se faire soigner décemment.
Nous en prenons hélas le chemin, avec les mutuelles hors de prix et les dépassements astronomiques d’honoraires assénés par les praticiens qui ont oublié le serment d’Hippocrate et refusent de travailler dans les déserts médicaux où les “ploucs” n’ont pas les moyens de payer.
L’argent Public n’est pas là pour les engraisser, la S.S devrait refuser de les prendre en charge et qu’ils se débrouillent avec leur clientèle aisée qui paiera plein pot
Ce n’est pas le procès de la Sécurité Sociale qu’il faut faire, c’est celui de l’individualisme forcené qui gagne la société française et du mépris vis-à-vis des “gueux” qui n’ont pas les moyens de se payer une Rollex.
Priez pour ne pas être atteint d’une grave et coûteuse maladie qui vous ruinerait sous d’autres cieux, mais qui grâce à la solidarité de tous vous permettra de recevoir des soins appropriés.
Vous devez être satisfaits du comportement des derniers gouvernements qui ont œuvré à la destruction de ce modèle pour nous faire entrer dans le libéralisme à tous les niveaux !
exactement, voici un article du Docteur Christophe Prudhomme, praticien hospitalier du SAMU 93 qui remet certaines choses a leur place concernant la Securité Sociale et la rénumération des docteurs :
http://www.communcommune.com/2022/11/depassements-d-honoraires-stop-le-billet-d-humeur-du-docteur-christophe-prudhomme.html
Les malades sont ruinés parce que la SS désolvabilise massivement les bien-portants par la contrainte. Les déserts médicaux sont la conséquence normale de l’existence de la SS. Pas de miracle, tout est parfaitement logique, le socialisme produisant partout et toujours les mêmes effets débilitants.
Hors la SS, les bien-portants peuvent librement épargner pour se soigner le moment venu. En outre, les bien-portants les plus prudents adhèrent volontairement à une assurance qui leur permet de partager le risque à plusieurs. Les assurances, une des plus belles inventions de l’imagination économique humaine, ne sont pas faites pour les chiens. Pas besoin de la SS collectiviste, encore moins de l’Etat du même nom.
Concernant les retraites, la capitalisation libre permet de s’offrir une retraite sur la durée de vie humaine actuelle (environ 80 ans) en une vingtaine d’années seulement d’épargne. Et en à peine 40 ans d’épargne, vous pouvez vous offrir une retraite valable pour l’éternité, peu importe votre espérance de vie, retraite qui fera bien sûr le bonheur de vos héritiers après vous. C’est l’un des effets banals du capitalisme et des intérêts composés. Mais pour pouvoir capitaliser le principal et les intérêts, encore faut-il que la SS ne vous vole pas la moitié de vos revenus tous les mois, et l’Etat collectiviste encore la moitié de ce qui reste après la SS.
Partir à la retraite confortablement vers 40 ou 45 ans sans dépendre de personne, notamment d’aucun politicien, ne vous intéresse donc pas ?
” Les assurances, une des plus belles inventions de l’imagination économique humaine, ne sont pas faites pour les chiens.”
Là c’est le pompon !
Les assureurs s’apparentent à la Mafia, n’oubliez pas qu’elles sont obligatoires mais qu’elles déclarent forfait grâce à leurs experts grassement payés pour ne pas vous rembourser.
N’avez-vous jamais entendu parler du scandale des catastrophes naturelles où l’état verse des aides pour la prise en charge des sinistres qui pour la plupart sont rejetés par les assureurs sous des prétextes fallacieux.(comme le lamentable C.I.CE qui devait juguler le chômage !)Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE)]
Je parle en connaissance de cause, puisqu’après 35 ans sans sinistre (habitation, véhicules, responsabilité civile, faites le calcul à raison des augmentations annuelles, où va cet argent ?)) mon assureur a fait trainer mon dossier pendant 11 ans et a estimé que les fissures importantes qui affectaient mon logement étaient dues à un “défaut” de construction !!!
Certains assureurs se targuent de cette “parade”pour botter en touche…et engranger des bénéfices pour leur boite.
Renseignez-vous sur les soins et les opérations refusés aux U.S.A, si l’assurance estime que c’est trop cher au vu des versements effectués…
Quant à parler de retraites confortables à 40 ou 45 ans, vous nous prenez pour des perdreaux de l’année.
Tout ce qui est Privé repose sur la rentabilité et les bénéfices, la Fonction Publique, elle, n’est pas censée faire de même !
Il y a toujours des bénéfices ou des pertes liées à toute action humaine, l’équilibre neutre étant l’exception, une construction mentale peut-être plaisante à l’intellect mais impuissante à décrire la réalité. La fonction publique par construction dissimule les bénéfices / pertes qu’elle génère mais ils existent quand même et profitent grassement à certains, notamment pour acquérir et renforcer leur pouvoir sur autrui (les politiciens, les hauts fonctionnaires, les syndicalistes, les associations et la culture subventionnées, les glandus qui pullulent dans les administrations…) La différence avec le privé, c’est que ces bénéfices sont extorqués par la contrainte et sont par conséquent illégitimes. Seuls les bénéfices du privés sont légitimes parce qu’ils résultent d’échanges volontaires.
C’est d’abord pour la performance économique de la Nation mais également par volonté de justice, dans le respect de la morale bien comprise, qu’il convient de limiter l’Etat à sa plus simple expression, régalienne. Prospérité et morale vont de pair.
Dans le cas contraire, si le socialiste immoral prospère, on provoque immanquablement la décadence, la déchéance sociale, la récession économique, le chômage de masse et on laisse des incompétents immatures psychopathes exercer le pouvoir au détriment de tous.
Sinon, oui, les assurances sont une des plus belles inventions de l’économie, de même que les marchés à terme par exemple, ou encore les intérêts composés.
Et oui, vous pouvez vous constituer une retraite de base en un peu plus de 20 ans seulement à condition que l’Etat et la SS ne vous volent pas 75% de vos revenus.
F. Fillon, avant la présidentielle de 2017, avait exposé une réforme de l’assurance santé (et non maladie!) qui m’avait semblé innovante et judicieuse.
Elle prévoyait de séparer les soins courants des soins médicaux pour lesquels l’intervention de la solidarité (à savoir une aide indépendante des contributions) était nécessaire.
L’objectif était de libéraliser la première (sans remettre en cause un système d’aide pour ceux qui ne peuvent pas payer une assurance) et de ne garder un système étatique que pour les seconds, qui serait financé, au moins en partie par une TVA sociale.
Vous avez raison de critiquer l’individualisme. Il n’y a qu’une réponse: rendre les gens responsables de leurs actes. Pour les soins courants, quand on paye consciemment des cotisations, on fait davantage attention aux dépenses, contrairement à la fausse gratuité qui déresponsabilise. Et on compare les assureurs comme on le fait pour toute assurance. La concurrence est une bonne émulation.
Evidemment, dès qu’on parle de TVA, tout ce que le pays compte de socialistes s’oppose et l’affaire a rapidement été pliée.
Pourtant la TVA sociale étant neutre pour les produis français, elle aurait contribué à améliorer notre balance commerciale…
Bonjour, la faiblesse du système par capitalisation, si on devait l’appliquer aujourd’hui, est me semble t-il, le fait que les bourses actuelles avec leurs cotations toutes les milliseconde, leurs sommes d’argent totalement deconnecté de l’économie réel, resultat de QE à répétition servant à alimenter ce jeu de casino mortifère, peuvent à tous moment partir en fumées et, votre argent “capitalisé” pour la retraite, disparaitre comme par enchantement pffff c’est un petit tour de magie. Pour ce qui est du placement immobilier, il se pourrait bien que la aussi, faire le pari de la prospérité à venir, me semble osé. Sortir du système par répartition aujourd’hui pour se tourner vers un modèle par capitalisation, à part avoir envie de prendre le risque de se faire tondre, pour ma part je trouve cela très risqué. Par contre le modèle des mutuelles par corps de métiers me parait interressant et puis pour conclure, n’oublions pas que l’argent est une création ex nihilo, que l’état peut réguler sa masse monétaire par le biais de l’imposition, pour peu que ce soit lui qui dispose de l’imprimante.
Merci
Franck I-F
Bonjour, l’immobilier est un placement de très long terme comme des institutions centenaires, voire plurimillénaires l’ont démontré depuis longtemps. Adosser sa retraite future sur l’immobilier est une très bonne idée. Un peu d’or ou d’argent à la marge ne nuit pas non plus quand les BC impriment à tour de bras. La bourse n’est pas une mauvaise idée quand on n’en attend pas des rendements délirants effectivement financés par l’artifice de l’impression monétaire. Aucune entreprise ne vaut 50 ans de son chiffre d’affaires annuel, même la plus prometteuse des licornes. Bref, vous avez raison sur l’analyse des risques mais comme il y aura toujours des risques, ce n’est pas une raison pour ne pas changer de régime de retraite dès maintenant.
Si on libéralise la société, il n’y aura plus d’impression monétaire et en toute hypothèse, il n’y aura plus de banque centrale non plus. Il est clair que la capitalisation implique un Etat bien géré et non plus un Etat socialiste. Il y a l’exemple du Chili où la capitalisation est un succès indéniable et inversement l’Argentine où une tentative de capitalisation a été intégralement spoliée par l’Etat glouton après quelques années.
Pourquoi pas des mutuelles tant qu’elles ne sont pas obligatoires. Privilégier plutôt un cadre juridique similaire au PEA, mais en moins fragile.
Les uns et les autres.
Que les uns cessent de lever un point anti-capitaliste sur le patronnat et que les autres cessent de regarder le social comme source à tous leurs maux mais qu’ils se mettent ensemble à tourner leur regard sur les petits malins qui instrumentalisent les deux, aussi bien le libéral que le social à leur seuls intérêts et objectifs : Cette nébuleuse états-capitalisme de connivence (à moins que ce soit l’inverse, je ne sais, mais peu importe, le résultat est égal). Il convient de sortir de ces guerres de religions diverses et variées qui en tout temps ont plongé l’humanité dans l’aveuglement et la confusion du binaire.
Par Zeus, des millénaires d’antagonisme et l’équation toujours irrésolue.