Un professeur de tango est congédié pour avoir refusé de se laisser intimider par le wokisme. Sciences Po Paris meurt de conformisme idéologique et de lâcheté l'année de ses 150 ans. Une fois le décès constaté, ne perdons pas de temps. Imaginons et créons les lieux de la formation de dirigeants libres et capables de débarrasser notre pays du totalitarisme qui l'étouffe.
C’est l’histoire d’une institution qui meurt, de conformisme idéologique, l’années de ses 150 ans.
Valérie, professeur de tango, proposait des cours à des étudiants de l’institution. Elle a été congédiée, purement et simplement. Le motif? Elle refusait de se plier à la mode de l’époque: elle ne voulait pas faire danser deux hommes ou deux femmes ensemble. Elle refusait de substituer au vocabulaire “homme/femme” un bizarre anglicisme: “leader/follower”.
Sublime Valérie!
Interrogée par des journalistes, Valérie a eu ce mot sublime, qui lui vaudrait d’être faite directement Grand Officier de la Légion d’Honneur: “ Je reconnais et réaffirme donner mes cours en disant hommes et femmes. Ce ne sont pas des termes insultants mais réels. »
Répétez-le en articulant comme Louis Jouvet ou Fabrice Luchini, en détachant les mots! “…DONNER MES COURS”. Oui, l’enseignement relève du don; c’est la transmission d’un savoir, d’une expérience; le professeur, selon la tradition médiévale, est maître chez lui: il a le droit de dire “mes cours”! Personne n’a la droit de lui dicter quelque contenu que ce soit. Ni ses collègues, ni l’administration de Sciences Po; ni les gardes rouges de nos campus contemporains déguisés en étudiants.
“EN DISANT HOMMES ET FEMMES”. Valérie a le devoir, comme professeur, d’appeler un chat un chat! Un professeur qui désigne faussement les choses commet le pire des crimes, ce que le Christ appelle, dans l’Evangile, le “péché contre l’Esprit”. Ce que Camus désigne comme “ajouter au malheur du monde”.
Le plus sublime vient à la fin, dans la déclaration de Valérie: “hommes” et ‘femmes”, “CE NE SONT PAS DES TERMES INSULTANTS MAIS REELS”.
Extraordinaire Valérie, que je ne connais pas mais dont je pense qu’elle est la femme la plus admirable de France ces jours-ci: en quelques mots, elle saisit l’essence de ceux qui s’appellent par antiphrase “woke”, “éveillés”, alors qu’ils sont de grands endormis, pour, là-aussi, dire les choses. Ces obscurantistes de notre temps ne savent que manier l’invective ou la menace. Leur dire un mot qu’ils prennent de travers, c’est les insulter! C’est-à-dire qu’ils ne savent plus à quoi sert le langage: à désigner le réel.
Place aux Gardes Rouges
Ces quelques phrases de Valérie ridiculisent, proprement, la direction de Sciences Po Paris. L’institution s’est fendue d’un communiqué:
Les discriminations n’auront jamais leur place à Sciences Po ➡️ https://t.co/b9SmWcYUq7 pic.twitter.com/KkewG0yvoN
— Sciences Po (@sciencespo) December 8, 2022
On ne commente pas un communiqué de ce genre. On constate la mort spirituelle de ce qui fut, à sa fondation, “Ecole Libre des Sciences Politiques”
Il y a quinze ans, Sciences Po a signé une soixantaine d’accords avec des universités américaines. Je me rappelle comment Laurent Bigorgne, à l’époque bras droit de Richard Descoings, m’en parlait avec fierté. En effet, l’internationalisation de l’institution était remarquable. Mais l’école a cru que c’était une fin en soi. Un certain nombre d’ étudiants américains ont amené avec eux la “culture de l’éradication”; ils ont réclamé des cours d’idéologie “éveillée”. On a fait venir des chargés de cours. Et puis on en a fait une composante de l’enseignement et de la recherche. La graine du totalitarisme interne a grandi. Aujourd’hui, la direction s’aplatit devant les intimidations.
L’Ecole Libre des Sciences politiques d’Emile Boutmy est morte, remplacée par une officine totalitaire d’incantation idéologique dont Mathias Vicherat occupe la place de pilote; mais il a lâché le gouvernail. La chute est spectaculaire. Elle nous dit que tout va être à recréer, ailleurs! Sciences Po n’est plus réformable. Ou bien il faudrait remplacer tout le monde: ceux qui intimident, ceux qui laissent faire. Professeurs, administrateurs, étudiants. Les anciens élèves devraient protester. Mais en auront-ils l’énergie? Ils ont laissé manipuler, il y a un an, la nomination du directeur de l’Institut et du président de la Fondation National des Sciences Politiques. Alors pourquoi se réveilleraient-ils?
Ne perdons pas de temps. Bouclons cet anti-requiem. Et consacrons nos énergies à la création ou au développement de nouveaux lieux de formation.
Le drame de Sciences Po (et de la France par ricochet, vu que toute l’Elite y passe) est d’avoir été nationalisée en 1945… (comme beaucoup d’autres choses…).
Tout ce que s’approprie l’Etat ne finit pas bien.
ce qui est très pénible, c’est que les contribuables sont malgré tout obligés de payer les factures.
Le sectarisme aussi c’est très pénible. Les trente glorieuses c’était l’enfer. Ben voyons…
Les dits étudiants heurtés par les propos déformés de cette professeur sont connus pour un engagement idéologique très à gauche, mais elle est aussi très soutenue par beaucoup d’autres élèves, ce qui n’est pas souligné à dessein dans l’argumentation de Sciences Po. Manipulation habituelle.
le drame de science po c’est que ces gens la ne connaissent rien a l’economie ni au monde qui les entoure, il recite betement les mantras qu’on leur a appris. Il y a quelques années a l’occasion d’un reveillon j’ai eut l’occasion de discuter avec un ancien de science po, il n’a repondu a aucune de mes questions ou preoccupation il se contentait de repeter les bases de ce qu’on lui avait appris. La fille d’un copain a également fait science po et lors d’un repas lorsqu’elle parlait société, politique ou économie, ça faisait peur tellement les arguments étaient pauvres et a part repeter que l’on avait besoin d’investiseurs et que c’etait les plus riches qui créait de la richesse … bref : mensonge et bourrage de crane. Et dire que c’est ces gens la qui devrait continuer a diriger nos vies !
Les wokes feraient bien de consulter un psychiatre.
Un solide alors s’il ne veut pas finir aussi fou qu’eux!
Sciences-Po signifiait “sciences politiques” avant. Désormais, c’est sciences-pot-de-chambre.
Et pour mémoire, jamais toute la vérité sur la mort de Richard Descoings n’a été révélée, ni sur sa gestion pharaonique de l’école.
J’ai du mal à comprendre ce que des cours de tango font à Sc-po…
“y paraît” que ce sont nos futurs diplomates, et qu’ils doivent être capables de danser avec d’éminentes personnes des pays où ils exerceront.
Par exemple, si la Bretagne était restée indépendante, Manu et Brigitte auraient dû apprendre la gavotte, la dañs-Leon et surtout, surtout, le kas-a-barh, mot-à-mot “envoie dedans”!
Quelle surprise ! Qui l’ eut dit qui l’ eut cru que l’ on étudiasse le Tango ( au sens propre ) à Science Po ! De quoi tirer sa révérence !
Amitiés au Courrier des Stratèges
…. le titre de ce Blog n’a jamais été aussi bien porté !!!
Aux déçus de Science Pipo, je conseille vivement l’ISSEP.
Précision : je ne touche aucune propine de cet établissement !!
Mon fils a voulu daire Sciences Po. Je l’en au découragé et il est devenu médecin, au moins il a un métier utile à son prochain, mieux que bla-blateur de Sciences Po
En l’honneur de Pol-Pot (politique potentielle) les khmers arc-en-ciel montent à l’assaut sans relâche.
En arrière plan tous les caractères du livre de Houellebecq : Soumission.